Covid-19 : Faut-il réellement s'inquiéter du variant « Frankenstein » ?
Par Léo Martinet
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L'émergence d'un nouveau variant du Covid-19 connu sous le nom de « Frankenstein » suscite des inquiétudes à l'échelle mondiale. Avec l’Organisation mondiale de la santé signalant sa croissance rapide, il est temps d'examiner de près ce que cela signifie pour notre santé.
Une hausse des cas à surveiller
À l'approche de l'automne, les cas de Covid-19 augmentent de manière inquiétante. Selon Santé publique France, le nombre de passages aux urgences pour suspicion d’infection au Covid-19 a enregistré une hausse de 37 % parmi la population adulte durant la semaine du 15 au 21 septembre. Le taux d’incidence du virus a lui aussi grimpé, passant de 38 à 49 cas pour 100 000 habitants.
L'OMS a mis en lumière le variant XFG, surnommé Frankenstein, affirmant qu'il connaît une progression rapide par rapport aux autres variants en circulation. La question qui se pose alors est : doit-on céder à l’inquiétude face à cette nouvelle menace virale ?
Le profil du variant « Frankenstein »
Le variant Frankenstein représente une hybridation de plusieurs souches du virus, en particulier un dérivé du variant Omicron. Identifié comme faisant partie des variants sous surveillance, il a été largement détecté dans plusieurs pays d’Asie du Sud-Est, accompagnant une augmentation des cas et des hospitalisations.
Cependant, les données actuelles ne montrent pas que ce variant engendre des formes plus graves de la maladie ou qu’il soit associé à un taux de mortalité supérieur à celui des variants précédents. L’OMS souligne que la situation doit être suivie de près, mais elle rassure : « les données actuelles n’indiquent pas que ce variant entraîne une forme plus grave ou des décès que les autres variants en circulation ».
Évaluation des risques
Selon l'OMS, le risque supplémentaire que pose le variant XFG pour la santé publique est considéré comme faible à l’échelle mondiale. D’après les études disponibles, les vaccins contre le Covid-19 approuvés actuellement devraient continuer à offrir une protection efficace, que ce soit contre les formes symptomatiques ou graves de ce variant.
Les autorités sanitaires recommandent de ne pas céder à la panique. La campagne vaccinale, qui débutera le 14 octobre, se concentre sur les groupes à risque, notamment les personnes âgées de plus de 65 ans, les immunodéprimés et les femmes enceintes, ainsi que leurs entourages.
Vigilance mais pas d'affolement
L’émergence du variant Frankenstein nous rappelle que la vigilance reste de mise face à la pandémie. Toutefois, les informations actuelles, corroborées par l’OMS, suggèrent que nous ne devons pas céder à la peur. La vaccination continue d'être un outil crucial dans notre lutte contre le Covid-19. En restant informés et en nous protégeant par la vaccination, nous pouvons traverser cette période avec prudence sans pour autant céder à l'inquiétude.
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