Olivia Charlet, micronutritionniste, nutrithérapeute et naturopathe, auteure du livre Je débute mon jeûne intermittent, a dévoilé la méthode la plus efficace à nos confrères de Top Santé.
On vous dit tout sur cette phobie d’être heureux !
Même si elle ne figure pas encore officiellement dans le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM-5), cette phobie intrigue plusieurs professionnels de la santé mentale qui réalisent des études pour la comprendre !
La chérophobie ou la peur d’être heureux
La chéro… quoi ? La chérophobie, la peur d’accéder au bonheur ! Eh oui. Alors que nous sommes nombreux à vouloir être heureux, en mettant toutes les chances de notre côté pour atteindre le bonheur, certaines personnes se tirent elles-mêmes une balle dans le pied et font l’inverse, autrement dit, tout pour ne pas être heureux et ainsi donc goûter au bonheur.
C’est ce qu’on appelle la « chérophobie ». Cette phobie, qui ne figure pas encore officiellement dans le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM-5), intrigue pourtant les professionnels de la santé mentale qui réalisent des études pour la comprendre.
Concrètement, une personne atteinte de chérophobie craint tellement d’être heureuse qu’elle évite toute pensée positive qui pourrait la conduire à l’épanouissement. Selon elle, le bonheur est éphémère et c’est en cela qu’elle le craint. L’idée que l’on peut être heureux, puis soudainement malheureux, l’effraie beaucoup.
Comment se soigner de la chérophobie ?
Toute personne peut être touchée par la chérophobie. Mais selon les professionnels de la santé mentale, certains profils sont plus à risque. Il s’agit des personnes introverties, mais aussi perfectionnistes, ou bien des personnes qui tentent de se protéger après avoir traversé des conflits, des drames ou des traumatismes.
Selon une étude publiée dans l’Indian Journal of Psychiatry en 2019, les personnes qui ont subi des traumatismes durant leur enfance sont plus sujettes à cette phobie. Les femmes qui ont subi des violences sexuelles par le passé sont aussi plus enclines à cette peur du bonheur.
Heureusement, il est possible de se défaire de la chérophobie en consultant un professionnel de la santé mentale, mais aussi en pratiquant la pleine conscience, une technique de relaxation qui peut aider à mieux comprendre et à gérer ses peurs intérieures.
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