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Accoucher en novembre : tout ce qu'il faut savoir avant de programmer votre grossesse

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Combien de temps dure un accouchement ?

Choisir le mois de naissance de son enfant peut sembler étrange, pourtant de plus en plus de couples réfléchissent à cette question avant de concevoir. Accoucher en novembre présente des avantages indéniables mais aussi quelques inconvénients à prendre en compte. Entre météo automnale, rentrée scolaire et organisation familiale, découvrez tous les aspects à considérer pour vous aider à prendre une décision éclairée.

 

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Les bonnes raisons d'accoucher en novembre

Un congé maternité qui tombe à pic

L'un des avantages majeurs d'un accouchement en novembre concerne le timing professionnel. Si vous accouchez début novembre, votre congé maternité débutera généralement fin septembre ou début octobre. Cela signifie que vous profiterez des dernières belles journées de l'été pour vous reposer avant l'arrivée de bébé.

 

Votre retour au travail se fera alors entre février et avril, selon la durée de votre congé. Cette période correspond souvent à un moment où l'hiver se termine et où le printemps pointe le bout de son nez. Les jours rallongent, le moral remonte naturellement, et la perspective des beaux jours aide à mieux vivre la séparation avec votre bébé lors de la reprise professionnelle.

De plus, éviter de reprendre le travail en plein hiver, période propice aux épidémies de gastro-entérites et de grippes, représente un atout non négligeable. Vous serez moins confrontée à la problématique des arrêts maladie répétés de votre enfant dès votre retour, une situation stressante pour de nombreux jeunes parents.

 

Pour les papas, un accouchement en novembre permet également de poser le congé paternité sans empiéter sur les congés d'été, souvent précieux pour les familles recomposées ou pour ceux qui souhaitent conserver leurs vacances estivales pour plus tard.

 

Une grossesse confortable pendant les beaux jours

Tomber enceinte en février-mars pour accoucher en novembre signifie vivre une grande partie de sa grossesse pendant les beaux jours. Le deuxième trimestre, souvent considéré comme le plus agréable, se déroulera entre mai et juillet, période idéale pour profiter du soleil et des activités extérieures.

 

Grossesse

Contrairement aux femmes qui vivent leur dernier trimestre en plein été avec des chaleurs étouffantes, vous échapperez aux jambes lourdes aggravées par les fortes températures, aux difficultés pour dormir à cause de la canicule, et à l'inconfort général que procure un ventre rond sous 35 degrés.

 

Votre dernier trimestre se déroulera entre août et novembre, avec des températures plus douces et supportables. Certes, vous connaîtrez les prémices de l'automne, mais c'est bien plus confortable que de traîner un gros ventre en juillet-août. Les vêtements de grossesse d'automne sont d'ailleurs souvent plus jolis et confortables que les tenues d'été qui laissent peu de place à l'imagination quand on a du ventre.

 

Les nausées du premier trimestre, qui touchent environ 75% des femmes enceintes, se manifesteront en plein hiver ou début de printemps. Si elles sont difficiles à vivre, au moins profiterez-vous du réconfort des tisanes chaudes, des plaids douillets et des soirées cocooning sans culpabiliser de ne pas profiter du beau temps.

 

Des conditions optimales pour le post-partum

Le mois de novembre offre des conditions plutôt favorables pour vivre les premières semaines avec bébé. Les températures sont fraîches mais pas glaciales, ce qui permet de sortir se promener sans trop d'appréhension. Les médecins recommandent d'ailleurs de prendre l'air quotidiennement après un accouchement, et l'automne doux s'y prête parfaitement.

 

Contrairement aux bébés nés en plein hiver qui risquent davantage d'être confinés à la maison par des températures polaires ou des épidémies de bronchiolite, ou aux bébés d'été qui souffrent parfois de la chaleur, les nouveau-nés de novembre bénéficient d'une météo clémente pour leurs premières sorties.

 

L'automne est également la saison parfaite pour les longues siestes emmitouflé dans des couvertures douces, sans avoir trop chaud ni trop froid. L'ambiance cocooning de novembre, avec ses lumières tamisées et ses après-midis à la maison, correspond parfaitement au rythme de vie ralenti qu'impose un nouveau-né.

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De plus, accoucher en novembre vous permet d'éviter la période des fêtes de fin d'année qui arrive juste après. Votre bébé aura déjà quelques semaines quand viendront Noël et le Nouvel An, ce qui est plus confortable que de gérer un nouveau-né de quelques jours en pleine effervescence festive.

