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Un mouvement qui a de quoi révolter…
Depuis quelques temps, une nouvelle tendance a émergé sur les réseaux sociaux : celle d’être une tradwife. Que cela veut-il dire ?
Un retour en arrière
Elles sont partout sur les réseaux sociaux. Ces femmes âgées entre 25 et 35 ans, pour la plupart américaines ou anglaises, disent être des tradwives, soit des épouses traditionnelles en français.
Bien plus qu’une tendance 2.0, ces ménagères - ce sont elles qui se surnomment comme ça - sont au cœur d’un nouveau mouvement qui prend alors de plus en plus d’ampleur : le mouvement des tradwives.
Un mouvement qui inquiète…
Être une tradwife, c’est être une jeune femme mariée qui ne travaille pas et qui passe ses journées à faire la cuisine et à entretenir la maison en patientant que son mari rentre le soir du travail. C’est être une femme toujours très bien habillée et coiffée dans le but de plaire à son homme. C’est aussi être une femme croyante qui prône des valeurs ultra-conservatrices : celles d’être une bonne épouse pour son mari, qu’importe son bonheur.
Faut-il s’inquiéter ? Oui ! Car si ce mouvement a vu le jour aux États-Unis en 2016 (avec l'ascension de Donald Trump au pouvoir), il ne cesse de gagner aujourd’hui du terrain. Sur TikTok et Instagram, certaines influenceuses tradwives cumulent plus de 150 000 abonnés !
Quand on sait le combat qu’ont mené les femmes pour obtenir l'égalité au sein du foyer et au travail, et quand on voit l’énorme bond qu’on fait en arrière à cause de ce mouvement, il y a de quoi être révolté…
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