Comment perdre du poids quand on est immobilisé ?
Par Béatrice Langevin
Publié le

Sommaire
Une blessure, une opération, une maladie ou une condition chronique peuvent entraîner une période d'immobilisation, temporaire ou prolongée. Lorsque le corps ne peut plus bouger comme avant, maintenir son poids ou amorcer une perte devient un véritable défi. Et pourtant, il est tout à fait possible de prendre soin de son équilibre alimentaire et de préserver sa silhouette même en étant contraint au repos. Cela demande quelques ajustements, de la patience et beaucoup de bienveillance envers soi-même. Voici des pistes concrètes pour vous aider à perdre du poids de façon saine, même sans activité physique intense.
Adapter son alimentation à une dépense énergétique réduite
Réduire légèrement les portions, sans se priver
L’immobilisation réduit la dépense calorique globale. Il n’est donc pas nécessaire de manger autant qu’en période d’activité physique. Cela dit, il ne s’agit pas de se restreindre excessivement, mais d’adapter ses apports à ses nouveaux besoins. Réduire les portions, en particulier les féculents et les matières grasses, peut suffire à rééquilibrer l’apport énergétique.
Privilégier les aliments rassasiants
Les aliments riches en fibres et en protéines favorisent la satiété et évitent les fringales :
Légumes frais ou cuits à chaque repas
Légumineuses, céréales complètes
Œufs, yaourts nature, fromage blanc, tofu
Limiter les aliments ultra-transformés
Même en période de convalescence, il est essentiel de limiter les sucres ajoutés, les snacks industriels et les produits trop salés. Ces aliments, peu rassasiants et caloriques, peuvent freiner la perte de poids.
10 conseils pour reprendre le sport en douceur
Maintenir un rythme alimentaire régulier
Garder 3 repas par jour
Même sans grande dépense d’énergie, il est important de conserver un rythme structuré : petit-déjeuner, déjeuner, dîner. Cela permet de mieux gérer la faim et d’éviter les grignotages.
Éviter de manger par ennui ou frustration
L’immobilisation peut générer du stress, de l’ennui ou de la frustration. Il est essentiel de distinguer la faim réelle de la faim émotionnelle. Occupez vos mains et votre esprit : lecture, méditation, création manuelle, musique…
Douleurs : faut-il appliquer du chaud ou du froid ?
Stimuler son métabolisme malgré l’immobilité
Faire travailler les muscles autrement
Si vous êtes immobilisé partiellement (jambe ou bras), certaines parties du corps peuvent rester actives. Des exercices doux, de respiration ou de contraction musculaire statique (gainage, étirements passifs) peuvent aider à entretenir le tonus.
Se mobiliser dès que possible
Dès que votre état le permet (avec l’accord d’un professionnel de santé), toute activité, même légère, contribue à relancer la circulation et le métabolisme. Le simple fait de s’asseoir plutôt que rester allongé est déjà bénéfique.
Faut-il prendre une assurance quand on fait du sport ?
Prendre soin de son sommeil et de son moral
Un bon sommeil pour mieux réguler l’appétit
Un sommeil de qualité aide à équilibrer les hormones de la faim et de la satiété (leptine et ghréline). Favorisez un rythme de coucher régulier, évitez les écrans avant de dormir et créez un environnement apaisant.
Cultiver une relation apaisée avec son corps
Pendant une période d’immobilisation, il est essentiel de faire preuve de douceur envers soi-même. Le corps traverse une épreuve, et la priorité est la santé. La perte de poids peut se faire lentement, sans pression. Chaque petit pas compte.
Se faire accompagner si besoin
L’aide d’un professionnel
Une diététicienne ou un nutritionniste peut vous aider à adapter votre alimentation à votre situation spécifique, tout en respectant vos goûts, vos besoins médicaux et votre niveau d’autonomie.
Le soutien psychologique
Si l’immobilisation impacte fortement le moral ou les comportements alimentaires, un accompagnement psychologique peut vous aider à traverser cette période plus sereinement.
Être immobilisé ne signifie pas qu’on doit renoncer à son bien-être ou à ses objectifs de poids. Avec une alimentation équilibrée, une bonne écoute de ses sensations et un environnement favorable, il est tout à fait possible de progresser en douceur. Le plus important reste d’adopter une démarche bienveillante, tournée vers la santé, le confort et l’autonomie retrouvée.
Donnez-nous votre avis !
Envoyer mon avisMerci pour votre retour.