 

Un avantage scolaire pour votre enfant

C'est un sujet qui divise, mais plusieurs études se sont penchées sur l'impact du mois de naissance sur la scolarité des enfants. Les enfants nés en fin d'année civile, entre septembre et décembre, font généralement partie des plus âgés de leur classe.

 

Cette avance de quelques mois peut sembler dérisoire, mais elle représente un avantage relatif, particulièrement en maternelle et au début du primaire. Un enfant né en novembre aura presque un an de plus qu'un camarade né en décembre de l'année suivante. À 3 ans, cette différence est considérable en termes de développement psychomoteur, de langage et d'autonomie.

Les enfants les plus âgés de leur classe auraient tendance à avoir plus confiance en eux, à être plus à l'aise dans les apprentissages et à mieux s'intégrer socialement. Ils sont aussi souvent choisis comme délégués de classe ou capitaines d'équipe sportive, ce qui renforce encore leur estime de soi.

 

Attention toutefois à ne pas généraliser : chaque enfant est unique et se développe à son rythme. Cet avantage relatif tend d'ailleurs à s'estomper au fil des années et devient généralement insignifiant à l'adolescence. Il ne s'agit donc pas d'une raison déterminante, mais plutôt d'un petit plus à considérer.

 

Des économies sur les vêtements de grossesse

C'est un aspect très terre à terre, mais non négligeable pour le budget familial : accoucher en novembre vous permet de faire des économies substantielles sur les vêtements de maternité. Votre ventre se verra vraiment à partir du quatrième mois environ, soit vers mai-juin.

 

Vous aurez donc besoin de vêtements de grossesse principalement pour le printemps, l'été et le début de l'automne. Or, les tenues de grossesse d'été sont généralement moins chères et plus faciles à adapter. Des robes fluides, des leggings, des tee-shirts amples : autant de pièces abordables qui peuvent même être achetées en taille normale, simplement plus grandes.

À l'inverse, les femmes qui vivent leur grossesse en hiver doivent investir dans des manteaux de grossesse coûteux, des pulls chauds spécialement conçus, des jeans adaptés avec des empiècements, etc. Ces pièces représentent un investissement conséquent que vous éviterez en grande partie.

 

De plus, en novembre, vous pourrez réutiliser votre manteau d'hiver normal juste après l'accouchement, alors que les femmes qui accouchent en plein hiver ont souvent encore du ventre et ne rentrent pas dans leurs vêtements d'avant grossesse pendant plusieurs semaines, voire plusieurs mois.

 

Éviter les pics d'épidémies hivernales

Les premiers mois de vie d'un bébé sont cruciaux pour son système immunitaire encore immature. Accoucher en novembre signifie que votre enfant aura déjà quelques mois lorsque surviendront les pics d'épidémies hivernales de janvier-février.

 

La bronchiolite, qui touche particulièrement les nourrissons de moins de 6 mois, sera moins menaçante pour un bébé de novembre qui aura 2 à 3 mois au cœur de l'hiver. Son système immunitaire sera plus mature, et les visites aux urgences pédiatriques bondées pourront peut-être être évitées.

 

De même, la gastro-entérite et la grippe, qui circulent abondamment entre décembre et mars, toucheront moins sévèrement un bébé de quelques mois qu'un nouveau-né de quelques semaines. Chaque mois compte dans le développement des défenses immunitaires du nourrisson.

Certes, il n'existe aucune garantie absolue et votre bébé pourra malgré tout tomber malade, mais les statistiques montrent que les bébés nés en automne ont globalement moins d'hospitalisations pour infections respiratoires durant leur première année de vie que ceux nés en plein hiver.

 

Les inconvénients à anticiper

Une fin de grossesse en automne

Si éviter le gros ventre en plein été représente un avantage, vivre les dernières semaines de grossesse en automne comporte aussi son lot de désagréments. Les journées raccourcissent, la lumière se fait rare, et le moral peut en pâtir, surtout si vous êtes sujette à la dépression saisonnière.

 

Le manque de luminosité peut accentuer la fatigue déjà présente en fin de grossesse. Les ballades en nature, si bénéfiques pour le moral, deviennent moins évidentes quand il pleut et qu'il fait froid. Vous risquez de passer plus de temps enfermée chez vous, ce qui peut être pesant quand on attend avec impatience l'arrivée de bébé.

 

L'automne est aussi la saison des virus saisonniers. Les rhumes, angines et autres infections ORL se multiplient dès octobre. Tomber malade en fin de grossesse est particulièrement inconfortable car la plupart des médicaments sont déconseillés. Vous devrez supporter les symptômes sans pouvoir vraiment vous soigner efficacement.

