Cancer hormono-dépendant : quels sont les aliments interdits ?
Par Catherine Duchamps
Publié le

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Les cancers hormono-dépendants, comme le cancer du sein, de l’utérus ou de la prostate, sont influencés par les hormones, notamment les œstrogènes. Dans ce contexte, l’alimentation joue un rôle clé pour accompagner les traitements, éviter certaines interactions médicamenteuses et limiter les risques de récidive. Certains aliments peuvent perturber l’équilibre hormonal ou favoriser l’inflammation. Découvrons ensemble ceux qu’il vaut mieux éviter pour mieux protéger sa santé.
Les aliments riches en graisses saturées
Viandes transformées et charcuteries
Les produits comme le jambon, les saucissons, les lardons ou les pâtés contiennent souvent des graisses saturées, des conservateurs et des additifs pro-inflammatoires. Ces aliments ont été associés à une augmentation du risque de certains cancers, notamment du sein. Leur consommation excessive peut également favoriser le surpoids, un autre facteur aggravant.
Produits laitiers entiers
Les laitages riches en matières grasses comme le lait entier, les fromages affinés ou la crème contiennent souvent des hormones résiduelles issues de la production animale. Cela peut influencer le métabolisme des œstrogènes. Mieux vaut privilégier des versions allégées ou d’origine végétale, sans additifs hormonaux ni soja.
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Le soja et les phytoestrogènes : prudence selon les cas
Les aliments à base de soja
Le soja contient des isoflavones, des composés végétaux qui miment l’action des œstrogènes. Bien que leur rôle soit controversé, la prudence est de mise en cas de cancer hormono-dépendant. Les produits fermentés comme le tempeh ou le miso peuvent être mieux tolérés, mais les compléments à base d’isoflavones sont à éviter sans avis médical.
Autres sources de phytoestrogènes
On trouve également des phytoestrogènes dans les graines de lin, les pois chiches ou encore le trèfle rouge. Ces aliments, s’ils sont consommés en grande quantité, peuvent agir comme des perturbateurs hormonaux. Une consommation modérée et encadrée par un professionnel est donc recommandée.
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Les sucres raffinés et produits ultra-transformés
Boissons sucrées et pâtisseries industrielles
Ces produits sont riches en sucres simples et en graisses cachées. Ils favorisent l’inflammation, le surpoids et les déséquilibres hormonaux. Leur consommation régulière pourrait accroître le risque de récidive dans le cadre de cancers sensibles aux œstrogènes.
Plats préparés et aliments transformés
Ils contiennent souvent des ingrédients de mauvaise qualité, des additifs et des conservateurs qui altèrent la santé hormonale. Ils sont également pauvres en fibres, vitamines et antioxydants, essentiels pour soutenir l’immunité et la détoxification du corps.
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L’alcool : à proscrire strictement
Un impact direct sur les hormones
Même à faible dose, l’alcool augmente la production d’œstrogènes dans l’organisme. Il est donc fortement déconseillé en cas de cancer hormono-dépendant, en raison de son effet pro-inflammatoire et de son lien direct avec le risque de récidive.
Des alternatives plus saines
Les tisanes, les eaux aromatisées maison et les jus de légumes frais sont d’excellentes options pour remplacer l’alcool. Non seulement elles hydratent, mais elles apportent aussi des antioxydants bénéfiques pour la santé cellulaire.
Éviter certains aliments peut contribuer à mieux vivre avec un cancer hormono-dépendant et à prévenir les récidives. En éliminant les sources d’œstrogènes exogènes ou les facteurs inflammatoires comme l’alcool, les graisses saturées ou les produits transformés, on adopte une alimentation protectrice et bienveillante envers son corps. L’idéal est de privilégier des aliments bruts, colorés, riches en fibres et antioxydants, tout en bénéficiant d’un accompagnement personnalisé. Chaque geste compte pour prendre soin de soi au quotidien.
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