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Dans quels cas éviter les anti-inflammatoires ?

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Santé
personne avec médicament dans la main

Les anti‑inflammatoires non stéroïdiens (AINS) et les anti‑inflammatoires stéroïdiens sont des médicaments très courants pour soulager la douleur, réduire l’inflammation ou faire baisser la fièvre. Pourtant, ce n’est pas parce qu’ils sont “faciles à trouver” ou “souvent utilisés” qu’ils sont dénués de risques. Il existe de nombreuses situations dans lesquelles il convient d’éviter, ou du moins de prudenter fortement, leur usage. Cet article a pour but de vous éclairer sur les principales contre‑indications, de vous expliquer pourquoi ces restrictions existent, et de vous donner des repères pour poser le bon geste.

Pourquoi certains anti‑inflammatoires doivent‑ils être évités ?

Les anti‑inflammatoires agissent en bloquant des enzymes (les cyclo‑oxygénases) et en réduisant les prostaglandines, ce qui diminue la douleur et l’inflammation. Mais ces prostaglandines jouent aussi des rôles protecteurs (par exemple au niveau de la muqueuse gastrique, du rein ou de la circulation). En lever leur activité peut alors exposer à des effets secondaires : ulcères, saignements, insuffisance rénale, aggravation d’une insuffisance cardiaque, asthme aggravé, interactions médicamenteuses, etc. C’est pourquoi, dans certains contextes, le risque dépasse l’intérêt attendu du médicament.

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Grossesse et allaitement : attention particulière

L’un des cas majeurs où l’usage des AINS est déconseillé est la grossesse, surtout au troisième trimestre, et dans certains cas dès le premier trimestre selon le produit. À ce stade, ces médicaments peuvent altérer la circulation placentaire ou provoquer des effets sur le fœtus (fermeture prématurée du canal artériel, reins du bébé affectés). Durant l’allaitement, certains produits passent dans le lait maternel et peuvent exposer le nourrisson. Dans ces situations, la prise d’anti‑inflammatoires doit faire l’objet d’une évaluation rigoureuse par un professionnel de santé.


Antécédents digestifs : ulcère, hémorragie, gastrite

Si vous avez déjà souffert d’un ulcère gastroduodénal, de saignements digestifs ou de gastrite, les AINS sont un choix à éviter ou du moins à utiliser avec extrême prudence. Ils diminuent la protection de la paroi de l’estomac et du duodénum, favorisant les complications. Même sans antécédent connu, l’usage prolongé ou fréquent d’AINS augmente le risque d’hémorragie digestive. Dans ces contextes, une alternative plus douce ou un accompagnement par un protecteur gastrique est fortement conseillé.


Insuffisance rénale, hépatique ou cardiaque grave

Le rein, le foie et le cœur sont trois organes qui supportent particulièrement mal l’usage des anti‑inflammatoires. Si vous avez une insuffisance rénale sévère, votre corps peut éliminer moins bien le médicament, vous exposant à une toxique. En cas d’insuffisance hépatique sévère, le métabolisme est altéré. En présence d’insuffisance cardiaque sévère, certains AINS peuvent aggraver la rétention d’eau ou la pression artérielle. Dans ces cas, il vaut mieux privilégier une autre stratégie thérapeutique.


Risque cardiovasculaire et vasculaire

Les AINS ne sont pas anodins pour le cœur. Si vous avez déjà eu un infarctus du myocarde, un accident vasculaire cérébral, une artériopathie périphérique ou êtes traité pour une pathologie cardio‑vasculaire, l’usage de certains anti‑inflammatoires mérite une grande prudence. Ils peuvent augmenter la tension artérielle, favoriser les œdèmes, moduler la circulation et contrarier un traitement antithrombotique. Un avis médical est donc indispensable.

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Asthme, troubles hémorragiques ou traitement anticoagulant

Chez les personnes asthmatiques sensibles aux AINS, la prise de ces médicaments peut déclencher des bronchospasmes. Si vous suivez un traitement anticoagulant ou avez un trouble de la coagulation, les AINS peuvent majorer les saignements. Avant toute prise, il est essentiel de vérifier l’absence de contre‑indication dans votre dossier médical et de demander conseil au pharmacien ou au médecin.


Infections en cours ou chirurgie récente

En cas d’infection bactérienne évolutive (angine, otite, cellulite) ou juste après une chirurgie, les anti‑inflammatoires peuvent masquer les signes d’aggravation, freiner la réponse immunitaire, ou interférer avec la cicatrisation. Dans ces situations, leur usage doit être parfaitement justifié et encadré.


Automédication et durée de traitement

Un autre aspect souvent oublié : la durée et la dose. Même en l’absence de contre‑indication formelle, prendre un anti‑inflammatoire de façon répétée, prolongée ou à forte dose sans avis médical augmente les risques. Une automédication facile ne garantit ni l’innocuité ni l’efficacité. Il vaut mieux utiliser la dose minimale efficace, pour la durée la plus courte possible, et consulter si la douleur ou l’inflammation persiste.


 

Les anti‑inflammatoires sont des alliés précieux quand ils sont bien choisis, bien utilisés et bien surveillés. Mais ils ne sont pas adaptés à tous les contextes. Il faut éviter ou utiliser avec grande prudence ces médicaments : en cas de grossesse ou allaitement, d’antécédent digestif, de dysfonctionnements rénaux‑hépatiques‑cardiaques, de pathologie vasculaire, d’asthme sensible aux AINS, de traitement anticoagulant, d’infection importante ou de traitement long sans avis. Si vous vous trouvez dans un de ces cas, demandez conseil avant toute prise. Votre santé mérite que chaque médicament soit un choix réfléchi… pas un réflexe automatique.

En cas de doute, parlez‑en à votre médecin ou votre pharmacien. Parce que dans certaines situations, ce “petit comprimé” pourrait être plus risqué que la douleur elle-même.

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