Quelle est la différence entre paracétamol et ibuprofène ?
Par Catherine Duchamps
Publié le

Sommaire
Paracétamol et ibuprofène font partie des médicaments les plus fréquemment utilisés pour traiter la douleur et la fièvre. Disponibles sans ordonnance, ils sont présents dans de nombreuses armoires à pharmacie et sont souvent proposés en première intention pour des maux du quotidien : maux de tête, douleurs musculaires, règles douloureuses, fièvre liée aux infections.
Le mode d’action
Le paracétamol : un antalgique et antipyrétique
Le paracétamol agit essentiellement en réduisant la sensation de douleur (antalgique) et en abaissant la fièvre (antipyrétique). Il agit sur le système nerveux central en bloquant certains médiateurs de la douleur et de la fièvre.
Il n’a pas d’effet anti-inflammatoire significatif, ce qui le distingue de l’ibuprofène.
L’ibuprofène : un anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS)
L’ibuprofène appartient à la famille des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS). Il soulage la douleur, fait baisser la fièvre et possède également un effet anti-inflammatoire. Il agit en inhibant la production de prostaglandines, substances impliquées dans l’inflammation, la douleur et la fièvre.
Les bienfaits et dangers du paracétamol
Les indications préférentielles
Quand privilégier le paracétamol
Le paracétamol est recommandé pour :
Les douleurs légères à modérées (maux de tête, douleurs dentaires, douleurs musculaires)
La fièvre
Les douleurs chez les enfants, les femmes enceintes et allaitantes, sous contrôle médical
Il est particulièrement indiqué en cas de contre-indication aux anti-inflammatoires ou de troubles digestifs.
Quand privilégier l’ibuprofène
L’ibuprofène est plus adapté pour :
Les douleurs d’origine inflammatoire (entorses, tendinites, arthrite, douleurs menstruelles importantes)
Les douleurs musculaires ou articulaires après un traumatisme
Les états fébriles avec composante inflammatoire
Cependant, il doit être utilisé avec précaution chez certaines personnes, comme celles souffrant de troubles digestifs, rénaux ou cardiovasculaires.
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Les contre-indications et précautions
Les précautions avec le paracétamol
Le paracétamol est bien toléré, mais son surdosage peut être toxique pour le foie. Il est donc crucial de respecter les doses maximales recommandées et de surveiller les prises en cas d’association avec d’autres médicaments contenant du paracétamol.
Les précautions avec l’ibuprofène
L’ibuprofène présente davantage de contre-indications :
Troubles digestifs (ulcère, gastrite)
Insuffisance rénale
Insuffisance cardiaque
Certaines pathologies cardiovasculaires
Dernier trimestre de la grossesse
Il doit être pris de préférence au cours des repas pour limiter le risque d’effets secondaires digestifs.
Quand ne pas prendre de l'ibuprofène ?
Les associations possibles
Peut-on les combiner ?
Dans certains cas spécifiques et sur avis médical, le paracétamol et l’ibuprofène peuvent être alternés pour mieux contrôler la fièvre ou la douleur. Cependant, cette stratégie doit toujours être encadrée pour éviter les risques de surdosage et de mauvaise tolérance.
Le paracétamol et l’ibuprofène sont deux médicaments efficaces mais complémentaires. Le paracétamol est idéal pour les douleurs courantes et la fièvre sans composante inflammatoire, tandis que l’ibuprofène sera plus efficace en cas de douleur d’origine inflammatoire. Le choix dépendra donc du type de douleur et du profil de la personne. En cas de doute ou de pathologie particulière, il est toujours recommandé de demander conseil à un professionnel de santé.
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