Cancer du vagin : les premiers symptômes
Par Catherine Duchamps
Publié le

Sommaire
Le cancer du vagin est une maladie rare, représentant moins de 2 % des cancers gynécologiques. Il touche principalement les femmes de plus de 60 ans, mais peut également survenir plus tôt, notamment en présence de certains facteurs de risque. Parce qu’il évolue souvent de manière silencieuse, il est essentiel de connaître les signes qui doivent alerter. Un diagnostic précoce permet une prise en charge plus efficace et améliore les chances de guérison. Voici les symptômes à surveiller et les démarches à suivre en cas de doute.
Comprendre ce qu’est le cancer du vagin
Une tumeur maligne des tissus vaginaux
Ce cancer se développe dans les cellules du revêtement du vagin. Il peut s’agir d’un carcinome épidermoïde (le plus fréquent) ou, plus rarement, d’un adénocarcinome. Il peut également être secondaire, c’est-à-dire provenir d’un autre cancer gynécologique.
Des facteurs de risque à connaître
L’infection à papillomavirus humain (HPV), un antécédent de dysplasie cervicale, un traitement au diéthylstilbestrol (DES) in utero, ou encore une baisse d’immunité sont autant de facteurs pouvant favoriser l’apparition de ce cancer.
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Les signes précoces à ne pas ignorer
Des pertes vaginales inhabituelles
L’un des premiers signes peut être la présence de pertes vaginales anormales : abondantes, malodorantes ou teintées de sang. Elles doivent inciter à consulter, surtout si elles persistent sans cause apparente.
Des saignements en dehors des règles
Des saignements vaginaux après la ménopause, entre les règles, ou après un rapport sexuel sont des signaux d’alerte importants. Ils ne sont pas forcément liés à un cancer, mais doivent être évalués par un professionnel de santé.
Une douleur pelvienne persistante
Des douleurs dans le bas-ventre, dans le bassin ou au niveau vaginal peuvent être le signe d’une inflammation ou d’une lésion cancéreuse. Leur persistance ou leur intensité doit être prise au sérieux.
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Les symptômes plus avancés
Difficultés à uriner ou à déféquer
Lorsque la tumeur évolue, elle peut comprimer les organes voisins, entraînant des troubles urinaires (brûlures, besoin fréquent, douleurs) ou digestifs (constipation, sensation de gêne rectale).
Une masse ou un inconfort vaginal
Certaines femmes ressentent une masse, une pression ou une gêne à l’intérieur du vagin. Ce symptôme peut apparaître tardivement, mais il est important de ne pas le minimiser.
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Fatigue et perte de poids inexpliquées
Comme pour d’autres cancers, une fatigue persistante et une perte de poids non volontaire peuvent accompagner l’évolution de la maladie. Ces signes généraux doivent être analysés dans leur contexte.
Quand consulter et que faire en cas de doute ?
Un examen gynécologique indispensable
Dès l’apparition de l’un de ces symptômes, il est recommandé de consulter un gynécologue pour un examen complet. Le professionnel pourra réaliser un frottis, une colposcopie ou une biopsie si nécessaire.
Un dépistage régulier utile
Même si le cancer du vagin n’est pas l’objet d’un dépistage organisé, les frottis réalisés régulièrement permettent parfois de détecter des anomalies précoces, surtout chez les femmes à risque.
Le cancer du vagin étant souvent asymptomatique à ses débuts, il est crucial de rester attentive aux signaux inhabituels que peut envoyer son corps. Des pertes, des saignements ou des douleurs inexpliquées ne doivent jamais être ignorés. Une consultation rapide permet un diagnostic plus précoce, essentiel pour une prise en charge efficace. Être à l’écoute de son corps, maintenir un suivi gynécologique régulier et se protéger contre les infections à HPV sont les meilleurs moyens de prévention.
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