
Sommaire
- Qu’est-ce que le flaking exactement ?
- Pourquoi avons-nous tendance à flaker de plus en plus souvent ?
- Flaker : un soulagement… mais à quel prix ?
- Comment savoir si vous êtes un(e) flakeur(se) régulier(e) ?
- 5 stratégies pour sortir du flaking sans se forcer
- Et si vous êtes souvent celui ou celle qu’on flake…
- Le flaking, reflet d’un besoin de rééquilibrage
Avez-vous déjà annulé une sortie entre amis à la dernière minute, avec un petit message rapide, en vous sentant soulagé(e) ? Ce geste, devenu courant, porte un nom : le flaking. Il soulage sur le moment… mais fragilise nos relations. Alors, que cache ce comportement ? Pourquoi avons-nous parfois tant de mal à honorer nos engagements sociaux ? Et surtout, comment sortir de cette spirale sans culpabilité ?
Qu’est-ce que le flaking exactement ?
Le flaking, c’est le fait d’accepter un rendez-vous… puis de l’annuler à la dernière minute, souvent sans raison urgente. Cela peut être un anniversaire, un apéro, un dîner prévu depuis des semaines. C’est une pratique de plus en plus répandue, notamment chez les jeunes adultes. Elle reflète notre besoin de préserver notre énergie, mais aussi une difficulté à s’engager pleinement.
Pourquoi avons-nous tendance à flaker de plus en plus souvent ?
Il y a plusieurs explications. La première, c’est la surcharge mentale. Après une journée bien remplie, on peut ressentir un besoin de repos, d’isolement. La perspective de devoir sortir devient alors pesante. Il y a aussi l’anxiété sociale : peur du jugement, fatigue à l’idée d’interagir, stress de ne pas être « au top ». Enfin, certaines personnes flakent parce qu’elles ont du mal à dire non dès le départ. Elles acceptent pour faire plaisir, puis reculent au dernier moment.
Flaker : un soulagement… mais à quel prix ?
Sur le moment, annuler peut vraiment faire du bien. On évite la fatigue, on retrouve un peu de liberté. Mais ce soulagement immédiat peut cacher une culpabilité persistante. Et pour la personne flakée, c’est souvent une déception : elle s’est organisée, elle comptait sur ce moment, elle se sent mise de côté. À force, cela peut altérer la confiance et la qualité des relations.
Comment savoir si vous êtes un(e) flakeur(se) régulier(e) ?
Voici quelques signes :
Vous dites souvent oui par automatisme, puis vous annulez à la dernière minute
Vous avez du mal à exprimer un refus clair au moment de l’invitation
Vous ressentez une angoisse ou une forte flemme le jour du rendez-vous
Vous envoyez des excuses génériques ou sans vraie explication
Vous vous sentez soulagé(e)… puis coupable après l’annulation
Si vous vous reconnaissez dans plusieurs de ces points, pas de panique : on peut adopter des habitudes plus alignées avec ses besoins tout en respectant les autres.
5 stratégies pour sortir du flaking sans se forcer
Dites oui seulement quand vous êtes sincèrement disponible
Mieux vaut dire non poliment dès le début que de décevoir plus tard. Posez-vous cette question simple : “Si le rendez-vous avait lieu ce soir, est-ce que j’irais avec plaisir ?”Identifiez ce qui vous pousse à flaker
Est-ce la fatigue, le stress, la peur d’être jugé(e) ? Comprendre l’émotion qui se cache derrière l’annulation peut vous aider à mieux gérer la situation.Proposez une alternative au lieu d’annuler complètement
Vous ne pouvez pas venir ce soir ? Proposez une autre date. Cela montre que la relation compte pour vous, même si le moment n’est pas bon.Créez un équilibre entre engagements et temps pour vous
Préservez des soirs “off” dans votre semaine. Ne vous surchargez pas. Une vie sociale épanouie, c’est aussi savoir quand dire stop.Communiquez avec honnêteté et bienveillance
Une explication simple et sincère vaut mieux qu’un silence ou un message impersonnel. “Je suis épuisé(e), je préfère reprogrammer” est souvent bien reçu quand il est dit avec respect.
Et si vous êtes souvent celui ou celle qu’on flake…
Recevoir des annulations répétées n’est jamais agréable. Vous avez le droit de poser vos limites. Exprimez votre ressenti calmement : “Quand tu annules au dernier moment, je me sens un peu mis(e) de côté.” Cela permet à l’autre de prendre conscience de l’impact de ses actes. Et si la situation se répète trop souvent, vous pouvez choisir de recentrer votre énergie sur des personnes plus fiables. Vous méritez des relations équilibrées.
Le flaking, reflet d’un besoin de rééquilibrage
Annuler un plan n’est pas un drame. Cela peut même être salvateur. Mais quand cela devient un automatisme, il est bon de se questionner. Le flaking parle de nous : de nos limites, de notre rapport à l’engagement, de notre fatigue, de notre besoin de ralentir. En le comprenant mieux, on peut poser des choix plus justes, pour soi comme pour les autres.
Le flaking est un phénomène courant mais révélateur. Il montre que nous cherchons à nous protéger, parfois maladroitement. Plutôt que de le subir ou de le faire sans y penser, prenons le temps de dire oui quand on le pense vraiment, de dire non avec respect, et de cultiver des relations basées sur la clarté, la sincérité et la bienveillance. Votre temps est précieux, celui des autres aussi. Ensemble, réinventons des liens plus vrais, plus simples… et plus durables.
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