5 signes qui cachent un traumatisme refoulé
Par Ameline Lieb
Publié le

Sommaire
Un traumatisme refoulé est une blessure émotionnelle ou psychologique qui, faute d’avoir été reconnue et exprimée, reste enfouie dans l’inconscient. Bien que la mémoire consciente ne garde parfois aucune trace claire de l’événement, le corps, les émotions et certains comportements peuvent en porter les stigmates. Ce mécanisme de refoulement est souvent une stratégie de survie, mise en place pour protéger la personne d’une douleur jugée trop intense à vivre sur le moment.
Des réactions émotionnelles disproportionnées
Une hypersensibilité soudaine ou inexpliquée
Pleurer sans raison apparente, réagir de manière intense à une remarque anodine ou vivre une colère fulgurante peuvent être des indicateurs d’un passé émotionnel non digéré. Ces réactions signalent que des blessures profondes cherchent à s’exprimer à travers des déclencheurs parfois insignifiants.
Des émotions difficiles à réguler
Le sentiment d’être submergé sans comprendre pourquoi, ou de vivre des émotions en décalage avec la situation présente, peut trahir un vécu ancien qui n’a jamais été verbalisé ou traité.
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Des troubles physiques persistants sans cause médicale claire
Le corps qui somatise
Douleurs chroniques, tensions musculaires, migraines, troubles digestifs ou fatigue inexpliquée peuvent être des expressions physiques d’un mal-être intérieur. Lorsque les examens médicaux ne révèlent rien d’anormal, il est parfois utile d’explorer la piste émotionnelle.
Le système nerveux sous tension
Un traumatisme refoulé maintient souvent le corps dans un état de vigilance excessive. Cela se traduit par des troubles du sommeil, une irritabilité constante, ou une sensation d’alerte difficile à apaiser.
Vrai-Faux sur la santé mentale
Des difficultés relationnelles récurrentes
Reproduire des schémas douloureux
Les personnes ayant vécu un traumatisme non résolu peuvent inconsciemment répéter des situations où elles se sentent rejetées, abandonnées ou maltraitées. Cela peut se manifester dans les relations amoureuses, amicales ou professionnelles.
Crainte de l’intimité ou du conflit
Une méfiance excessive, un besoin de contrôle ou au contraire un effacement total dans la relation peuvent être des signes de protection inconsciente contre une souffrance passée.
Des trous de mémoire ou une amnésie sélective
Une mémoire fragmentée
Les personnes ayant vécu un traumatisme profond peuvent présenter des oublis concernant certaines périodes de leur vie, notamment l’enfance. Ces zones floues sont parfois des indices de souvenirs trop douloureux pour être intégrés consciemment.
Des souvenirs flous ou déformés
Lorsque des souvenirs semblent incohérents ou changent de version selon les moments, cela peut refléter une tentative inconsciente de brouiller ou d’adoucir un souvenir difficile.
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Un sentiment de déconnexion ou de vide intérieur
Être en pilote automatique
Avoir la sensation de ne pas vraiment vivre, de regarder sa vie de l’extérieur ou de fonctionner sans émotions profondes est un mécanisme courant de dissociation, souvent lié à un traumatisme enfoui.
Une perte de sens persistante
Un sentiment chronique de vide, de mal-être existentiel ou de manque d’identité peut être le signe d’une blessure intérieure non explorée, qui entrave l’accès à ses ressources profondes.
Un traumatisme refoulé ne disparaît jamais totalement : il se transforme, se cache, mais continue d’agir en silence. Être à l’écoute de ses émotions, de son corps et de ses comportements récurrents est une première étape pour reconnaître une souffrance ancienne. Avec l’aide d’un professionnel formé, il est possible de mettre des mots sur ce qui a été tu, de libérer la mémoire corporelle, et de retrouver un apaisement durable. Ce chemin demande du courage, mais il ouvre la voie vers une vie plus consciente et alignée.
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