Quels oligo-éléments choisir contre le grignotage ?
Par Béatrice Langevin
Publié le

Sommaire
- Pourquoi les oligo‑éléments peuvent aider contre les envies
- 1. Le magnésium : pour détendre et limiter les fringales d’anxiété
- 2. Le zinc : pour équilibrer l’appétit et limiter les envies sucrées
- 3. Le chrome : pour stabiliser la glycémie et calmer les fringales
- 4. Le fer : pour éviter la fatigue et les envies compensatoires
- 5. La vitamine B3 (niacine) et B5 : pour soutenir l’effet coupe-faim naturel
- Comment les utiliser intelligemment ?
- Et l’eau, le sommeil, la nutrition ?
- Est-ce adapté à tout le monde ?
Le grignotage, c’est ce petit geste automatique entre les repas : une poignée de biscuits, un carré de chocolat, quelques noix… Ça semble inoffensif, mais lorsque ça devient habituel, cela peut peser lourd sur la balance et l’énergie. Pour vous aider à diminuer ces fringales, certains oligo‑éléments peuvent vous soutenir naturellement. Voici lesquels méritent votre attention… et comment les utiliser efficacement.
Pourquoi les oligo‑éléments peuvent aider contre les envies
Les oligo‑éléments sont des micronutriments essentiels en très petites quantités. Ils interviennent dans de nombreux processus corporels : régulation hormonale, transmission nerveuse, métabolisme, humeur… Et quand ils sont en déficit léger, ils peuvent favoriser les fringales, le stress ou la fatigue d’après‑midi.
Bien choisir certains oligo‑éléments, c’est agir sur les mécanismes internes de l’appétit : réguler la glycémie, calmer le stress, ou soutenir votre vigilance mentale. Et cela peut contribuer à diminuer les envies spontanées entre les repas.
1. Le magnésium : pour détendre et limiter les fringales d’anxiété
Le magnésium est un relaxant naturel. Quand on est stressé, tendu ou mentalement surchargé, on grignote souvent pour calmer une tension. Dans ce cas, le magnésium aide :
à réduire l’anxiété ou les tensions nerveuses
à améliorer la qualité du sommeil, ce qui stabilise la gestion de l’appétit
à limiter les envies sucrées émotionnelles
Une forme bien assimilée (bisglycinate ou citrate) est recommandée, à prendre le soir ou sur les moments de stress. Quelques jours d’utilisation régulière peuvent déjà faire une différence.
2. Le zinc : pour équilibrer l’appétit et limiter les envies sucrées
Le zinc participe au fonctionnement de l’insuline et à la gestion de la faim. En cas de déficit léger :
on peut ressentir des envies irrésistibles de sucre
la satiété est souvent retardée
le plaisir de goûter est plus intense
En apportant du zinc, on aide le corps à réguler le métabolisme des glucides et à réduire cette forte attirance pour le sucré. Une prise quotidienne avec un repas suffit, pendant 2 à 4 semaines, à observer un effet bénéfique.
3. Le chrome : pour stabiliser la glycémie et calmer les fringales
Le chrome aide à optimiser l’action de l’insuline. Cela se traduit par :
une glycémie plus stable après les repas
moins de chutes de sucre qui déclenchent une envie immédiate de grignoter
une gestion plus fluide de l’énergie entre les repas
Une petite dose de chrome (quelques microgrammes par jour) prise pendant quelques semaines peut limiter les pics glycémiques et les retours de faim soudains.
4. Le fer : pour éviter la fatigue et les envies compensatoires
Une carence légère en fer peut causer de la fatigue, de la frustration mentale ou un besoin de "booster" rapide : chocolat, café sucré, snack sucré.
Apporter du fer via des sources bien tolérées (bisglycinate ou fer marin) peut aider à :
restaurer l’énergie
réduire l’envie de se "réconforter" avec des aliments sucrés ou gras
stabiliser l’humeur et le mental
Un suivi médical ou un dosage sanguin peut être utile avant une supplémentation prolongée. Mais sur quelques semaines, même un petit apport peut limiter les compensations alimentaires.
5. La vitamine B3 (niacine) et B5 : pour soutenir l’effet coupe-faim naturel
Ces vitamines du groupe B jouent un rôle dans le métabolisme énergétique et la régulation de l’humeur :
Elles participent à la production de neurotransmetteurs (sérotonine, dopamine), qui moduleraient les envies alimentaires.
En cas de fatigue ou de mental en alerte, elles améliorent la résistance au stress post-prandial.
Elles ne sont pas abusivement stimulantes, mais apportent une régulation douce du système nerveux, qui peut limiter les grignotages émotionnels.
Comment les utiliser intelligemment ?
Choisissez des compléments de qualité, avec des formes assimilables (bisglycinate, citrate, gluconate selon le cas).
Respectez la posologie recommandée, idéalement prise avec un repas.
Soyez patient(e) : les effets peuvent mettre quelques jours à apparaître.
Combinez plusieurs nutriments de manière raisonnable, par exemple magnésium + zinc ou magnésium + chrome, pour un effet synergétique.
Pensez à une alimentation riche en ces oligo‑éléments, via : céréales complètes, légumineuses, fruits secs (noix, amandes), légumes verts, légumineuses, viandes maigres ou poissons.
Et l’eau, le sommeil, la nutrition ?
Les oligo‑éléments ne font pas tout. Pour limiter le grignotage, pensez également à :
Boire suffisamment : la déshydratation peut être confondue avec la faim.
Dormir assez et bien : un sommeil perturbé aggrave les fringales.
Manger équilibré : un repas trop pauvre en protéines ou fibres provoque une faim rapide après.
Respecter les signaux de satiété : mâcher lentement, savourer, écouter son corps.
Est-ce adapté à tout le monde ?
Ces compléments sont généralement bien tolérés pour un usage ponctuel ou sur quelques semaines, mais :
Évitez l’automédication prolongée sans avis médical, surtout pour le fer ou le chrome.
Signalez toute allergie ou trouble digestif avant prise.
Demandez conseil si vous êtes enceinte, allaitante, sous traitement médicamenteux ou si vous souffrez de pathologies chroniques.
Les oligo‑éléments peuvent réellement être des alliés intelligents dans la régulation des envies de grignoter :
Le magnésium apaise le stress et les grignotages émotionnels.
Le zinc limite l’attirance pour le sucré, en aidant à rééquilibrer l’appétit.
Le chrome stabilise la glycémie pour éviter les fringales brutales.
Le fer soutient l’énergie quand la fatigue déclenche des compensations alimentaires.
Les vitamines B3 et B5 apaisent le mental et soutiennent les neurotransmetteurs coupe‑faim.
Attention, ce n’est pas une solution magique : l’effet est subtil mais réel, surtout combiné à une alimentation équilibrée, une bonne hydratation et un sommeil réparateur. Alors, prêt(e) à écouter votre corps autrement ?
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