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Le papillomavirus humain, ou HPV, est l’un des virus les plus répandus dans le monde. Transmis principalement par voie sexuelle, il peut être à l’origine de différentes infections, dont certaines évoluent en lésions précancéreuses, notamment au niveau du col de l’utérus. Le vaccin contre le HPV constitue une avancée majeure dans la prévention de plusieurs cancers. Pourtant, il reste parfois méconnu ou sujet à des interrogations. Voici tout ce qu’il faut savoir sur ce vaccin, son fonctionnement, son efficacité et les recommandations en vigueur.
Qu’est-ce que le HPV ?
Un virus à transmission sexuelle
Le papillomavirus se transmet lors de rapports sexuels, même sans pénétration. Il existe plus de 100 types de HPV, dont certains sont considérés comme à haut risque car ils peuvent provoquer des cancers.
Les complications possibles
Le HPV est responsable de cancers du col de l’utérus, de l’anus, de la gorge, du pénis ou encore de la vulve. Il peut également provoquer des verrues génitales (condylomes), qui sont bénignes mais contagieuses et parfois récidivantes.
Vaccins : êtes-vous à jour sur vos vaccins
Comment fonctionne le vaccin HPV ?
Un vaccin préventif
Le vaccin ne traite pas une infection déjà présente, mais il empêche les infections futures par les types de HPV les plus dangereux. Il est donc idéalement administré avant le début de la vie sexuelle.
Les vaccins disponibles
Il existe plusieurs vaccins contre le HPV, dont le plus courant est le vaccin nonavalent, qui protège contre neuf types de virus, dont les principaux responsables des cancers et des condylomes.
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Qui peut se faire vacciner ?
La recommandation pour les adolescents
En France, la vaccination est recommandée pour les filles et les garçons âgés de 11 à 14 ans, avec un rattrapage possible jusqu’à 19 ans. Depuis peu, la vaccination est proposée dans les collèges pour faciliter l’accès.
Les autres personnes concernées
Les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes, ainsi que certaines personnes immunodéprimées, peuvent également bénéficier de la vaccination jusqu’à l’âge de 26 ans.
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Quelle est l’efficacité du vaccin ?
Une protection élevée contre les cancers liés au HPV
Les études montrent que le vaccin est très efficace pour prévenir les infections par les types de HPV ciblés, réduisant ainsi fortement le risque de développer des lésions précancéreuses et des cancers, notamment du col de l’utérus.
Une efficacité renforcée par une couverture vaccinale large
Plus le nombre de personnes vaccinées est important, plus la protection collective augmente. Cela limite la circulation du virus et protège même les personnes non vaccinées, par effet de groupe.
Quels sont les effets secondaires possibles ?
Des effets bénins et transitoires
Comme tout vaccin, celui contre le HPV peut provoquer des effets secondaires légers : douleur au point d’injection, rougeur, fatigue, maux de tête. Ils disparaissent généralement en quelques heures.
Une surveillance continue
Le vaccin fait l’objet d’une surveillance rigoureuse par les autorités sanitaires. À ce jour, aucun lien n’a été établi entre le vaccin et des effets graves de santé à long terme.
Les idées reçues sur le vaccin HPV
Non, il ne favorise pas les comportements sexuels à risque
Aucune étude n’a montré que la vaccination contre le HPV incite à des comportements sexuels précoces ou non protégés. Elle protège, mais ne remplace pas les autres mesures de prévention.
Oui, il est aussi utile pour les garçons
Le vaccin protège aussi les garçons contre certains cancers (anus, gorge, pénis) et réduit la transmission du virus. La vaccination mixte est donc une mesure de santé publique essentielle.
Le vaccin contre le HPV est un outil puissant de prévention des infections sexuellement transmissibles et des cancers associés. Sûr, efficace et recommandé dès l’adolescence, il mérite d’être mieux connu et plus largement adopté. Se faire vacciner, c’est se protéger soi-même, mais aussi contribuer à la santé collective. En cas de doute, n’hésitez pas à en parler à votre médecin ou à un professionnel de santé.
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