5 types de poisson qui augmentent naturellement la vitamine D
Par Léa Garneau
Publié le
Si vous cherchez à renforcer vos apports en vitamine D — cette vitamine essentielle au maintien d’os solides, à la bonne immunité et à la récupération musculaire — vous avez tout intérêt à intégrer certains poissons à votre alimentation. Les poissons gras et certains poissons “à fort potentiel” sont parmi les plus riches sources naturelles de vitamine D. Nous avons sélectionné cinq espèces à prioriser, avec les bénéfices associés, pour que vous puissiez nourrir votre corps intelligemment.
1. Le saumon sauvage
Le saumon (notamment sauvage) est un incontournable. Il contient une quantité élevée de vitamine D, bien supérieure à de nombreux autres aliments. Grâce à sa chair grasse, il combine aussi protéines de qualité, oméga‑3 et nutriments essentiels. En intégrant un filet de saumon dans votre repas 1 à 2 fois par semaine, vous donnez à votre corps un vrai avantage. Choisissez de préférence une cuisson douce (gril, vapeur) pour préserver les nutriments, et accompagnez‑le de légumes colorés pour un repas complet.
2. Le maquereau
Le maquereau est une option délicieuse et accessible pour booster votre vitamine D. Ce poisson gras contient lui aussi une dose intéressante de vitamine D et présente souvent un excellent rapport qualité‑prix. Il est parfait en version grillée, au four, mariné légèrement avec herbes et citron. Intégrer le maquereau une fois par semaine est une stratégie simple pour soutenir votre santé osseuse et votre immunité.
3. La truite arc‑en‑ciel (ou truite grasse)
Moins connue que le saumon mais tout aussi utile, la truite grasse est une très bonne source naturelle de vitamine D. Elle permet de varier les plaisirs et de ne pas se limiter à un seul poisson “star”. En version filet cuit au four avec un peu d’huile d’olive, des herbes fraîches, vous avez un plat léger, savoureux, et nutritif. Le fait de diversifier contribue également à éviter la monotonie et à profiter de différents profils nutritionnels.
4. Les sardines (en conserve ou fraîches)
Les sardines sont souvent sous‑estimées alors qu’elles sont riches en vitamine D, en calcium (grâce à leurs arêtes consommables) et en oméga‑3. En version conserve (à l’huile d’olive ou à l’eau), elles sont faciles à stocker et rapides à intégrer à vos repas : salade, tartines complètes, sandwich maison. Leur profil nutritionnel en fait un vrai “allié D” dans votre assiette. Attention simplement aux apports en sel selon la version.
5. Le hareng
Enfin, le hareng mérite clairement une place dans votre menu “vitamine D”. Ce poisson gras contient aussi une quantité significative de vitamine D et s’intègre aisément dans divers plats : en filets marinés, grillés, ou en salade froide. Il combine goût et bénéfice pour la santé. En l’intégrant régulièrement, vous nourrissez vos besoins vitaminiques tout en vous faisant plaisir.
Pourquoi ces poissons sont‑ils particulièrement bons pour la vitamine D ?
Ce sont tous des poissons gras, ce qui signifie qu’ils stockent dans leur chair plus de vitamine D — vitamine liposoluble naturellement présente dans les tissus gras des poissons exposés à la lumière du jour et au plancton. Ce sont donc des sources naturelles de qualité, contrairement à beaucoup d’aliments “fortifiés”. De plus, en mangeant ces poissons, vous bénéficiez également d’autres nutriments utiles : protéines complètes, oméga‑3, sélénium, vitamines du groupe B… Autrement dit, un plat riche qui fait du bien.
Comment les choisir et les cuire pour maximiser les bénéfices
Pour tirer le meilleur parti de ces poissons : privilégiez des versions “moins transformées” (filets frais ou conserves simples), limitez les fritures trop grasses, puis optez pour des cuissons légères : grillé au four, au barbecue, vapeur ou en papillote. Pensez à ne pas trop cuire : une surcuisson peut réduire la teneur en certains nutriments. Ajoutez un filet de citron ou des herbes fraîches pour rehausser sans charger en matières grasses. Enfin, variez les espèces dans la semaine pour profiter de textures et bénéfices différents.
Fréquence et portions recommandées
Une portion de poisson gras (environ 100 à 150 g) 1 à 2 fois par semaine est un bon repère pour intégrer de la vitamine D. Bien sûr, cela dépend de votre âge, de votre exposition au soleil, de vos besoins particuliers. Si vous êtes peu exposé(e) au soleil, ou en période d’automne/hiver, renforcer cette consommation fait tout particulièrement sens. En combinant avec des légumes, des féculents complets et une graisse végétale de qualité, votre repas devient équilibré et “vitamine D friendly”.
Quelques points de vigilance
Même s’il s’agit de poissons très intéressants, deux précautions à connaître : d’une part, le choix de la provenance (évitez les poissons de grande taille riches en métaux ou les zones polluées) ; d’autre part, l’équilibre global de votre alimentation. Manger ces poissons ne remplace pas l’ensemble d’un mode de vie sain (activité, sommeil, diversité alimentaire). Enfin, si vous souffrez de pathologies ou prenez des traitements, un professionnel de santé pourra vous aider à ajuster vos apports.
Pour booster naturellement votre vitamine D, mettez au menu saumon sauvage, maquereau, truite grasse, sardines et hareng. Ces poissons gras sont des alliés précieux pour votre immunité, vos os et votre bien‑être général. En les choisissant bien, en les cuisinant avec soin et avec plaisir, vous favorisez une alimentation nourrissante et consciente. Pourquoi ne pas planifier dès cette semaine un dîner “poisson vitaminé” ? Un filet de saumon ou une boîte de sardines bien accompagnée peut être votre “petit geste santé” du jour.
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