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10 phrases que les mamans qui allaitent n’ont plus envie d’entendre

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10 phrases que les mamans qui allaitent n’ont plus envie d’entendre

Allaiter un bébé, c’est un acte intime, souvent riche en émotions, en fatigue, en doutes… et très personnel. Pourtant, dès qu’une maman choisit d’allaiter, elle se retrouve parfois confrontée à des commentaires, conseils non sollicités ou jugements maladroits. Ces petites phrases, lancées sans méchanceté parfois, deviennent vite pesantes, culpabilisantes ou blessantes. Voici les dix propos que beaucoup de mamans aimeraient ne plus jamais entendre — et pourquoi.

1. « À quel âge tu comptes l’allaiter ? Tu vas continuer longtemps ? »

Dès que le bébé grandit un peu, arrive la question inévitable : « Vous avez arrêté, non ? » Ou sa variante : « Tu continues encore ? » Sous couvert de curiosité, c’est souvent un jugement déguisé. Beaucoup de mamans se sentent sous pression — parce que la durée idéale de l’allaitement varie selon les envies, l’expérience, la santé, le confort. Ce commentaire peut faire naître de l’inconfort, de la gêne ou un sentiment d’être observée, jugée.

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2. « Tu vas avoir mal aux seins / c’est pas bon pour ta poitrine »

On évoque parfois des supposés dangers : seins déformés, perte de fermeté, douleurs, « trop solliciter son corps ». Même si certaines mamans vivent des gênes, cette phrase sous-entend que l’allaitement fragilise le corps ou qu’il est contre‑naturel sur la durée — ce qui culpabilise et met la maman sous pression, souvent inutilement.

3. « Elle tête encore après le repas ? Ce n’est plus la faim, c’est une habitude… »

Quand bébé réclame souvent, ou tétera pendant longtemps, on peut entendre ce genre de remarque. Cela remet en cause l’instinct naturel du bébé — on doute de ses besoins, de l’allaitement, voire de la compétence de la maman. Or un bébé peut téter pour se réconforter, pour s’endormir, pour un besoin d’affection… C’est normal, et aucun parent n’a à justifier la durée ou la fréquence de l’allaitement.

4. « Tu devrais tirer ton lait plutôt que d’allaiter en public / souvent »

Certains insinuent que l’allaitement, c’est bien, mais « discretement ». Derrière cette phrase : une pression socialement acceptable, l’idée qu’allaiter est tabou, qu’il faut se cacher, planifier, rendre l’allaitement invisible. Cela culpabilise la maman, la prive d’un acte naturel, et ajoute de la contrainte à un moment déjà chargé émotionnellement.

5. « Le lait maternel c’est bien, mais c’est moins pratique — tu vas finir par craquer »

Cette phrase, souvent dite avec empathie, sous‑entend que l’allaitement est un choix difficile, transitoire, temporaire — comme si c’était un pis‑aller. Pour une maman engagée, cela minimise son effort, banalise le lien mère‑enfant, et peut semer le doute sur ses motivations.

6. « Il/elle n’a pas assez mangé, regarde comme il/elle pleure — ton lait n’est pas suffisant »

Un des plus blessants qu’on puisse entendre quand on allaite : remettre en cause la capacité de sa mère à nourrir son bébé. Cela joue sur la culpabilité, l’insécurité, la peur que bébé ne soit pas assez nourri… Alors que pleurs, agitation, sommeil, inconfort peuvent avoir mille causes, et pas seulement la faim. Ce type de commentaire fragilise, insinue un doute infondé, blesse.

7. « Tu allaites encore la nuit ? Pauvre toi… tu vas te ruiner physiquement »

Le manque de sommeil, l’épuisement, la fatigue postpartum sont réels. Mais cette phrase, souvent bien intentionnée, culpabilise et culpabilise doublement : on se sent obligée de justifier son choix, de se remettre en cause, de prévoir une “fin vraie”. Pourtant, certaines mamans font le choix d’un allaitement prolongé — et il n’y a rien de honteux à ça.

