Comment surmonter la claustrophobie, la peur des espaces clos ?
Par Catherine Duchamps
Publié le

Sommaire
La claustrophobie est une peur intense, parfois paralysante, des espaces clos ou confinés. Qu’il s’agisse d’un ascenseur, d’un avion, d’un tunnel ou même d’une pièce sans fenêtre, ces situations peuvent déclencher des crises d’angoisse très désagréables. Ce trouble anxieux est plus courant qu’on ne le pense, et bien qu’il puisse impacter fortement la qualité de vie, il existe des solutions efficaces pour en venir à bout. Surmonter la claustrophobie demande du temps, de la patience et un accompagnement adapté. Voici les clés pour comprendre cette peur et des outils concrets pour la dépasser.
Reconnaître les symptômes de la claustrophobie
Une réaction disproportionnée face à un espace clos
La peur ressentie dans les situations de claustrophobie n’est pas liée à un danger réel mais à une sensation de perte de contrôle, d’enfermement ou d’étouffement. Le simple fait de penser à un espace clos peut parfois suffire à provoquer l’anxiété.
Les signes physiques les plus fréquents
Les personnes claustrophobes peuvent ressentir :
Palpitations
Difficulté à respirer ou sensation d’étouffement
Sueurs, tremblements
Vertiges ou nausées
Besoin urgent de s’échapper
Un impact sur le quotidien
Cette peur peut amener à éviter certains lieux ou situations, comme les transports en commun, les examens médicaux en IRM, ou même les réunions dans des pièces fermées. Cela limite souvent la liberté de mouvement et la spontanéité.
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Comprendre les origines de la claustrophobie
Un traumatisme passé ou un conditionnement
La claustrophobie peut être déclenchée par une expérience traumatisante, comme avoir été enfermé ou coincé, même brièvement. Mais elle peut aussi résulter d’un apprentissage progressif ou de l’observation d’un proche anxieux.
Une hypersensibilité à la perte de contrôle
Les personnes claustrophobes ont souvent une sensibilité accrue à l’idée de ne pas pouvoir sortir, de ne pas maîtriser leur environnement. Cette peur est davantage liée à l’anticipation du danger qu’au lieu lui-même.
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Les stratégies pour surmonter la claustrophobie
Pratiquer l’exposition progressive
Affronter la peur en douceur, étape par étape, est l’un des moyens les plus efficaces. Cela peut commencer par regarder une photo d’un ascenseur, puis en rester quelques instants à l’intérieur avec une personne de confiance, jusqu’à pouvoir y rester seul sans panique.
Travailler la respiration et la relaxation
La respiration abdominale, la cohérence cardiaque ou la méditation guidée permettent de calmer le système nerveux et de limiter les réactions de panique.
Identifier et modifier ses pensées anxieuses
Les thérapies cognitives et comportementales (TCC) sont particulièrement efficaces. Elles aident à repérer les pensées catastrophiques (du type « je vais mourir étouffé ») et à les remplacer par des pensées plus réalistes et rassurantes.
Utiliser des techniques de visualisation
S’imaginer dans un espace clos tout en restant détendu peut aider à rééduquer la perception du danger. Ces exercices, pratiqués régulièrement, renforcent le sentiment de sécurité.
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Se faire accompagner
Un psychologue ou un thérapeute formé
Un accompagnement professionnel est souvent utile, surtout si la claustrophobie limite fortement le quotidien. La thérapie peut être brève et orientée vers des résultats concrets.
L’hypnose ou l’EMDR
Ces approches sont parfois proposées pour traiter les peurs profondes ou les traumatismes à l’origine de la phobie. Elles peuvent être efficaces en complément d’un travail cognitif ou comportemental.
Prendre soin de soi au quotidien
Éviter la fatigue et le stress excessif
Un corps et un esprit fatigués sont plus vulnérables à l’anxiété. Adopter une bonne hygiène de vie, dormir suffisamment, manger équilibré et pratiquer une activité apaisante peut grandement aider.
Célébrer chaque progrès
Surmonter une phobie prend du temps. Chaque petite victoire compte, même s’il ne s’agit que de rester une minute dans un espace clos sans panique. Se féliciter régulièrement renforce la motivation.
La claustrophobie peut sembler envahissante, mais elle n’est pas une fatalité. Avec les bons outils, un accompagnement bienveillant et une approche progressive, il est tout à fait possible de retrouver une liberté de mouvement et de pensée. Oser affronter ses peurs, à son rythme, c’est déjà amorcer le chemin vers un mieux-être durable.
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