Tout savoir sur le paludisme

Le paludisme, également connu sous le nom de malaria, est une maladie infectieuse potentiellement grave, causée par des parasites du genre Plasmodium et transmise à l’homme par les piqûres de moustiques anophèles. Présent principalement dans les zones tropicales et subtropicales, le paludisme touche chaque année des millions de personnes, en particulier en Afrique subsaharienne.

Qu'est-ce que le paludisme ?

Une maladie parasitaire

Le paludisme est provoqué par des parasites appelés Plasmodium. Il en existe plusieurs espèces, mais Plasmodium falciparum est la plus dangereuse, responsable de la majorité des formes graves.

Le parasite est transmis par la piqûre d’un moustique femelle infecté. Une fois dans l’organisme, il infecte d’abord le foie, puis les globules rouges, entraînant les symptômes caractéristiques de la maladie.

Où le paludisme est-il présent ?

Le paludisme sévit principalement dans les zones chaudes et humides : Afrique, Asie du Sud-Est, Amérique latine, certaines régions du Moyen-Orient et d’Océanie. Les voyageurs se rendant dans ces régions doivent être particulièrement vigilants.

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Quels sont les symptômes du paludisme ?

Les signes précoces

Les premiers symptômes apparaissent généralement 7 à 14 jours après la piqûre infectante :

• Fièvre élevée et intermittente

• Frissons et sueurs abondantes

• Fatigue intense

• Douleurs musculaires

• Céphalées

• Nausées, vomissements ou diarrhées

Ces symptômes peuvent être facilement confondus avec ceux d’autres maladies tropicales ou de la grippe.

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Les formes graves

Sans traitement, le paludisme peut évoluer vers des formes sévères :

• Anémie importante

• Atteinte cérébrale (paludisme cérébral)

• Détresse respiratoire

• Insuffisance rénale

• Choc et défaillance multiviscérale

Ces complications peuvent entraîner le décès, surtout chez les enfants, les femmes enceintes et les personnes immunodéprimées.

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Comment diagnostique-t-on le paludisme ?

Le test de diagnostic rapide

Un test de diagnostic rapide (TDR), réalisable en quelques minutes à partir d’une goutte de sang, permet de détecter la présence des antigènes du parasite.

L’examen au microscope

La confirmation du diagnostic se fait aussi par l’examen microscopique d’un frottis sanguin, qui permet d’identifier l’espèce de Plasmodium et d’évaluer la charge parasitaire.

Quels traitements pour le paludisme ?

Le traitement curatif

Le traitement dépend de l’espèce de Plasmodium et de la gravité de la maladie. Les antipaludiques les plus utilisés incluent :

• Les combinaisons à base d’artémisinine (ACT), très efficaces contre P. falciparum

• La chloroquine, encore utilisée pour les espèces moins résistantes

• D’autres médicaments comme la méfloquine ou l’atovaquone-proguanil

L’importance de traiter rapidement

Le traitement doit être initié le plus tôt possible pour éviter les complications. Le paludisme est une urgence médicale dès les premiers signes en zone à risque.

Comment prévenir le paludisme ?

La prophylaxie médicamenteuse

Pour les voyageurs se rendant en zone endémique, une chimioprophylaxie adaptée est souvent recommandée. Elle ne remplace pas les mesures de protection contre les moustiques.

La lutte contre les moustiques

Les gestes de protection restent fondamentaux :

• Utilisation de moustiquaires imprégnées d’insecticide

• Port de vêtements couvrants

• Utilisation de répulsifs cutanés

• Sécurisation des habitations contre les moustiques

Les recherches sur le vaccin

Un vaccin contre le paludisme (RTS,S/AS01) est en cours de déploiement dans certains pays africains. Bien qu’il ne soit pas encore totalement efficace, il constitue une avancée prometteuse dans la prévention.

Le paludisme reste une maladie redoutable mais évitable et traitable. En connaissant ses mécanismes, ses symptômes et les moyens de s’en prémunir, chacun peut contribuer à la lutte contre sa transmission. Pour les voyageurs comme pour les populations locales, l’adoption de gestes de prévention et la vigilance face aux symptômes sont les clés pour protéger sa santé face à cette infection.