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8. « L’allaitement, c’est bon pour le bébé — mais l’alimentation, le biberon, c’est plus pratique pour toi »

Cette injonction douce à la praticité peut faire douter, culpabiliser, culpabiliser encore. Elle ramène l’allaitement à un compromis entre confort, engagement et sacrifices. Elle postule que la maman devrait renoncer au sein pour “faciliter la vie” — comme si son confort passait forcément avant le lien, le bien-être, le sentiment de maternité.

9. « Tu vas reprendre le travail ? Ton allaitement va ruiner ta carrière / ta liberté »

Quand vient l’heure de retourner au travail ou de reprendre une activité, certains glissent cette phrase : allaiter + travailler = mission impossible, sacrifice durable. Elle fabrique un dilemme : carrière ou maternité. Elle fait douter la maman de ses capacités à concilier les deux, culpabilise, met de la pression.

10. « Tu pourrais donner le sein un peu moins — pour le sevrage / pour le bien du bébé »

Ce conseil pas demandé sonne comme un jugement : l’idée qu’il faudrait “arrêter doucement”, “modérer”, “économiser” le lait. Il implique que l’allaitement à la demande est excessif, inadapté, mal pensé. Pour une maman qui fait un choix assumé, cela crée un conflit entre ses convictions et les attentes extérieures.


Pourquoi ces phrases pèsent — même si elles viennent de proches

  • Elles entretiennent la culpabilité : la maman se remet en question, doute de sa légitimité, de son choix.

  • Elles remettent en cause son intimité : l’allaitement est intime, naturel — devoir l’expliquer ou se justifier, c’est l’exposer à un regard extérieur souvent mal placé.

  • Elles créent un sentiment d’insécurité : face au regard des autres, la maman peut douter de la qualité de son lait, de son engagement, de son équilibre.

  • Elles ignorent le choix personnel : allaiter, c’est un choix — pas un dogme. Chaque mère, chaque famille a ses raisons, son rythme, ses priorités. Ces remarques le minimisent ou le jugent.

  • Elles pèsent sur le moral et l’estime de soi : à force d’entendre ces commentaires, l’allaitement, qui devrait être un moment de douceur, d’intimité et de lien, peut devenir source de stress, de culpabilité, de pression.


Que dire — ou ne pas dire — quand on s’adresse à une maman qui allaite

Si vous êtes proche d’une maman, amie, sœur, collègue, gardez en tête ces principes :

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  • Respectez la liberté du choix : vous n’avez pas à juger, à interroger, à conseiller sans y être invitée.

  • Exprimez de la bienveillance : un simple « Tu gères, bravo » vaut mieux qu’un « Mais tu continues encore ? ».

  • Offrez du soutien concret : un peu de repos, de l’écoute, un bon repas, un peu d’aide — c’est souvent ce qui manque le plus.

  • Mettez-vous à sa place : l’allaitement, c’est intense, exigeant, intime. Le confort, la reconnaissance, le respect sont essentiels.

  • Toujours demander avant de donner un conseil, surtout si c’est un commentaire sur la durée, l’intensité, les choix liés à l’allaitement.


Un mot d’encouragement pour les mamans

Si vous allaitez — ou l’avez allaité —, sachez que votre choix mérite respect, soutien et admiration. Chaque tétée, chaque nuit levée, chaque doute, chaque victoire, chaque câlin, c’est un pas de plus dans l’aventure unique qu’est la maternité. Vous n’avez pas à justifier, à défendre, à prouver. Vous avez le droit de faire ce qui vous semble juste, pour vous et votre bébé.

Vos seins sont votre force, votre patience est une preuve d’amour, votre instinct est précieux. Vous ne devez rien accepter de ce qui vous met mal à l’aise. Vous méritez de la douceur, du calme, du respect — et la paix pour vivre votre allaitement en confiance.

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