10 erreurs fréquentes quand on pense manger sainement
Par Léa Garneau
Publié le

Sommaire
- 1. Penser “tout ou rien”
- 2. Ignorer les portions
- 3. Oublier les protéines
- 4. Ne pas boire assez d’eau
- 5. Miser uniquement sur les “produits light” ou “sans”
- 6. Sauter des repas
- 7. Ne pas prendre en compte le timing des repas
- 8. Utiliser la pensée “santé” comme excuse pour grignoter
- 9. Oublier l’accompagnement mode de vie
- 10. Ne pas être patient‑e
- Quels bons réflexes pour corriger ces erreurs ?
On cherche tous à mieux manger, à se sentir bien, à prendre soin de soi. Mais parfois, malgré toutes les bonnes intentions, on glisse sur des pièges invisibles. Ces petites erreurs, souvent anodines, peuvent freiner les progrès ou rendre la démarche plus dure. Voici les 10 erreurs que je vois souvent – et comment les transformer en bons réflexes pour manger sainement et sereinement.
1. Penser “tout ou rien”
Beaucoup croient que manger sainement signifie éliminer tous les aliments “moins bons”. Résultat ? On se sent privé·e, puis on craque, et on abandonne. Une approche trop restrictive crée du stress et installe un rapport négatif à l’alimentation. Pour éviter ça, mieux vaut remplacer petit à petit les aliments, intégrer des options saines sans culpabiliser, se donner le droit à un plaisir de temps en temps. L’équilibre l’emporte sur la perfection.
2. Ignorer les portions
Même les aliments très sains peuvent devenir trop caloriques ou déséquilibrés si on en mange trop. Noix, avocats, huiles, fruits secs, céréales complètes… tout compte. Avoir recours à des repères visuels (poing, cuillère), peser de temps en temps ou se servir dans une assiette plus petite sont des astuces simples pour rester dans la bonne quantité.
3. Oublier les protéines
On met souvent l’accent sur les légumes, les fibres, les glucides “bons”, mais on néglige les protéines. Elles sont essentielles : elles rassasient, soutiennent le tonus musculaire, participent à beaucoup de fonctions vitales. Si chaque repas ne contient pas une source de protéines (animales ou végétales), on risque fatigue, fringales ou perte de masse musculaire.
4. Ne pas boire assez d’eau
La déshydratation est souvent sous-estimée. Or, bien s’hydrater aide la digestion, le métabolisme, la peau, et réduit les fausses fringales. Boire régulièrement, même lorsqu’on n’a pas soif, intégrer des aliments riches en eau (concombres, pastèque, courgettes…), cela aide énormément.
5. Miser uniquement sur les “produits light” ou “sans”
On se rue parfois vers les aliments étiquetés “light”, “allégé”, “sans sucre”, “sans gras”, pensant faire le bon choix. Sauf que ces produits remplacent souvent ce qui a été enlevé par du sucre, des additifs ou d’autres ingrédients moins désirables. Le résultat peut être une densité énergétique élevée, des pics de glycémie, une satiété moindre. Mieux vaut privilégier des aliments simples, peu transformés, et lire les étiquettes.
6. Sauter des repas
Par manque de temps ou par volonté de faire des économies, certaines personnes sautent le petit‑déjeuner ou le déjeuner. Mauvaise idée : cela peut perturber le métabolisme, créer une faim excessive plus tard, pousser à des choix alimentaires moins bons. Il vaut mieux avoir trois repas équilibrés et, si nécessaire, une collation raisonnable pour tenir l’énergie stable.
7. Ne pas prendre en compte le timing des repas
Manger sainement, ce n’est pas seulement quoi, mais aussi quand. Des repas trop tardifs ou des grignotages le soir peuvent nuire à la digestion, au sommeil ou aux résultats attendus (perte de poids, bien‑être). Essayer de dîner suffisamment tôt, espacer les gros repas, éviter les écrans ou activités stressantes juste après pour favoriser la digestion.
8. Utiliser la pensée “santé” comme excuse pour grignoter
“C’est bio donc je peux en reprendre”, “c’est sain donc autant en manger beaucoup”… Ces phrases reviennent souvent. Or, manger pour le plaisir ou le stress, même avec des aliments sains, reste de l’alimentation. Mieux vaut écouter ses sensations, savoureux chaque bouchée, et ne pas grignoter par ennui ou émotion.
9. Oublier l’accompagnement mode de vie
Manger sainement, ce n’est pas suffisant s’il manque de sommeil, de mouvement, de gestion du stress. Ces éléments interviennent sur la digestion, le métabolisme, l’humeur. Sans eux, même les meilleurs repas perdent de leur efficacité. Intégrer une marche, une activité douce, bien dormir, respirer, prendre du temps : tout cela contribue.
10. Ne pas être patient‑e
Attendre des résultats immédiats, vouloir que tout change vite… et se décourager si ce n’est pas le cas. Changer ses habitudes alimentaires est un processus. Ça prend des semaines, des mois parfois. Les effets visibles (mieux‑être, énergie, confiance) arrivent souvent plus lentement que prévu. Le secret ? Persévérer, ajuster, célébrer les petits progrès.
Quels bons réflexes pour corriger ces erreurs ?
Prenez un moment pour observer votre alimentation sans jugement. Identifiez une ou deux de ces erreurs que vous faites souvent. Commencez par corriger une seule : par exemple, intégrer une source de protéine au petit déjeuner, boire plus d’eau, ou ne pas sauter un repas. Fixez-vous un objectif réaliste, mesurable, et donnez‑vous le droit à l’imperfection.
Planifier un peu les repas aide : préparer des collations saines, avoir des légumes prêts, limiter les produits transformés dans les placards. Prendre le temps de bien manger : asseyez vous, appréciez le goût, mastiquez. Et écoutez votre corps : la faim, la satiété, le plaisir sont des guides précieux.
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