 

De plus, les trottoirs glissants avec les feuilles mortes et la pluie, les sols humides, le verglas qui peut apparaître dès novembre dans certaines régions : autant de risques de chute à prendre au sérieux quand on porte un gros ventre et que l'équilibre est déjà précaire.

 

Un anniversaire dans l'ombre de Noël

Les enfants nés en novembre grandissent avec un anniversaire qui tombe souvent dans l'ombre des préparatifs de Noël. Dès la fin novembre, les magasins se parent de décorations festives, les esprits sont tournés vers les fêtes de fin d'année, et l'anniversaire d'un enfant peut paraître moins important.

 

Cette situation peut être frustrante pour votre enfant, surtout lorsqu'il grandira et prendra conscience que son jour spécial est quelque peu éclipsé par l'effervescence de Noël qui arrive. Les copains sont souvent moins disponibles en novembre, période chargée avec les activités scolaires et extrascolaires qui battent leur plein après la rentrée.

 

Organiser une fête d'anniversaire en novembre peut aussi s'avérer compliqué. La météo incertaine rend les activités extérieures aléatoires. Il faut prévoir des solutions de repli en intérieur, ce qui limite parfois les options et augmente les coûts. Les parcs, jardins et aires de jeux sont moins attractifs sous la pluie et le froid.

 

Financièrement aussi, novembre peut être un mois difficile pour les familles qui doivent gérer à la fois les cadeaux d'anniversaire et déjà commencer à penser aux achats de Noël qui approche à grands pas. Certains parents, par souci d'économie, ont tendance à grouper les cadeaux, ce que l'enfant peut vivre comme une injustice comparé à ses camarades dont l'anniversaire est en mai ou juin.

 

Les premiers mois en plein hiver

Si accoucher en novembre permet d'éviter la bronchiolite du tout début de vie, les premiers mois de votre bébé se dérouleront néanmoins en plein hiver. Décembre, janvier et février sont les mois les plus rigoureux de l'année dans la plupart des régions.

 

Sortir avec un nouveau-né par temps froid et pluvieux peut être source d'angoisse pour de jeunes parents. Combien de couches de vêtements mettre ? Comment savoir s'il a trop chaud ou trop froid ? La peur que bébé prenne froid limite parfois les sorties, ce qui peut favoriser le sentiment d'isolement déjà fréquent chez les nouvelles mamans.

 

Les journées courtes et sombres de l'hiver ne facilitent pas non plus le moral dans les premières semaines du post-partum, période déjà fragile émotionnellement. Le baby blues touche environ 80% des jeunes accouchées, et le manque de lumière naturelle peut aggraver ces symptômes dépressifs passagers.

 

L'allaitement peut également être plus compliqué en hiver. Si vous souhaitez allaiter discrètement en public, il faut jongler avec les multiples couches de vêtements, les écharpes, les manteaux. Allaiter la nuit dans une chambre fraîche peut aussi être désagréable quand il faut sortir de la chaleur du lit et découvrir sa poitrine dans le froid.

 

Les sorties pour les vaccins, les consultations pédiatriques et autres rendez-vous médicaux obligatoires des premiers mois deviennent de véritables expéditions quand il faut habiller bébé chaudement, le protéger du vent et de la pluie, et affronter les intempéries hivernales.

 

La gestion de la température à la maternité et à la maison

Les maternités sont généralement bien chauffées, parfois même trop. En novembre, vous risquez d'avoir très chaud dans votre chambre, surtout après l'effort de l'accouchement. Avec les hormones qui fluctuent, la montée de lait qui provoque souvent de la fièvre, et le chauffage collectif poussé à fond, vous pourriez vous sentir mal à l'aise.

 

À la maison aussi, la gestion de la température peut être délicate. Les recommandations préconisent une chambre à 19-20°C pour un nouveau-né, mais en novembre, avec un chauffage qui se met en route progressivement, il n'est pas toujours facile de maintenir une température stable et adaptée.

 

L'humidité de l'automne pénètre dans les logements, surtout les appartements mal isolés. Vous devrez peut-être investir dans un humidificateur pour la chambre de bébé si le chauffage assèche trop l'air, ou au contraire dans un déshumidificateur si l'humidité extérieure s'installe. Ces questions de confort thermique peuvent paraître mineures, mais elles ont un impact réel sur le bien-être du nourrisson et de ses parents.

