Soupe industrielle : les choix gagnants (et les pièges à éviter) selon 60 Millions de consommateurs
Par Ameline Lieb
Publié le

Sommaire
Quand le froid s’installe, les soupes industrielles reprennent du service dans les rayons. Pratiques, rassurantes, elles simplifient les dîners. Mais toutes ne se valent pas. L’enquête de 60 Millions de consommateurs fait le tri : certaines recettes brillent par leur composition, d’autres mettent en lumière des manques et des excès. Dans cet article, je vous propose un panorama complet — les meilleures options, les plus mauvais choix, et comment ne plus se tromper en achetant une soupe en supermarché.
Un panorama mitigé : des forces mais aussi des faiblesses
Des fibres en manque
Sur 28 soupes industrielles testées (dont veloutés poireaux‑pommes de terre, moulinés variés, soupes au potiron), une des constats majeurs est la pauvreté en fibres. Beaucoup de références n’atteignent même pas 1 g de fibres par portion, là où les recommandations quotidiennes oscillent entre 30 et 45 g. Ce déficit est lourd de conséquences si la soupe est consommée souvent.
Vitamines, additifs et graisse : les zones de vigilance
Certaines recettes pèchent par un manque de vitamines essentielles — notamment B6, E ou bêta‑carotène dans les veloutés poireaux‑pomme de terre. On retrouve aussi des épaississants, des arômes, parfois de l’huile de tournesol ou même de l’huile de palme dans des versions déshydratées (cas de Royco).
L’enquête souligne aussi la présence de pesticides dans quelques produits (jusqu’à cinq différentes), même si la majorité des références testées en étaient exemptes. Sur le plan du sel, bonne nouvelle : aucune soupe ne dépasse les 2 g par portion, ce qui reste dans les limites recommandées, mais attention — le détail compte.
Les pépites à privilégier : simplicité, équilibre et lisibilité
Parmi les meilleurs choix du panel, certaines soupes se distinguent nettement par leur composition claire, leur teneur correcte en légumes et en fibres, et leur absence d’additifs inutiles.
Voici quelques exemples selon les familles :
Moulinés de légumes variés
• “7 légumes bio du terroir” (Marcel Bio)
• “Mouliné du potager bio” (Grandeur Nature)
• “Légumes du potager” (Knorr, version déshydratée)Soupes au potiron
• “Potimarron aux éclats de châtaigne toastés” (Bio Cambrésis)
• “Comme à la maison : Potiron & pointe de muscade” (Knorr)
• “Velouté de potiron, 100 % légumes français” (Liebig)Veloutés poireaux / pommes de terre
• “Velouté de poireaux et pommes de terre” (Liebig)
• “Velouté Poireaux Pommes de terre” (Top Budget, Intermarché)
Ces références peuvent être de bons repères lorsqu’on se rend dans l’allée des soupes.
Les égarements à connaître : les pires choix du test
Trois soupes ressortent particulièrement défavorablement :
Royco “Velouté poireaux” : note 7,5/20. Trop peu de fibres, apport vitaminique faible, additifs nombreux.
Royco “Velouté potiron” : note 8,5/20. Dominé par les amidons, faible proportion de légumes, présence d’huile de palme.
Casino “Mouliné légumes variés” (brique) : note 9,5/20. Troisième de ce classement bas, pénalisée par une part élevée de pommes de terre, usage d’épaississants, peu de fibres.
Ces produits montrent l’importance d’analyser une soupe au-delà de sa marque ou de sa réputation.
Comment bien choisir votre soupe industrielle ?
Voici quelques repères pratiques pour éviter les pièges :
Optez pour le bio si possible : moins de risques de résidus de pesticides.
Visez une liste d’ingrédients courte, avec les légumes en tête.
Recherchez au moins 3 g de fibres par portion — un bon indicateur de qualité.
Limitez le sel : ne dépassez pas 1,5 g par portion.
Évitez les huiles ajoutées peu intéressantes, les additifs (émulsifiants, arômes artificiels…).
Favorisez les recettes simples (moulinés de légumes, potimarron, etc.), qui laissent moins de place aux artifices.
Avec ces critères, un bol de soupe industrielle peut redevenir un allié dans votre quotidien, sans sacrifier la santé sur l’autel de la rapidité.
Donnez-nous votre avis !
Envoyer mon avisMerci pour votre retour.