Vous l’avez rencontré, il est charmant, vous êtes toute émoustillée ; c’est l’heure du premier rencard amoureux. Il a choisi de vous emmener dans l’un de ses restaurants fétiches. Vous avez pris le soin de bien vous accoutrer et soigner votre allure pour le faire succomber… Sauf qu’il serait dommage de tout faire foirer au moment de dîner ! Un bout de salade coincé entre les dents ? Une mauvaise haleine après avoir terminé de manger ? NON ! Voici 10 aliments à éviter de consommer lors de ce date.
Une étude révèle que nos gènes pourraient influencer notre alimentation. Une découverte qui pourrait enrichir l’accompagnement diététique.
Des chercheurs américains soulignent la probabilité d'un lien entre nos préférences alimentaires et nos gènes. L’étude présentée à la réunion NUTRITION 2023 le 22 juillet dernier s’est appuyée sur une vaste analyse prenant en compte les données de 500 000 personnes. On y apprend qu’environ 500 gènes seraient liés à notre consommation de certains aliments, comme les poissons, les fruits, le sel, l’eau ou encore l’alcool.
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“Certains gènes que nous avons identifiés sont liés aux voies sensorielles - notamment celles du goût, de l’odorat et de la texture - et peuvent également augmenter la réponse de récompense dans le cerveau”, explique Joanne Cole, chercheur et professeur adjoint au département d’informatique biomédicale de l’école de médecine de l’université du Colorado, aux Etats-Unis.
Pourra-t-on bientôt compter sur l’ADN pour proposer des programmes de nutrition personnalisés ?
“Si nous savons qu’un gène codant pour un récepteur olfactif dans le nez augmente l’appétence d’une personne pour les fruits et stimule la réponse de récompense dans le cerveau, les études moléculaires de ce récepteur pourraient être utilisées pour identifier les composés naturels ou synthétiques qui se tient à lui. (...) Ensuite, nous pourrions voir si l’ajout de l’un de ses composés à des aliments sains rend ces aliments plus attrayants pour la personne concernée”, espère Joanne Cole.
Même si les préférences alimentaires ne sont pas influencées que par les gènes, dépendant aussi d’autres facteurs comme notre environnement, notre culture, notre statut social ainsi que par des conditions de santé (l’hypercholestérolémie, le diabète, le poids…), les recherches menées par l’équipe de Joanne Cole pourraient rendre l'alimentation saine plus accessible aux personnes qui font des blocages avec certains aliments reconnus pour leur richesse nutritionnelle. Cette découverte devrait bientôt être suivie d’une autre étude visant à identifier les gènes sensoriels liés à l’alimentation. En effet, cela pourrait permettre d’enrichir la recherche en nutrition, notamment les programmes d’accompagnement diététique qui pourraient s’adapter aux prédispositions génétiques d’une personne.
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