Tout savoir sur le syndrome du riz cantonais
Par Catherine Duchamps
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Le "syndrome du riz cantonais" est une intoxication alimentaire peu connue du grand public, mais relativement fréquente dans certaines conditions. Il ne s’agit pas d’une allergie ou d’une intoxication classique liée à des bactéries comme la salmonelle, mais plutôt d’une réaction à une toxine produite par une bactérie particulière. Ce syndrome tire son nom de cas observés après la consommation de plats de riz mal conservés, souvent préparés à l’avance et réchauffés. Comprendre ses causes, ses symptômes et les moyens de prévention est essentiel pour éviter tout risque.
Qu’est-ce que le syndrome du riz cantonais ?
Une intoxication liée à Bacillus cereus
Ce syndrome est provoqué par la bactérie Bacillus cereus, présente naturellement dans le sol, l’eau et certains aliments comme le riz. Lorsque le riz cuit est laissé à température ambiante trop longtemps, cette bactérie peut se multiplier et produire une toxine résistante à la chaleur.
Pourquoi le riz est particulièrement concerné
La structure de l’amidon dans le riz en fait un terrain favorable à la prolifération bactérienne si la chaîne du froid n’est pas respectée après cuisson.
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Les symptômes du syndrome du riz cantonais
Des troubles digestifs rapides
Les signes apparaissent généralement entre 1 et 5 heures après ingestion. Les plus fréquents sont des nausées, des vomissements et parfois des douleurs abdominales.
Une évolution généralement bénigne
Dans la majorité des cas, les symptômes disparaissent spontanément en quelques heures. Cependant, ils peuvent être plus intenses chez les personnes fragiles comme les enfants ou les personnes âgées.
Recette légère du riz cantonnais
Comment prévenir le syndrome du riz cantonais
Respecter les bonnes pratiques de conservation
Il est important de refroidir rapidement le riz après cuisson, idéalement dans les deux heures, puis de le conserver au réfrigérateur à une température inférieure à 4 °C.
Bien réchauffer avant consommation
Même si la toxine est résistante à la chaleur, réchauffer le riz limite le risque d’ingestion de bactéries encore présentes. Le mieux reste de ne pas conserver le riz plus de 24 heures.
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Que faire en cas de symptômes ?
Hydratation et repos
La priorité est de boire suffisamment pour compenser les pertes de liquides dues aux vomissements.
Consulter un médecin si nécessaire
En cas de symptômes persistants, intenses ou accompagnés de fièvre, il est conseillé de consulter un professionnel de santé, surtout pour les personnes à risque.
Le syndrome du riz cantonais, bien que généralement bénin, peut gâcher un repas et provoquer un inconfort important. En respectant des règles simples de conservation et de réchauffage, il est possible de l’éviter facilement. La vigilance est particulièrement importante lorsque l’on prépare des plats en avance ou en grande quantité.
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