Je pleure très souvent, c'est grave ?
Par Ameline Lieb
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Pleurer est un acte naturel, humain et bénéfique. Il permet d’évacuer une émotion, de relâcher la tension et de retrouver un équilibre intérieur. Mais lorsque les pleurs deviennent fréquents, quasi quotidiens, et qu’ils semblent surgir sans raison apparente ou de manière incontrôlable, il est légitime de se poser des questions. Est-ce un simple passage émotionnel ? Un signe de fatigue ou d’hypersensibilité ? Ou cela révèle-t-il un mal-être plus profond ? Voici quelques clés pour mieux comprendre les raisons des pleurs fréquents et savoir quand il est temps de chercher de l’aide.
Les pleurs : un mécanisme naturel et utile
Une fonction émotionnelle et physiologique
Pleurer permet d’exprimer des émotions intenses comme la tristesse, la colère, la peur, la joie ou le soulagement. C’est une manière saine de libérer le trop-plein émotionnel et de soulager le stress.
Sur le plan biologique, les larmes contiennent aussi des hormones du stress, dont l’évacuation contribue à apaiser le corps et l’esprit.
Un langage du corps
Parfois, le corps utilise les pleurs pour signaler une surcharge émotionnelle que l’on n’a pas forcément conscientisée. C’est une forme d’alerte que notre mental ne parvient plus à contenir.
Est-ce que cela fait vraiment du bien de pleurer ?
Pourquoi pleure-t-on souvent ?
La fatigue et le stress
Un épuisement physique ou mental, une charge mentale excessive ou un stress chronique peuvent rendre les nerfs plus sensibles. Dans ces cas, les pleurs peuvent survenir plus facilement, sans que la cause semble évidente.
Les fluctuations hormonales
Chez les femmes, les variations hormonales liées au cycle menstruel, à la grossesse ou à la ménopause peuvent amplifier la sensibilité émotionnelle. Cela peut entraîner des pleurs plus fréquents, sans que ce soit anormal.
Une hypersensibilité émotionnelle
Certaines personnes ressentent les émotions de manière plus intense que d’autres. Cela peut faire partie de leur tempérament ou être lié à des expériences passées. L’hypersensibilité n’est pas une maladie, mais elle demande d’apprendre à apprivoiser ses émotions pour ne pas se sentir submergé.
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Quand faut-il s’inquiéter ?
Des pleurs qui deviennent envahissants
Si les pleurs interfèrent avec la vie quotidienne, qu’ils empêchent de travailler, de socialiser ou de se concentrer, il peut être utile d’en parler à un professionnel.
Lorsque les pleurs s’accompagnent d’un sentiment de vide, d’une perte de motivation, d’insomnies, ou de pensées négatives récurrentes, cela peut être le signe d’une dépression ou d’un autre trouble émotionnel.
Une perte de contrôle émotionnel
Pleurer très souvent, sans comprendre pourquoi ou sans pouvoir se calmer, peut signaler une détresse intérieure. Ce n’est pas une preuve de faiblesse, mais une invitation à chercher du soutien.
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Comment réagir face aux pleurs fréquents ?
Accueillir ses émotions sans jugement
Il est important de ne pas culpabiliser ou se moquer de soi-même lorsqu’on pleure. Les émotions sont un langage précieux qu’il vaut mieux écouter plutôt que réprimer.
Trouver des moyens d’expression alternatifs
Parler à un proche, écrire dans un journal, pratiquer une activité artistique ou une discipline comme le yoga ou la méditation peut aider à exprimer ce qui ne parvient pas à sortir par les mots.
Consulter un professionnel si besoin
Un psychologue ou un médecin peut aider à comprendre l’origine des pleurs fréquents et proposer un accompagnement adapté. Une écoute bienveillante permet souvent de libérer des blocages émotionnels et d’avancer vers un mieux-être.
Pleurer souvent n’est pas forcément grave, mais c’est un signal à prendre au sérieux, surtout si cela devient envahissant ou incompréhensible. C’est souvent le signe d’un besoin d’écoute, de repos ou d’un accompagnement. En accueillant ses émotions avec bienveillance et en osant demander de l’aide, il est possible de transformer ces larmes en moteur de changement et de guérison. Les pleurs ne sont pas un signe de faiblesse, mais une force qui invite à se reconnecter à soi.
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