Manger tôt : la stratégie efficace pour une perte de poids durable
Par Thomas Sanchez
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Si vous pensiez que la quantité de nourriture que vous consommez était la clé de la perte de poids, il est temps de repenser votre approche ! Une étude espagnole récente révèle que l'heure à laquelle vous dînez joue un rôle tout aussi crucial dans votre désir de perdre du poids. En mangeant plus tôt dans la soirée, vous pourriez non seulement gérer votre appétit, mais également atténuer l'impact des gènes liés à l'obésité. Découvrons les résultats de cette recherche fascinante et comment cette simple stratégie peut transformer vos hábitos alimentaires.
Quand l’horloge des repas rencontre la génétique
L'étude ONTIME, menée auprès de 1 195 adultes en surpoids ou obèses, s'est penchée sur l'interaction entre l'heure des repas et la prédisposition génétique à l'obésité. Pendant 16 semaines, les chercheurs ont supervisé les participants, puis les ont recontactés en moyenne 12 ans plus tard. Ils visaient à comprendre comment le moment des repas pouvait influencer le poids corporel sur le long terme.
Les conclusions scientifiques
Les chercheurs ont établi que le moment auquel les repas sont pris est crucial pour maintenir un poids santé, ce qui représente un défi pour de nombreuses personnes. Leur étude, publiée dans la revue Obesity en 2025, met en lumière que :
- Chaque heure de retard au moment des repas est associée à un IMC (Indice de Masse Corporelle) plus élevé.
- Les participants qui mangeaient plus tard présentaient une prise de poids significative sur une période de 12 ans.
L'impact du décalage des repas sur l'IMC
Les scientifiques ont élaboré un score polygénique (PRS-BMI) basé sur plus de 900 000 marqueurs génétiques pour évaluer le risque d'obésité. Ils ont mesuré l’heure médiane des repas, c’est-à-dire le temps qui se situe entre le premier et le dernier repas de la journée. Les résultats ont été édifiants :
- Chaque heure de repas décalée plus tard représente une augmentation de 0,95 kg/m² de l'IMC initial.
- Après 12 ans, cette augmentation se traduit par un gain de 2,2 % du poids.
Un effet accentué chez les prédisposés
Particularité intéressante : les personnes présentant un risque génétique élevé d'obésité ont subi une augmentation beaucoup plus prononcée. En effet, chaque heure tardive leur coûtait environ 2,2 kg/m² d'IMC, ce qui représente une différence de plus de 3 kg/m² entre ceux qui mangent tôt et ceux qui mangent tard.
Les chercheurs notent que ces résultats soulignent l'importance de l'heure des repas, notamment chez les individus avec une forte prédisposition génétique à l'obésité.
Manger tôt : une recommandation précieuse pour les personnes à risque génétique
L'importance de réduire l'impact des gènes sur le poids serait particulièrement bénéfique pour ceux porteurs d'un terrain génétique favorable à l'obésité. Pour les individus ayant un risque génétique faible ou intermédiaire, l’étude n’a pas révélé de corrélations significatives.
Perspectives
Ces découvertes offrent une perspective nouvelle sur la gestion du poids, suggérant que des conseils nutritionnels personnalisés pourraient être mis en place. Manger plus tôt pourrait donc être non seulement une bonne pratique, mais un véritable outil thérapeutique pour ceux qui luttent contre l'obésité.
En intégrant cette stratégie simple et efficace dans votre quotidien, vous pourriez améliorer non seulement votre poids, mais aussi votre santé globale sur le long terme. Alors, pourquoi ne pas avancer votre dîner et profiter des avantages d'une alimentation préventive dès aujourd'hui ?
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