Comment savoir si on est allergique au pollen ?
Par Catherine Duchamps
Publié le

Sommaire
- 1. Symptômes typiques d’une allergie au pollen 🌸
- 2. Les différences entre simple rhume et allergie 🤒
- 3. Testez votre ressenti avant de consulter
- 4. Les examens médicaux pour confirmer l’allergie 🩺
- 5. Que faire si le diagnostic est positif ?
- 6. Mesures naturelles et de bon sens
- Repérer l’allergie au pollen et y réagir en confiance
Le printemps est revenu, la nature s’éveille… et vous commencez à éternuer ? Le nez picote, les yeux brûlent, la gorge gratte ? Tous ces signes peuvent faire craindre une allergie au pollen. Mais comment être sûr ? Entre sensibilités passagères et vraie allergie, le chemin vers un diagnostic clair peut sembler long. Cet article vous guide pas à pas : symptômes, auto-évaluation, tests à envisager, et astuces pour mieux vivre la saison sans renoncer à profiter de l’extérieur.
1. Symptômes typiques d’une allergie au pollen 🌸
Voici les signes les plus fréquents :
Nez qui coule ou éternuements fréquents, notamment dès lors que les fenêtres sont ouvertes
Démangeaisons ou rougeurs des yeux, gonflement, larmoiements
Prise de céphalées ou fatigue, reflet de la gêne respiratoire
Gorge irritée, toux sèche, parfois accompagnée d’une sensation de chatouillement
Ces symptômes reviennent chaque printemps ou été, sur plusieurs jours voire semaines, et impactent réellement votre quotidien. Si c’est votre cas, l’allergie au pollen est probable.
2. Les différences entre simple rhume et allergie 🤒
Les similitudes entre rhume et allergie sont nombreuses : nez bouché, toux, fatigue… mais quelques différences clés :
Temps d’apparition : l’allergie débute souvent dès l’exposition au pollen, tandis que le rhume arrive progressivement.
Durée : une allergie dure tant que la saison se prolonge. Le rhume dure généralement moins de deux semaines.
Température : les allergies n’entraînent pas de fièvre. Le rhume peut être accompagné d’un peu de fièvre.
Saison : les allergies au pollen reviennent chaque année entre mars et septembre, selon les régions.
Ces indices aident à orienter votre réflexion avant de consulter.
3. Testez votre ressenti avant de consulter
Avant de consulter, vous pouvez faire un simple journal des symptômes :
Quand apparaissent les signes ?
Quels sont les moments les plus intenses ?
Avez-vous ressenti une amélioration en intérieur, fenêtres fermées ?
Utilisez-vous des antihistaminiques ou spray nasal ? À quel effet ?
Ce suivi aide à décrire clairement votre situation au médecin ou allergologue. Il permet aussi d'explorer d'autres déclencheurs possibles : acariens, animaux, champignons…
4. Les examens médicaux pour confirmer l’allergie 🩺
Pour confirmer, trois options efficaces :
Test cutané (prick test) : quelques gouttes d’extrait de pollen sont mises sur l’avant-bras, puis piquées. En 15 à 20 min, une réaction locale similaire à une piqûre d’insecte confirme la sensibilité.
Analyse de sang (IgE spécifiques) : mesure les anticorps dirigés contre certains pollens. Utile si les tests cutanés sont impossibles.
Patchs ou examens complémentaires : en cas de forme mixte (allergie respiratoire et alimentaire liée).
Un bilan complet permet de déterminer les pollens responsables (graminées, bouleau, ambroisie…) et d’adapter la prise en charge.
5. Que faire si le diagnostic est positif ?
Une fois la confirmation en main, plusieurs solutions existent :
Éviter autant que possible le contact avec les pollens : fermer les fenêtres aux heures de pointe, porter des lunettes, changer ses vêtements après être sorti.
Médicaments : antihistaminiques oraux, sprays nasaux à corticoïdes, collyres… prescrits selon la sévérité.
Hygiène adaptée : douche le soir, changer les draps une fois par semaine, aspirer avec filtre HEPA.
Immunothérapie allergénique : vaccin contre le pollen (désensibilisation par voie sublinguale ou piqûres). Bien encadrée, elle peut réduire les symptômes à long terme.
Ces mesures, combinées, permettent de profiter davantage de la saison pollinique.
6. Mesures naturelles et de bon sens
Pour compléter les soins :
Air ambiant pur : utilisez un purificateur d’air avec filtres performants, fermez les fenêtres entre 5h et 10h, et en fin d'après-midi.
Alimentation anti-inflammatoire : oméga-3 (poissons gras), fruits rouges, légumes, curcuma…
Infusions apaisantes : camomille, tilleul… peuvent calmer la gorge et soutenir la respiration.
Activité physique douce : marche en forêt un jour sans pollen, yoga ou étirements bien tolérés.
Ces gestes au quotidien réduisent la charge pollinique et apaisent les symptômes sans recourir systématiquement aux médicaments.
Repérer l’allergie au pollen et y réagir en confiance
Si chaque printemps ressemble à une épreuve pour vos sinus, vos yeux ou votre respiration, il est probable que vous soyez allergique au pollen. Observer vos symptômes, tenir un journal et consulter un professionnel vous ouvriront la voie vers un diagnostic clair. Entre traitements, prévention et bonnes habitudes, vous pouvez considérablement réduire votre inconfort… et vivre la nature pleinement, même au printemps 😊
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