 

Les fêtes de fin d'année avec un nouveau-né

Même si votre bébé aura quelques semaines quand arriveront les fêtes, Noël et le Nouvel An avec un nourrisson de 4 à 6 semaines restent des moments fatigants. C'est une période où la pression sociale et familiale est forte, où tout le monde veut voir le nouveau membre de la famille, où les invitations se multiplient.

 

Or, les premières semaines de vie sont cruciales pour établir la routine, l'allaitement, et pour récupérer de l'accouchement. Avoir à gérer en plus les repas de famille, les visites incessantes, les déplacements alors que vous êtes épuisée et que vous apprenez encore à connaître votre bébé peut être très pesant.

 

Les fêtes de fin d'année sont aussi synonymes de surexposition aux microbes. Les rassemblements familiaux nombreux, les bisous de tantes et cousins enrhumés, les maisons surchauffées bondées de monde : autant de situations à risque pour un nouveau-né dont le système immunitaire est encore fragile.

 

Vous devrez probablement poser des limites, refuser certaines invitations, demander aux gens de ne pas embrasser votre bébé, ce qui peut créer des tensions familiales. Certaines jeunes mères se sentent coupables de « gâcher » les fêtes en imposant ces restrictions, ou se laissent déborder et acceptent trop de choses, au détriment de leur repos et de leur équilibre.

 

L'impact sur les vacances d'été

C'est un aspect qui concerne l'avenir, mais qu'il peut être intéressant d'anticiper. Un enfant né en novembre entrera à l'école à 2 ans et 9 mois environ (rentrée de septembre quand il aura presque 3 ans). Cela signifie que durant toute sa scolarité, il aura moins de 3 ans lors de ses premières vacances d'été en tant qu'enfant scolarisé.

 

Pour les familles qui aiment partir en vacances avec de jeunes enfants, cela peut représenter un avantage puisque l'enfant sera un peu plus grand et autonome. Mais pour celles qui apprécient de profiter de bébé avant l'entrée à l'école, un enfant de novembre aura une enfance pré-scolaire légèrement plus courte qu'un enfant de décembre ou janvier.

 

De plus, tout au long de sa vie, votre enfant aura son anniversaire en plein milieu de l'année scolaire, jamais pendant les vacances d'été. Certains le vivront comme un avantage (pouvoir fêter son anniversaire avec les copains d'école), d'autres comme un inconvénient (pas de grande fête d'anniversaire à la piscine ou à la plage).

 

Les questions pratiques à considérer

Le choix de la maternité

Si vous envisagez d'accoucher en novembre, renseignez-vous sur l'affluence des maternités à cette période. Novembre est statistiquement l'un des mois où l'on accouche le plus en France, avec un pic de naissances notable. Les maternités peuvent donc être particulièrement sollicitées.

Cette affluence peut avoir des conséquences sur votre prise en charge : chambres doubles plutôt qu'individuelles, personnel débordé, sorties précoces encouragées. Si vous avez des préférences précises pour votre accouchement, assurez-vous que la maternité choisie pourra les respecter même en période de forte activité.

 

Certaines femmes choisissent donc de s'inscrire dans des maternités réputées plus calmes, quitte à s'éloigner un peu de leur domicile, pour bénéficier d'un meilleur accompagnement. Les maisons de naissance et les plateaux techniques, moins sollicités, peuvent être des alternatives intéressantes si votre grossesse est sans risque.

 

La disponibilité des professionnels

Sage-femme libérale, ostéopathe pour bébé, conseillère en lactation, puéricultrice à domicile : tous ces professionnels qui peuvent vous accompagner dans les premières semaines sont également très sollicités en novembre et décembre. Il faudra anticiper et prendre vos rendez-vous suffisamment à l'avance.

 

Les cours de préparation à la naissance débuteront généralement en août-septembre, période de vacances où certaines sages-femmes sont absentes. Assurez-vous de pouvoir suivre ces cours dans de bonnes conditions, quitte à les commencer un peu plus tôt ou à les poursuivre en visioconférence si nécessaire.

 

De même, si vous prévoyez un accompagnement particulier (doula, haptonomie, yoga prénatal), vérifiez la disponibilité des praticiennes pendant l'été, période où vous aurez besoin de ces suivis puisque vous serez dans votre deuxième et troisième trimestre.

 

L'organisation familiale

Si vous avez déjà des enfants, un accouchement en novembre présente l'avantage de ne pas perturber leur année scolaire. La rentrée sera passée, les enfants auront pris leurs marques, et l'arrivée du nouveau bébé n'interférera pas avec cette période déjà chargée émotionnellement.

