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Rhumatologie : comprendre les types de douleur pour mieux les prendre en charge

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Santé
Rhumatologie : comprendre les types de douleur pour mieux les prendre en charge

En rhumatologie, la douleur est au cœur des préoccupations. Elle peut avoir des origines très variées : musculaires, articulaires, nerveuses ou centrales. Savoir reconnaître les différents types de douleurs est essentiel pour adapter les bons traitements et soulager efficacement. Voici un panorama des principales douleurs rencontrées en rhumatologie.


1. La douleur nociceptive : le signal d’alerte du corps

Ce type de douleur apparaît quand un tissu est abîmé ou soumis à une inflammation : une articulation usée, un tendon irrité, un os touché.

  • Arthralgie : douleur localisée aux articulations, souvent liée à l’arthrose ou à une poussée inflammatoire (ex. : gonflement, sensibilité au toucher ou à la pression). Elle est majorée par le mouvement, soulagée par le repos. 

  • Douleur osseuse : profonde, sourde, difficile à localiser précisément. Elle peut être liée à l’arthrose, aux microfractures ou à certaines pathologies systémiques. 


2. La douleur musculaire : myalgie et syndromes myofasciaux

  • Myalgie : douleur dans le muscle, souvent liée à une fatigue excessive, une infection ou un trouble métabolique. Elle se déclenche à l’effort ou après une position prolongée. Wikipédia

  • Douleurs myofasciales : provoquées par des points gâchettes (« trigger points »), nodules douloureux dans le muscle qui peuvent générer une douleur référée ailleurs. Cette douleur est souvent intense, localisée et persistante même sans mouvement. Wikipédia


3. La douleur neuropathique : quand le nerf envoie un message

Elle est causée par une atteinte du système nerveux (neuropathie). Elle peut toucher les racines nerveuses (ex. : sciatique), les nerfs périphériques ou le cerveau.

  • Sensation de brûlure, de picotement, ou de décharge électrique.

  • Apparition même sans mouvement, et souvent mauvaise réponse aux antalgiques classiques. change-pain.co.ukScienceDirect


4. La douleur nociplastic (ou centrale) : un dérèglement du système de perception

Ce mécanisme décrit une douleur chronique, sans lésion identifiable, mais liée à une sensibilisation des voies nerveuses centrales :

  • Exemple : fibromyalgie ou douleurs musculosquelettiques persistantes sans origine nette.

  • Ces douleurs peuvent s’accompagner de fatigue, troubles du sommeil, anxiété ou hypersensibilité sensorielle. ScienceDirectFrontiers


5. Les douleurs spécifiques à certaines pathologies rhumatologiques

  • Douleur inflammatoire (ex. : polyarthrite rhumatoïde, spondylarthrites) : douleurs articulaires associées à une inflammation, gonflement, rougeur, chaleur, raideur matinale >30 min. Évolue par poussées. Verywell HealthVerywell Health

  • Douleur mécanique (arthrose, surutilisation) : amplification de la douleur avec l’usage, soulagement au repos. Souvent crescendo en fin de journée. WikipédiaHealthline

  • Polymyalgie rhumatismale : raideur douloureuse des épaules et des hanches, surtout le matin, chez les personnes de plus de 50 ans. Souvent associée à une inflammation systémique.


📊 Récapitulatif

Type de douleur

Origine

Caractéristiques principales

Nociceptive

Lésions ou inflammation tissulaire

Douleur localisée, liée au mouvement ou à l’appui

Neuropathique

Atteinte nerveuse

Picotement, brûlure, décharge électrique, douleur spontanée

Nociplastic (centrale)

Sensibilisation centrale

Douleur chronique diffuse, sans lésion identifiable

Musculaire / myofascial

Muscle ou fascia

Points durs douloureux, douleur référée

Inflammatoire articulaire

Maladie auto-immune ou inflammatoire

Raideur matinale, gonflement, chaleur, poussées

Mécanique (arthrose)

Usure, surcharge

Douleur à l’usage, aggravée en fin de journée, calme au repos


Pourquoi cette distinction est-elle essentielle ?

  1. Adapter le traitement : l’anti-inflammatoire ne suffit pas pour une douleur centrale ou neuropathique.

  2. Orienter la rééducation : les douleurs mécaniques bénéficieront d’exercices ciblés, alors que les douleurs centrales nécessitent souvent une approche pluridisciplinaire.

  3. Mieux informer le patient : comprendre le mécanisme favorise l’adhésion aux soins et à la prévention.


Et ensuite ?

Lorsque la douleur persiste malgré le traitement ou qu’elle ne correspond à aucune des catégories ci-dessus, il est essentiel de consulter un rhumatologue. Des examens complémentaires (analyses, imagerie, tests neurologiques) permettent de préciser le diagnostic et d’initier la bonne stratégie de prise en charge.


 

  • Les douleurs en rhumatologie ne sont pas toutes identiques : elles peuvent être nociceptives, neuropathiques, centrales (nociplastic), musculaires ou spécifiques à certaines maladies.

  • Reconnaître le type de douleur aide à mieux cibler le traitement : médicaments, exercices, thérapies manuelles ou soutien multidisciplinaire.

  • Le bon diagnostic est la clé pour soulager durablement et améliorer la qualité de vie.

Vous souffrez d’un type de douleur particulier ? Reconnaître sa nature est la première étape pour trouver le bon soulagement.

 
Douleur Sénior

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