Noël 2025 : ces aliments du réveillon qui risquent de coûter plus cher

Les fêtes approchent, les guirlandes s’allument et les marchés de Noël se préparent… mais du côté du porte-monnaie, la magie pourrait être un peu moins féerique. Entre la hausse du prix du cacao, les nouvelles taxes sur les produits trop sucrés et l’inflation persistante, certains aliments emblématiques des fêtes de fin d’année pourraient bien voir leur prix grimper. Chez Croq, on a fait le point pour vous aider à anticiper — et à adapter vos menus sans sacrifier le plaisir.

Pourquoi les prix s’envolent avant Noël

Depuis plusieurs mois, plusieurs facteurs pèsent sur les prix de nos produits préférés. D’abord, les mauvaises récoltes de cacao ont fait exploser les cours mondiaux, impactant directement le chocolat. Ensuite, le gouvernement envisage une surtaxe sur les produits transformés riches en sucres ajoutés, dans une démarche de santé publique visant à lutter contre l’obésité.

Résultat : certaines denrées du quotidien — et surtout les aliments festifs — pourraient coûter plus cher dès cet hiver. Même si les artisans chocolatiers devraient être épargnés, l’industrie agroalimentaire, elle, pourrait répercuter ces hausses sur les consommateurs.

Ces 11 produits qui risquent d’augmenter à Noël

1. Le chocolat

C’est la star des fêtes, mais aussi l’un des produits les plus touchés. Le cacao, matière première essentielle, a vu son prix grimper de près de 40 % en un an. Entre les truffes, les bûches et les papillotes, attendez-vous à une légère hausse des prix en vitrine.

2. Les gâteaux apéritifs

Surprenant mais vrai : près d’un paquet sur deux contient du sucre ajouté, même s’il s’agit de produits salés. Ces snacks pourraient donc être concernés par la surtaxe, entraînant une hausse discrète mais réelle dès les rayons apéritifs.

3. Les produits traiteur du rayon frais

Mini-feuilletés, toasts au saumon, brochettes apéritives… Ces produits sont pratiques, mais souvent très transformés. Or, près de 80 % d’entre eux contiennent des sucres ajoutés. Résultat : ils pourraient être parmi les premiers à subir l’impact des nouvelles taxes.

4. Le pain de mie et les produits de panification

Pour vos toasts au foie gras ou vos canapés salés, si vous optez pour du pain de mie industriel, sachez que trois quarts de ces produits contiennent des sucres ajoutés. Préparer son pain maison ou choisir des versions boulangères locales sera peut-être plus économique et plus sain.

5. La charcuterie

Jambon, saucisson, terrines, pâtés… Derrière ces mets conviviaux, on oublie souvent la présence de sucre ajouté, utilisé comme exhausteur de goût ou conservateur. Plus de 80 % des charcuteries industrielles en contiennent, ce qui pourrait entraîner une hausse progressive de leurs prix.

6. Les bouillons et fonds de cuisson

Les cubes et bouillons en poudre, très utilisés dans les plats mijotés de Noël, cachent souvent des sucres ajoutés. Près de 60 % des produits du rayon contiennent du sucre, parfois inutilement. Bonne nouvelle : vous pouvez facilement les remplacer par des bouillons maison à base de légumes et d’herbes fraîches.

7. Les sauces prêtes à l’emploi

Sauce au poivre, à la crème, au vin ou même ketchup et mayonnaise : les sauces industrielles sont souvent de véritables bombes sucrées, avec jusqu’à 94 % de produits contenant des sucres ajoutés. Si la surtaxe est appliquée, ces produits verront forcément leur prix grimper.

8. Les plats à base de pommes de terre

Gratins dauphinois, purées ou galettes surgelées : là encore, près d’un produit sur deux contient du sucre ajouté. Les plats faits maison à base de pommes de terre fraîches seront donc une alternative plus économique et bien meilleure pour la santé.

9. Les desserts industriels

Crèmes, mousses, gâteaux, bûches glacées : le sucre est omniprésent dans ces préparations. Si les artisans pâtissiers devraient être épargnés, les grandes marques de desserts transformés risquent, elles, d’appliquer une hausse avant les fêtes.

10. Les céréales et biscuits du petit-déjeuner

Même si elles ne font pas partie du repas de fête, elles subiront elles aussi l’effet domino de la taxe sur le sucre. Et comme beaucoup de familles stockent ces produits pendant les vacances, mieux vaut s’y attendre.

11. Les boissons sucrées

Sodas, thés glacés, cocktails prêts à boire, boissons énergétiques… Tous ces produits sont déjà concernés par une taxation spécifique, mais celle-ci pourrait être revalorisée à partir de janvier 2025. Certains industriels anticipent déjà cette hausse dans leurs tarifs de fin d’année.

Que faire pour alléger la note sans renoncer au plaisir ?

Pas question de dire adieu aux fêtes. L’idée, c’est de revenir à des préparations plus simples et plus maison. En choisissant des produits bruts — légumes frais, viande ou poisson de qualité, fruits de saison —, vous échapperez en grande partie aux hausses liées aux produits transformés.

Nos conseils Croq pour un Noël plus sain et plus doux :

• Préparez vos apéritifs maison : toasts, mini-brochettes, verrines… simples, économiques et meilleurs pour la santé.

• Faites vos sauces maison : un yaourt nature, un peu de citron et d’herbes remplacent parfaitement une sauce industrielle.

• Pour le sucré, privilégiez les desserts faits maison : mousse au chocolat, fruits rôtis ou bûche légère.

• Et si vous tenez à certains produits du commerce, comparez les étiquettes et choisissez ceux dont la liste d’ingrédients est la plus courte.

Un Noël plus conscient, mais toujours gourmand

La fin d’année 2025 s’annonce un peu plus chère sur certains rayons, mais pas de quoi gâcher la fête. Ces hausses peuvent même être l’occasion de repenser nos habitudes alimentaires : moins de produits ultra-transformés, plus de produits frais, plus de fait-maison.

Chez Croq, nous sommes convaincus que bien manger ne doit jamais rimer avec frustration. En préparant vos repas de Noël avec des ingrédients simples, locaux et sains, vous ferez du bien à votre santé… et à votre budget.

Et si, cette année, le plus beau cadeau que vous vous offriez, c’était une table festive, gourmande et équilibrée ?