10 signes qui peuvent révéler une tumeur au cerveau
Par Catherine Duchamps
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Sommaire
- Maux de tête inhabituels
- Troubles de la vision
- Difficultés de concentration et troubles cognitifs
- Troubles de l’équilibre et de la coordination
- Nausées et vomissements sans cause digestive
- Convulsions ou crises d’épilepsie
- Changement de personnalité ou troubles de l’humeur
- Engourdissements ou faiblesses musculaires
- Troubles de la parole
- Auditions de sons inhabituels ou acouphènes
Les tumeurs cérébrales peuvent rester silencieuses pendant longtemps, ou se manifester par des symptômes diffus qui prêtent à confusion. Fatigue, maux de tête, troubles visuels ou changements de comportement peuvent sembler anodins au premier abord. Pourtant, ces signes doivent être pris au sérieux lorsqu’ils persistent ou s’aggravent. Une tumeur au cerveau, qu’elle soit bénigne ou maligne, peut comprimer certaines zones du cerveau et entraîner des symptômes très variés, en fonction de sa localisation et de sa taille. Voici 10 signes d’alerte à connaître pour détecter au plus tôt une éventuelle tumeur cérébrale.
Maux de tête inhabituels
Des douleurs différentes des céphalées classiques
Les maux de tête liés à une tumeur sont souvent plus intenses au réveil, s’aggravent avec le temps et résistent aux traitements habituels. Ils peuvent s’accompagner de nausées ou de vomissements sans cause digestive.
Troubles de la vision
Une baisse de la vue ou une vision double
Une tumeur située près des nerfs optiques peut entraîner une vision floue, double ou une perte de champ visuel. Ces troubles peuvent survenir progressivement ou de façon soudaine.
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Difficultés de concentration et troubles cognitifs
Une altération progressive des capacités mentales
Perte de mémoire récente, confusion, troubles de la concentration ou difficulté à trouver ses mots peuvent être des signes discrets mais révélateurs d’une atteinte cérébrale.
Troubles de l’équilibre et de la coordination
Une démarche instable ou des chutes fréquentes
Les tumeurs qui touchent le cervelet ou certaines régions motrices du cerveau peuvent altérer l’équilibre, la coordination des mouvements ou la précision des gestes du quotidien.
Nausées et vomissements sans cause digestive
Un signe de pression intracrânienne
Lorsque la pression augmente dans le crâne en raison d’une tumeur, elle peut provoquer des nausées matinales ou des vomissements en jet, sans lien avec l’alimentation.
Convulsions ou crises d’épilepsie
Une manifestation neurologique fréquente
Une crise d’épilepsie chez un adulte sans antécédents peut être un signe d’alerte. Certaines tumeurs irritent les neurones et déclenchent des convulsions, même en dehors d’un contexte épileptique connu.
Changement de personnalité ou troubles de l’humeur
Des modifications inexpliquées du comportement
Une irritabilité soudaine, une apathie inhabituelle, une anxiété excessive ou une dépression sans cause apparente peuvent révéler une atteinte des lobes frontaux ou temporaux, zones impliquées dans la régulation des émotions.
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Engourdissements ou faiblesses musculaires
Une perte de force localisée
Une faiblesse d’un bras, d’une jambe ou d’un côté du corps peut indiquer une compression des zones cérébrales responsables du mouvement. Cela peut s’accompagner de picotements ou d’engourdissements.
Troubles de la parole
Des difficultés à articuler ou à comprendre
Certaines tumeurs touchent les aires du langage, ce qui peut entraîner une aphasie (difficulté à parler ou à comprendre), une confusion dans les mots ou un langage incohérent.
Auditions de sons inhabituels ou acouphènes
Un bourdonnement anormal ou une perte auditive
Si la tumeur est proche du nerf auditif ou du tronc cérébral, elle peut entraîner des troubles auditifs, notamment des acouphènes ou une surdité partielle.
Les signes d’une tumeur au cerveau sont souvent discrets au départ et peuvent être confondus avec d’autres pathologies plus courantes. Ce qui doit alerter, c’est la persistance ou l’aggravation de ces symptômes, surtout s’ils apparaissent chez un adulte sans antécédents particuliers. En cas de doute, il est essentiel de consulter un médecin qui pourra orienter vers des examens d’imagerie cérébrale si nécessaire. Mieux vaut ne pas ignorer les signaux envoyés par le corps : une détection précoce permet une meilleure prise en charge et augmente les chances de traitement efficace.
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