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Pourquoi mange-t-on plus le soir sans s’en apercevoir ?
Minceur
Par Thomas Sanchez
Publié le
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Vous avez mangé équilibré toute la journée, vous n’aviez pas particulièrement faim… et pourtant, le soir venu, impossible de résister. Un apéro improvisé, des portions un peu plus généreuses, un carré de chocolat qui en appelle un autre… et sans vraiment y penser, vous vous retrouvez à manger beaucoup plus que prévu. Ce scénario vous parle ? Rassurez-vous, vous n’êtes pas seul(e). Manger plus le soir sans s’en rendre compte est un comportement très courant. Mais pourquoi ? Et surtout, comment l’éviter sans tomber dans la restriction ?
1. Parce que la pression retombe enfin
La journée, nous sommes souvent pris dans un rythme soutenu : travail, enfants, transports, responsabilités… Le cerveau est en action, sous tension. Arrivé le soir, tout retombe. Et avec cette détente, le besoin de réconfort surgit. Pour beaucoup, manger devient alors une compensation émotionnelle, un moment pour relâcher la pression.
Ce qu’on peut faire :
Créez un nouveau rituel apaisant pour remplacer l’alimentation automatique : une douche chaude, une balade, un moment de lecture, une tisane devant une série… Redonnez au soir sa fonction de pause, sans passer uniquement par la nourriture.
2. Parce qu’on a accumulé de la restriction dans la journée
Le piège classique : vous mangez très peu le matin, un déjeuner rapide, pas ou peu de collation… Résultat ? Le soir, la faim explose. Votre corps réclame ce qu’il n’a pas eu dans la journée, et vous perdez le contrôle plus facilement. Ce n’est pas un manque de volonté, c’est une réaction biologique normale.
Ce qu’on peut faire :
Répartissez mieux vos apports : un bon petit déjeuner, un déjeuner complet, une collation l’après-midi. Ainsi, le dîner devient un repas normal, pas un rattrapage.
3. Parce que le soir, on mange devant un écran
Combien de fois avez-vous mangé en regardant la télé ou votre téléphone ? Ce réflexe hyper courant perturbe les signaux de satiété. Le cerveau est distrait, il ne “voit” pas ce qu’il mange. Résultat : on continue à manger même quand on n’a plus faim.
Ce qu’on peut faire :
Essayez de manger sans écran, ou au moins en conscience : posez vos couverts, mâchez lentement, savourez chaque bouchée. Cela change tout… et on mange moins.
4. Parce que c’est un moment social et convivial
Le soir, on se retrouve souvent en famille ou entre amis. C’est le moment des échanges, de la détente, parfois des apéros prolongés… et sans s’en apercevoir, on mange davantage, parce que l’ambiance est agréable. C’est normal, mais cela peut devenir problématique si cela se répète trop souvent.
Ce qu’on peut faire :
Mettez l’accent sur les échanges plus que sur les plats. Proposez des alternatives plus légères (crudités à l’apéro, légumes grillés, desserts fruités). Et surtout : écoutez vos sensations, même en bonne compagnie.
5. Parce que la fatigue brouille les signaux
La fatigue du soir peut être confondue avec la faim. Votre corps réclame du repos, mais vous le comprenez comme une envie de manger. Et quand on est fatigué, on a aussi moins de vigilance face aux excès : le fameux “tant pis pour ce soir”.
Ce qu’on peut faire :
Identifiez vos vrais signaux : est-ce de la faim, ou juste une envie ? Un bon sommeil, une routine apaisante et une meilleure écoute de soi permettent de ne pas tomber dans le grignotage systématique.
Manger plus le soir est souvent un mélange d’émotions, de fatigue, de rattrapage et d’automatismes. Ce n’est pas une faute, ni un manque de volonté : c’est un signal qu’il est temps de reprendre le lien avec vos besoins réels.
Bonne nouvelle ? Il n’est pas nécessaire de se priver ou de culpabiliser. Il suffit souvent de rééquilibrer la journée, ralentir le rythme du soir, et se reconnecter à soi-même pour retrouver un rapport plus serein à l’alimentation nocturne.
Alors ce soir, si vous commenciez par respirer, écouter votre corps… et savourer vraiment ce que vous mangez ?
Merci pour votre retour.
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