Arrêter de porter des soutien-gorges : bonne ou mauvaise idée ?
Par Catherine Duchamps
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Longtemps perçu comme un incontournable de la féminité, le soutien-gorge fait aujourd’hui l’objet de remises en question. Depuis quelques années, de nombreuses femmes choisissent de s’en passer, revendiquant un confort retrouvé, une liberté corporelle et un refus de certaines normes esthétiques. Ce phénomène, accentué par les périodes de confinement, a relancé le débat : faut-il vraiment porter un soutien-gorge tous les jours ? Est-il bon pour la santé de s’en passer ? Quels sont les effets à long terme ?
Les bienfaits de ne plus porter de soutien-gorge
Un confort immédiat
L’un des premiers bénéfices à arrêter de porter un soutien-gorge est le confort. Sans armatures, bretelles ou bandes serrées, la sensation de liberté est souvent immédiate. Pour certaines femmes, cela permet aussi de diminuer les irritations cutanées ou les douleurs liées à un mauvais maintien.
Une meilleure respiration corporelle
Libérer la cage thoracique peut faciliter une respiration plus ample, surtout chez celles qui portent des soutiens-gorges très serrés. Cela contribue à une meilleure posture et à une sensation globale de relâchement.
Un gain en confiance corporelle
Certaines femmes rapportent qu’abandonner le soutien-gorge les a aidées à se reconnecter à leur corps, à l’accepter tel qu’il est, sans artifice ni contrainte. C’est aussi un geste revendicatif pour certaines, qui souhaitent se libérer de pressions esthétiques.
Faut-il changer de soutien-gorge tous les jours ?
Les effets potentiels sur la poitrine
La fermeté des seins
Contrairement à une idée reçue, ne pas porter de soutien-gorge ne ferait pas forcément tomber les seins. Des études suggèrent que, chez certaines femmes, les tissus musculaires et les ligaments de soutien peuvent se renforcer lorsque le sein n’est plus soutenu artificiellement.
Une adaptation progressive
Pour les poitrines généreuses, l’arrêt du soutien-gorge peut entraîner une gêne au début : douleurs dorsales, sensation de lourdeur ou inconfort en mouvement. Dans ce cas, une transition douce est recommandée, avec des alternatives comme les brassières souples ou les vêtements à maintien intégré.
À quelle fréquence faut-il changer son soutien-gorge ?
Les contextes à prendre en compte
Dans la vie professionnelle ou sociale
Selon les milieux et les codes vestimentaires, ne pas porter de soutien-gorge peut susciter des regards ou des remarques. Cela peut créer une gêne, surtout en cas de transparence ou de mouvement des seins. À chacune de choisir ce qu’elle souhaite afficher ou non, en fonction de son confort et de son environnement.
Pendant le sport
Lors d’une activité physique, le soutien-gorge de sport reste fortement recommandé. Il permet de limiter les mouvements de la poitrine, de prévenir les douleurs et de protéger les tissus mammaires contre des tensions répétées.
Traces de soutien-gorge sur la peau : est-ce normal ou le signe d’un problème ?
Alternatives au soutien-gorge traditionnel
Les brassières et tops intégrés
Pour celles qui veulent une sensation de légèreté tout en ayant un minimum de maintien, les brassières souples, sans armatures, sont une bonne alternative. Elles peuvent être en coton, en bambou ou en matière technique.
Les vêtements structurés
Certaines tenues, comme les robes ou les tops avec doublures ou coutures renforcées, permettent de se passer de soutien-gorge tout en gardant une silhouette confortable et harmonieuse.
Arrêter de porter un soutien-gorge n’est ni une obligation, ni une solution universelle. C’est un choix personnel qui dépend du confort, des besoins physiques, des habitudes et du contexte de vie de chacune. L’essentiel est de s’écouter, d’expérimenter, et de ne pas céder à la pression sociale, qu’elle vienne du port du soutien-gorge ou de son rejet. Porter ou non un soutien-gorge, c’est avant tout une affaire d’autonomie corporelle et de liberté.
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