Doliprane pour mon enfant : sirop ou suppositoire ?
Par Claire Delmas
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Lorsqu’un enfant a de la fièvre ou se plaint de douleurs, le Doliprane est souvent le premier réflexe des parents. Ce médicament, à base de paracétamol, est sûr et efficace lorsqu’il est bien utilisé. Mais face au large choix de formes disponibles — notamment le sirop et le suppositoire —, beaucoup de parents hésitent : laquelle est la plus adaptée ? Voyons ensemble les avantages et les limites de chacune.
Le Doliprane en sirop : pratique et facile à doser
Une administration simple pour les plus jeunes
Le Doliprane en sirop (ou solution buvable) est la forme la plus courante chez les enfants. Il est souvent prescrit dès la naissance, car il se dose précisément selon le poids, grâce à une pipette graduée. Ce format est pratique pour les nourrissons et les jeunes enfants qui ne savent pas encore avaler de comprimés.
Un goût sucré pour une meilleure acceptation
Le sirop est aromatisé (souvent à la fraise ou à la framboise), ce qui facilite la prise. La dose est rapidement absorbée par l’organisme, ce qui permet un soulagement rapide de la fièvre ou de la douleur, généralement en moins de 30 minutes.
Les petits inconvénients du sirop
Le principal inconvénient réside dans la précision du dosage : il faut bien suivre les indications du médecin ou de la notice et respecter le poids exact de l’enfant. De plus, certains enfants peuvent refuser le goût sucré, ou vomir peu après la prise — ce qui peut rendre le traitement moins efficace.
Le Doliprane en suppositoire : une bonne alternative en cas de vomissements
Utile quand le sirop n’est pas possible
Le suppositoire est souvent recommandé lorsque l’enfant refuse le sirop, vomit fréquemment ou dort profondément et qu’on ne veut pas le réveiller. Il permet d’administrer le médicament par voie rectale, ce qui contourne les problèmes de digestion ou de régurgitation.
Une efficacité un peu plus lente
L’action du suppositoire est légèrement plus lente que celle du sirop, car le paracétamol met plus de temps à passer dans le sang via la muqueuse rectale. En revanche, son effet dure souvent un peu plus longtemps, ce qui peut être un atout la nuit, notamment pour maintenir la température stable pendant le sommeil.
Quelques précautions à connaître
Le suppositoire n’est pas toujours bien accepté par les enfants, surtout s’ils sont plus âgés. De plus, son efficacité peut être réduite si l’enfant a des selles peu après l’administration. Enfin, il ne faut jamais utiliser deux formes en même temps (sirop + suppositoire) sans avis médical, car cela risque de provoquer un surdosage.
Dans quels cas utiliser du Doliprane ?
Sirop ou suppositoire : comment choisir ?
En fonction de la situation
Si votre enfant mange et boit normalement, le sirop est la meilleure option : facile, rapide et bien dosé.
S’il vomit ou refuse le sirop, le suppositoire devient la solution la plus pratique.
La nuit, le suppositoire peut aussi être utile pour éviter de réveiller l’enfant.
En fonction de l’âge et du confort
Chez les tout-petits (moins de 2 ans), les deux formes sont possibles, mais le sirop est souvent privilégié.
Chez les enfants plus grands, le sirop reste plus confortable, tandis que le suppositoire peut être réservé aux situations particulières.
Les bienfaits et dangers du paracétamol
En conclusion
Le Doliprane en sirop et le suppositoire sont tous deux efficaces pour soulager la fièvre et les douleurs chez l’enfant. Le choix dépend surtout de la situation et du confort de l’enfant.
En cas de doute, demandez toujours conseil à votre médecin ou votre pharmacien, qui vous aidera à déterminer la bonne forme et la bonne dose selon le poids de votre enfant.
Car au final, ce qui compte le plus, c’est que votre petit retrouve rapidement le sourire — et vous, la tranquillité d’esprit.
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