Le poisson est une excellente source de protéines, de vitamines, de minéraux et d'acides gras oméga-3, des nutriments essentiels pour une bonne santé. Pour bénéficier de ses nombreux bienfaits, il est recommandé de consommer du poisson régulièrement, mais à quelle fréquence exactement ?
L’hiver influe-il sur notre appétit ? Avons-nous plus faim lorsque les températures chutent ? Existe-il réellement un lien entre la saison hivernale et l’envie de se nourrir davantage ? Une petite mise au point s’impose.
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Si l’été, nous avons surtout envie de crudités, de repas légers et d’aliments gorgés d’eau, en hiver, il semblerait que notre appétit nous pousse à manger des plats riches, gras et généreux. La sensation de faim s’adapte-t-elle aux températures extérieures ou s’agit-il d’un mythe ? Une étude menée par Quitoque, leader du marché de la livraison à domicile de paniers-repas en France, auprès de plus de 13 400 Français pose la question.
D’après les résultats, 51% des femmes et 59% des hommes interrogés disent se nourrir davantage quand il fait froid. Une habitude qui pourrait résulter d’une peur primitive de manquer, un instinct qui nous pousserait à faire des réserves de nourriture pour affronter la rude saison et ainsi protéger notre corps du froid. En effet, selon l’étude, 59% des femmes et 72% des hommes sondés se tournent vers des plats plus riches et ont tendance à grignoter davantage en hiver. Et si 86% des Français ont la sensation d’avoir plus faim en hiver, en réalité, elle ne correspond pas à un réel besoin du corps.
TOP 10 des aliments qui réchauffent
Manger plus pour avoir moins froid ?
“Théoriquement, notre corps doit maintenir une température autour de 37°C. En hiver, cela demande beaucoup plus d’énergie car le froid saisonnier implique des dépenses énergétiques plus importantes pour maintenir cette température. En toute logique, manger plus nous permet ainsi de lutter contre le froid. C’est ce qu’on appelle la thermorégulation”, explique une diététicienne Quitoque.
“Mais avec les froides températures de l’hiver, nous avons aussi tendance à mettre moins le nez dehors. Et en plus, nous disposons de vêtements plus chauds pour nous protéger. En parallèle, nous réduisons sûrement un peu notre activité physique. Autant de facteurs qui indiquent que nous avons moins de dépenses énergétiques qu’habituellement conduisant à des besoins énergétiques moins grands. Une alimentation plus riche ne semble donc pas nécessaire”, conclut-elle.
Des plats réconfortants pour soulager un moral en berne
Il y a pourtant un facteur important dans cette équation : la déprime saisonnière. “Il y a une aussi une influence émotionnelle sur la sensation de faim, liée ici à notre état psychique et général. L’hiver, on est déprimé, fatigué, il y a une lassitude installée et potentiellement des facteurs sociaux et familiaux qui entrent aussi en compte”, explique la diététicienne Caroline Seguin dans les colonnes de Marie-Claire. En effet, d’après l’étude Quitoque, 32% des femmes et 39% des hommes interrogés misent sur des plats réconfortants pour contrer leur moral en berne, comme une raclette ou une bonne fondue.
S’il est important de trouver du réconfort avec des plats généreux, en hiver, il est surtout nécessaire de faire le plein de vitamines (C, B, D) dont on manque généralement. N’oublions pas qu’il s’agit d’une période où le système immunitaire est particulièrement fragilisé par les virus et autres maladies hivernales.
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