Comment bien désosser un poulet ?
Par Béatrice Langevin
Publié le

Sommaire
Apprenez à désosser un poulet facilement : étapes détaillées, conseils pratiques, astuce pro et usages des morceaux pour une cuisine maison plus économique.
Désosser un poulet soi-même est une technique culinaire qui peut impressionner, mais elle reste tout à fait accessible avec un peu de méthode. Ce savoir-faire présente de nombreux avantages : meilleure maîtrise des morceaux, récupération des os pour un bouillon maison, et surtout une grande polyvalence en cuisine.
Que ce soit pour réaliser une farce, une ballottine, des aiguillettes ou simplement pour optimiser l’achat d’un poulet entier, apprendre à le désosser proprement peut transformer une simple volaille en plusieurs préparations savoureuses.
Pourquoi apprendre à désosser un poulet ?
Acheter un poulet entier est souvent plus économique que des découpes individuelles, tout en offrant davantage de possibilités culinaires.
En désossant le poulet soi-même, on peut récupérer la carcasse pour en faire un bouillon maison riche en goût, conserver les filets intacts pour une cuisson rapide, ou utiliser les cuisses désossées pour une farce roulée ou une cuisson à la plancha.
En prime, désosser un poulet permet de mieux comprendre sa structure, d’éviter le gaspillage et de personnaliser les découpes selon les recettes envisagées.
Le matériel indispensable
Pour désosser un poulet dans de bonnes conditions, il est essentiel de disposer :
d’un couteau bien aiguisé, de préférence un couteau à désosser à lame fine et légèrement courbée,
une planche à découper propre et stable est également recommandée,
il est utile d’avoir un linge humide sous la planche pour éviter qu’elle ne glisse pendant la découpe,
un torchon propre ou du papier absorbant à portée de main permet d’essuyer régulièrement ses mains et son matériel pour un geste plus précis.
Les étapes pour désosser un poulet entier
Commencer par retirer les cuisses en incisant la peau qui les relie au coffre.
Dégager l’articulation de la hanche en fléchissant la cuisse, puis séparer proprement l’os. Répéter l’opération de l’autre côté.
Poursuivre avec les ailes en les découpant au niveau de l’articulation. Elles peuvent être laissées en place si elles doivent servir de finition pour la présentation du plat, ou retirées pour un désossage complet.
Ensuite, inciser délicatement de part et d’autre du bréchet (l’os central du sternum) pour détacher les filets. Glisser la lame contre la cage thoracique pour suivre au plus près la courbe des os sans entamer la chair.
Une fois les filets retirés, retourner le poulet et dégager la peau du dos. En glissant la lame entre la peau et les os, on parvient à retirer progressivement l’ensemble de la carcasse.
Les plus expérimentés parviennent à désosser un poulet entier sans l’ouvrir entièrement, en conservant la peau intacte pour la farcir.
Conseils pour un désossage propre et efficace
Il est essentiel de toujours travailler avec un couteau bien affûté. Un couteau émoussé augmente le risque de dérapage et de blessures, en plus de déchirer la chair. Il est aussi important de garder un rythme régulier, sans précipitation, en suivant les articulations plutôt que de forcer sur les os.
L’idéal est de toujours tirer légèrement sur la viande pour faire apparaître les lignes de séparation naturelles. Les articulations doivent être fléchies, non coupées directement, pour éviter de briser les os ou de produire des éclats.
Astuce inédite : préchauffer légèrement le poulet pour faciliter la découpe
En laissant le poulet reposer à température ambiante pendant vingt à trente minutes avant le désossage, la chair se détend légèrement et les membranes deviennent plus souples. Cela facilite la découpe, rend les gestes plus précis et limite les pertes. Il ne faut toutefois pas dépasser une heure hors du froid, pour éviter tout risque sanitaire.
Une compétence utile, accessible et économique
Savoir désosser un poulet est une technique culinaire aussi utile qu'économique. Elle permet de mieux valoriser la volaille, d’adapter les morceaux aux recettes, et d’enrichir sa cuisine maison avec un bouillon artisanal ou des découpes personnalisées.
Avec un peu de pratique, cette opération devient un geste courant, au service de plats plus variés et savoureux. Une fois la méthode assimilée, on prend même plaisir à travailler la volaille soi-même, en maîtrisant la qualité et la provenance de chaque préparation.
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