Comment gérer une gourmandise excessive ?
Par Béatrice Langevin
Publié le

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Grignoter sans faim, craquer régulièrement sur du sucré ou du salé, avoir du mal à s’arrêter dès qu’un aliment plaisir est à portée de main… Ces comportements sont fréquents, mais ils ne sont ni une fatalité, ni une preuve de manque de volonté. La gourmandise excessive peut s’expliquer par de nombreux facteurs : physiologiques, émotionnels, environnementaux… Apprendre à l’identifier, la comprendre et l’apprivoiser est la première étape pour retrouver une alimentation apaisée et naturelle.
Distinguer la vraie faim de l’envie de manger
Faim ou émotion ?
La faim est un besoin physiologique : elle apparaît progressivement, avec des signes physiques (gargouillements, baisse d’énergie, légère nervosité).
L’envie de manger, elle, est souvent liée à une émotion ou à une habitude : stress, ennui, fatigue, plaisir anticipé, besoin de récompense.
💡 Avant de manger, posez-vous cette question simple : est-ce que j’ai vraiment faim… ou est-ce que je cherche autre chose ?
Les causes fréquentes d’une gourmandise excessive
Des repas mal structurés
Des repas trop légers, trop espacés ou pauvres en protéines/fibres provoquent des fringales dans la journée, souvent comblées par des aliments sucrés ou gras.
👉 Des repas équilibrés et rassasiants limitent les envies incontrôlées.
Des émotions non exprimées
Manger devient parfois un refuge face :
à l’anxiété
à la fatigue mentale
au besoin de réconfort ou de détente
On parle alors d’alimentation émotionnelle, qui ne répond pas à la faim… mais à un besoin affectif.
La restriction excessive
Plus on se prive, plus la frustration grandit… et plus les craquages sont importants. Ce cycle bien connu finit par renforcer la culpabilité, et entretient le comportement.
💡 Chez CROQ, on ne parle jamais d’interdits. On parle de mesure, d’équilibre et de liberté alimentaire.
Les bonnes pratiques pour gérer la gourmandise sans se frustrer
Manger à heures régulières
Un rythme alimentaire stable (3 repas + 1 collation si besoin) permet de :
Stabiliser la glycémie
Éviter les pics de faim
Anticiper les moments de creux
Un corps bien nourri réclame moins de compensation.
Intégrer le plaisir au quotidien
Plutôt que de diaboliser les aliments « gourmands », intégrez-les consciemment :
Un carré de chocolat après le repas
Un goûter équilibré (fruit + chocolat + oléagineux)
Une part de dessert faite maison, de temps en temps
👉 Le plaisir assumé évite les débordements incontrôlés.
Écouter ses signaux corporels
Apprenez à repérer :
La satiété (stop à 80 % de remplissage)
Le besoin réel de manger
Les moments où l’envie est davantage liée à une émotion
Cela demande un peu de pratique, mais avec le temps, cela devient un réflexe précieux.
Bouger et s’aérer l’esprit
Parfois, une envie de grignoter cache juste un besoin de pause. Un petit tour à pied, un verre d’eau, un appel, ou une respiration profonde peuvent suffire à réduire l’intensité de l’envie.
Tenir un journal alimentaire (si besoin)
Non pas pour compter les calories, mais pour comprendre les schémas émotionnels : "Pourquoi ai-je envie de manger ? Qu’est-ce que je ressens ? Est-ce une vraie faim ?"
Cette pratique simple peut aider à prendre du recul et à reconstruire une relation sereine avec la nourriture.
Et si la gourmandise devenait un atout ?
La gourmandise n’est pas un défaut. C’est un signe de joie, de curiosité, d’envie de profiter de la vie. Ce qui pose problème, ce n’est pas le plaisir… mais l’excès, surtout quand il est subi plutôt que choisi.
Chez CROQ, l’alimentation doit rester un plaisir conscient, qui s’intègre dans un cadre équilibré et bienveillant. Pas de régime, pas de restrictions extrêmes : juste des repères clairs, un peu d’écoute de soi… et beaucoup de bon sens.
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