5 erreurs que l’on fait quand on mange des protéines
Par Béatrice Langevin
Publié le

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Découvrez 5 erreurs courantes à éviter quand on consomme des protéines, et comment les corriger pour une alimentation plus équilibrée, efficace et adaptée à vos besoins.
Les protéines sont indispensables au bon fonctionnement de l’organisme. Elles participent à la construction des muscles, au renouvellement cellulaire, au bon fonctionnement du système immunitaire et à la sensation de satiété.
Mais dans une logique de santé, de perte de poids ou de prise de muscle, on peut vite tomber dans certains pièges : excès, mauvaises sources, déséquilibres ou mauvaise répartition.
Voici 5 erreurs fréquentes que l’on fait lorsqu’on consomme des protéines, et les bons réflexes à adopter pour tirer le meilleur de cet apport nutritionnel essentiel.
1. Ne consommer que des protéines animales
La viande, les œufs, le poisson et les produits laitiers sont des sources de protéines de haute qualité. Cependant, se limiter aux protéines animales peut entraîner un excès de graisses saturées, un apport trop important en sel, et une surcharge rénale si la consommation est excessive et déséquilibrée.
De plus, une alimentation centrée uniquement sur les protéines animales manque de fibres, d’antioxydants et de diversité nutritionnelle.
👉 Le bon réflexe : varier les sources. Intégrez des protéines végétales comme :
Les légumineuses (lentilles, pois chiches, haricots)
Les oléagineux (amandes, noix, graines)
Les céréales complètes
Le tofu, tempeh, seitan
Associer plusieurs sources végétales permet de couvrir l’ensemble des acides aminés essentiels, surtout dans une alimentation végétarienne ou flexitarienne.
2. Manger trop de protéines en une seule fois
Beaucoup de personnes consomment l’essentiel de leurs protéines au dîner, ou à un seul repas, pensant optimiser leur récupération ou leur satiété. Pourtant, l’organisme assimile mieux les protéines lorsqu’elles sont réparties de manière régulière au fil de la journée.
Un apport trop massif à un seul moment peut saturer la capacité d’assimilation et entraîner un stockage inutile, surtout si les autres repas sont pauvres en protéines.
👉 Le bon réflexe : répartir les apports en protéines à chaque repas :
Petit déjeuner : yaourt, œuf, purée d’oléagineux
Déjeuner : légumineuses, viande ou poisson, quinoa
Dîner : tofu, œufs, fromage blanc, lentilles corail…
Une bonne répartition soutient la masse musculaire, la satiété et la stabilité énergétique tout au long de la journée.
3. Croire que plus on en mange, mieux c’est
Les protéines sont cruciales, mais en consommer trop n’est pas sans conséquence. Un excès de protéines, notamment d’origine animale, peut :
Fatiguer les reins à long terme
Augmenter la charge acide de l’organisme
Favoriser la perte en calcium urinaire
Et même entraîner un stockage des excédents sous forme de graisses si les besoins sont déjà couverts
Les besoins en protéines varient selon l’âge, le sexe, l’activité physique. En moyenne :
Une personne adulte a besoin de 0,8 à 1 g de protéines par kilo de poids corporel.
Un sportif ou une personne en période de croissance ou de convalescence peut viser 1,2 à 1,6 g/kg.
👉 Le bon réflexe : adapter son apport à ses besoins réels, en évitant les excès inutiles.
4. Négliger les protéines au petit déjeuner
Beaucoup de petits déjeuners occidentaux sont riches en sucres rapides (pain blanc, confiture, jus de fruit), mais pauvres en protéines. Résultat : fringales matinales, baisse d’énergie, grignotage vers 11 h.
Un petit déjeuner équilibré gagne à intégrer une source de protéines, qui augmente la satiété, régule la glycémie et soutient la concentration.
👉 Le bon réflexe : ajouter au petit déjeuner :
Un œuf ou un yaourt nature
Du skyr, du fromage blanc, du lait végétal enrichi
Des graines (chia, lin, courge)
Une purée d’amande sur du pain complet
Même une petite quantité fait la différence !
5. Penser que seules les viandes rouges sont “riches en protéines”
Si les viandes rouges sont effectivement riches en protéines, elles ne sont ni les seules ni les plus indispensables. Elles sont aussi souvent riches en graisses saturées et doivent être consommées avec modération.
👉 Le bon réflexe : varier vos sources avec :
Du poisson gras (saumon, maquereau, sardine) : bon pour le cœur et les muscles
Du poulet ou dinde : protéines maigres
Des œufs : très digestes et riches en nutriments
Des alternatives végétales : parfaites en complément
Diversifier vos apports permet de bénéficier d’un meilleur profil nutritionnel, sans surcharger l’organisme.
Les protéines sont essentielles à la santé, mais bien les consommer demande quelques ajustements. Trop concentrées, mal réparties ou trop animales, elles peuvent perdre en efficacité ou même devenir contre-productives.
En variant les sources, en répartissant les apports sur la journée, et en les intégrant à des repas complets et équilibrés, on optimise leur rôle sur la satiété, la masse musculaire et l’énergie durable. L’objectif n’est pas d’en manger toujours plus, mais de les manger mieux.
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