En revanche, il faudra organiser leur garde pendant votre séjour à la maternité et les premières semaines à la maison. Les grands-parents ou le co-parent devront jongler avec les trajets école, les activités extrascolaires, les devoirs, sans pouvoir compter sur les vacances scolaires pour simplifier l'organisation.

 

Les vacances de la Toussaint, qui tombent généralement fin octobre-début novembre, peuvent être un bon moment pour que la famille s'organise et prépare l'arrivée de bébé. Le co-parent peut poser quelques jours de congés pour être présent, et les aînés sont en vacances et disponibles pour participer aux derniers préparatifs.

 

Le budget familial

Accoucher en novembre implique des dépenses qui tombent à un moment particulier de l'année. Entre l'achat de la poussette, du lit, des vêtements de naissance, des couches et de tout le matériel nécessaire, vous devrez débourser plusieurs milliers d'euros entre septembre et novembre.

Cette période précède immédiatement les fêtes de fin d'année, avec les cadeaux de Noël à prévoir pour les aînés, le repas de réveillon, les étrennes. Pour certaines familles, cette concentration de dépenses sur quelques mois peut mettre le budget sous tension.

 

Il est donc important d'anticiper financièrement, de constituer une épargne spéciale bébé dès le début de la grossesse, et de ne pas hésiter à demander à l'entourage de participer à l'équipement plutôt que d'offrir des cadeaux de naissance superflus.

 

Que disent les études scientifiques ?

L'influence du mois de naissance sur la santé

Plusieurs études se sont penchées sur l'impact du mois de naissance sur la santé à long terme. Une recherche publiée dans le Journal of American Medical Informatics Association a analysé les données de 1,7 million de patients et a trouvé des corrélations intéressantes.

Les personnes nées en novembre auraient un risque légèrement diminué de maladies cardiovasculaires par rapport à celles nées en d'autres mois. Elles présenteraient également moins de troubles respiratoires chroniques. Attention toutefois : ces corrélations sont faibles et ne constituent en aucun cas une règle absolue.

 

D'autres recherches suggèrent que l'exposition à la lumière naturelle durant les premiers mois de vie, ainsi que les conditions climatiques, pourraient avoir un impact sur le développement du système immunitaire et la régulation circadienne. Les bébés de novembre, exposés à peu de lumière en début de vie puis à des jours de plus en plus longs au printemps, développeraient un rythme circadien particulier.

 

Le mois de naissance et la personnalité

Certaines études en psychologie se sont intéressées au lien entre mois de naissance et traits de personnalité. Si ces recherches sont à prendre avec précaution et relèvent davantage de l'amusement que de la science exacte, elles suggèrent que les personnes nées en novembre seraient plus tenaces, ambitieuses et déterminées.

 

Elles auraient également tendance à être plus introverties et réfléchies que celles nées en été, peut-être en raison du temps passé en intérieur durant leurs premiers mois. Ces caractéristiques correspondraient d'ailleurs au signe astrologique du Scorpion (23 octobre - 21 novembre) et du Sagittaire (22 novembre - 21 décembre).

 

Là encore, ces observations statistiques ne permettent en rien de prédire la personnalité de votre futur enfant, déterminée par une multitude de facteurs génétiques, éducatifs et environnementaux bien plus influents que le mois de naissance.

 

Le mot de la fin : écouter avant tout votre ressenti

Choisir le mois de naissance de son enfant, lorsque c'est possible, est un exercice délicat qui mêle considérations pratiques, professionnelles, financières et émotionnelles. Accoucher en novembre présente indéniablement des avantages : un congé maternité bien placé, une grossesse confortable pendant les beaux jours, un léger avantage scolaire futur, et des premiers mois relativement protégés des pics épidémiques.

 

Mais ce choix comporte aussi des inconvénients qu'il ne faut pas minimiser : une fin de grossesse en automne parfois morose, un anniversaire dans l'ombre de Noël, les premiers mois en plein hiver, et la gestion des fêtes de fin d'année avec un nouveau-né.

 

L'essentiel reste d'écouter votre ressenti, votre situation personnelle et professionnelle, et vos priorités familiales. Chaque mois de l'année présente ses avantages et ses inconvénients pour accueillir un bébé. Il n'existe pas de moment parfait, seulement celui qui vous conviendra le mieux.

Et rappelez-vous qu'on ne choisit pas toujours quand tomber enceinte : la nature fait parfois les choses à son rythme, et ce n'est finalement pas plus mal. Quel que soit le mois où votre bébé pointera le bout de son nez, ce sera le bon moment, celui où il devait arriver, et vous vous adapterez avec tout l'amour dont vous êtes capable.

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