10 signes que vous souffrez d’orthorexie
Par Catherine Duchamps
Publié le

Sommaire
- Vous passez un temps démesuré à planifier vos repas
- Vous éliminez de plus en plus d’aliments jugés "mauvais"
- Vous ressentez une grande culpabilité après avoir dévié
- Vous ressentez une satisfaction démesurée à contrôler votre alimentation
- Vous avez des difficultés à manger à l’extérieur
- Vous passez beaucoup de temps à analyser les étiquettes
- Vous ressentez de l’anxiété face à la nourriture dite "impure"
- Vous cherchez en permanence des informations sur la nutrition
- Vous ressentez un mal-être physique malgré une alimentation "saine"
- Vos proches s’inquiètent de votre comportement alimentaire
Manger sainement est un objectif que beaucoup de personnes partagent aujourd’hui. Cependant, lorsque cette quête de l’alimentation parfaite devient une obsession et prend une place excessive dans le quotidien, elle peut se transformer en orthorexie. Ce trouble alimentaire, encore peu connu, consiste en une fixation excessive sur la qualité des aliments, au détriment du bien-être psychologique et social. Comment reconnaître les signes de cette dérive ? Voici dix indicateurs qui peuvent révéler une tendance à l’orthorexie.
Vous passez un temps démesuré à planifier vos repas
Une obsession de l’organisation alimentaire
Si vous passez la majorité de votre temps à prévoir, calculer et anticiper chacun de vos repas pour qu’ils soient parfaitement sains, cela peut être un premier signal. La planification devient alors une source d’anxiété plutôt qu’un simple outil d’organisation.
Une perte de spontanéité
Cette obsession peut vous empêcher de profiter de repas improvisés ou de partager des moments conviviaux avec vos proches, par peur de sortir de votre cadre alimentaire strict.
L'orthorexie : l'obsession des calories
Vous éliminez de plus en plus d’aliments jugés "mauvais"
Une restriction alimentaire excessive
Les personnes souffrant d’orthorexie excluent progressivement un nombre croissant d’aliments, considérés comme nocifs, même sans raison scientifique solide. Les groupes d’aliments bannis peuvent s’élargir au fil du temps, entraînant des carences nutritionnelles.
Un rétrécissement du plaisir de manger
La liste des aliments "autorisés" devient si restreinte qu’elle limite le plaisir gustatif et la variété alimentaire.
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Vous ressentez une grande culpabilité après avoir dévié
Une culpabilité envahissante
La moindre "entorse" à votre alimentation peut générer un sentiment intense de culpabilité, parfois accompagné d’autopunition, de compensations excessives ou de pensées négatives persistantes.
Une perte de bienveillance envers soi-même
Vous vous jugez sévèrement lorsque vous ne respectez pas vos propres règles alimentaires, ce qui entretient un cycle de stress et d’auto-dévalorisation.
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Vous ressentez une satisfaction démesurée à contrôler votre alimentation
Un sentiment de supériorité alimentaire
Certaines personnes souffrant d’orthorexie développent une sensation de fierté ou de supériorité lorsqu’elles suivent à la lettre leur régime strict, se sentant "meilleures" ou plus disciplinées que les autres.
Un besoin constant de validation
Cette satisfaction peut aussi s’accompagner d’un besoin d’être reconnu ou admiré pour sa rigueur alimentaire.
Vous avez des difficultés à manger à l’extérieur
Une anxiété sociale liée aux repas
Manger au restaurant, chez des amis ou lors d’événements peut devenir une source de stress intense. Vous pouvez avoir tendance à refuser des invitations ou à apporter votre propre nourriture, par peur de perdre le contrôle.
Une vie sociale impactée
Progressivement, ces restrictions peuvent vous isoler et nuire à votre vie sociale et familiale.
Vous passez beaucoup de temps à analyser les étiquettes
Une lecture compulsive des ingrédients
Vérifier systématiquement les étiquettes nutritionnelles, la provenance des produits ou les méthodes de production devient une habitude incontournable, qui vous empêche parfois d’acheter ou de consommer certains aliments.
Une méfiance excessive
Vous développez une grande méfiance envers l’industrie agroalimentaire et les produits transformés, même ceux considérés comme sains par la majorité.
Vous ressentez de l’anxiété face à la nourriture dite "impure"
Une peur irrationnelle des aliments "interdits"
Certains aliments deviennent source d’angoisse, comme le sucre, les matières grasses ou les additifs. Cette peur peut entraîner des comportements d’évitement extrême.
Une rigidité alimentaire croissante
Les règles que vous vous imposez deviennent de plus en plus strictes et tolèrent de moins en moins d’écarts.
Vous cherchez en permanence des informations sur la nutrition
Une quête obsessionnelle d’informations
Vous passez beaucoup de temps à consulter des blogs, des articles ou des vidéos sur la nutrition, toujours à la recherche de nouvelles règles alimentaires ou de conseils santé.
Une surcharge d’informations
Cette accumulation peut accentuer la confusion et renforcer votre besoin de contrôle, sans forcément améliorer votre bien-être.
Vous ressentez un mal-être physique malgré une alimentation "saine"
Des signes de carence ou de fatigue
Malgré une alimentation que vous considérez comme irréprochable, vous pouvez souffrir de fatigue, de troubles digestifs ou de déséquilibres liés à une alimentation trop restrictive.
Un corps en souffrance
Le corps envoie des signaux de mal-être que vous avez tendance à ignorer, convaincu que votre régime est bénéfique.
Vos proches s’inquiètent de votre comportement alimentaire
Un regard extérieur révélateur
Les remarques et les inquiétudes de vos proches sont souvent les premiers signaux d’alerte. Ils peuvent remarquer une rigidité, un isolement ou une perte de plaisir qui vous échappent.
Un déni fréquent
Les personnes souffrant d’orthorexie ont parfois du mal à reconnaître le problème, pensant simplement qu’elles adoptent une alimentation saine.
L’orthorexie peut sembler à première vue être une recherche de santé, mais lorsqu’elle devient excessive et rigide, elle peut nuire autant au bien-être mental qu’à la santé physique. Si vous vous reconnaissez dans plusieurs de ces signes, il peut être utile d’en parler avec un professionnel de la santé ou un psychologue spécialisé dans les troubles du comportement alimentaire. Manger sainement doit rester une source de plaisir et d’équilibre, et non une contrainte ou une source de souffrance.
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