Chaque année, à l’arrivée de l’automne, beaucoup constatent que leur brosse se remplit plus vite que d’habitude. Les cheveux tombent par poignées et l’angoisse s’installe : est-ce normal ou faut-il s’inquiéter ? La chute de cheveux automnale est un phénomène courant, souvent temporaire. Mais il existe aussi des situations où cette perte peut révéler un problème plus profond.

Découvrons ensemble ce qui est normal, ce qui l’est moins, et quand consulter.

Pourquoi perd-on plus de cheveux en automne ?

Les cheveux suivent un cycle de vie naturel :

• Phase anagène : croissance (2 à 6 ans).

• Phase catagène : repos (quelques semaines).

• Phase télogène : chute (2 à 3 mois).

En été, les cheveux bénéficient d’une meilleure oxygénation grâce au soleil, mais à la fin de la saison, beaucoup entrent en phase de chute. Résultat : en automne, la perte de cheveux peut doubler, passant de 50-100 par jour à 150-200.

👉 C’est un processus physiologique normal, lié au rythme saisonnier.

Quand la chute de cheveux automnale est normale

• Si elle dure entre 4 et 8 semaines maximum.

• Si la perte reste diffuse, sans zones clairsemées localisées.

• Si les cheveux repoussent normalement (vous voyez des petits cheveux courts).

• Si la texture de votre chevelure reste globalement la même.

👉 Dans ce cas, inutile de paniquer : vos cheveux se renouvellent simplement.

Quand faut-il commencer à s’inquiéter ?

Certaines situations doivent alerter :

• Une chute qui se prolonge au-delà de 3 mois.

• Une perte massive et soudaine, sans amélioration.

• L’apparition de zones clairsemées ou d’une raie qui s’élargit.

• Des cheveux qui repoussent plus fins et plus fragiles.

• Une perte associée à d’autres symptômes : fatigue intense, perte de poids, problèmes hormonaux.

👉 Dans ces cas, mieux vaut consulter un médecin ou un dermatologue pour en identifier la cause.

Quelles peuvent être les causes d’une chute excessive ?

En dehors du phénomène saisonnier, plusieurs facteurs peuvent accentuer la perte de cheveux :

• Le stress : augmente le risque d’effluvium télogène (chute réactionnelle).

• Les carences alimentaires : fer, zinc, vitamine D, protéines.

• Les troubles hormonaux : grossesse, post-partum, ménopause, thyroïde.

• Les traitements médicaux : certains médicaments favorisent la chute.

• L’hérédité : dans le cas de l’alopécie androgénétique.

Comment limiter la chute automnale des cheveux ?

Adoptez une alimentation riche en nutriments

• Fer : lentilles, viandes rouges maigres, épinards.

• Zinc : huîtres, noix de cajou, graines de courge.

• Protéines : œufs, poisson, légumineuses.

• Vitamines du groupe B : céréales complètes, bananes, levure de bière.

Prenez soin de votre cuir chevelu

• Massages réguliers pour stimuler la circulation sanguine.

• Shampoings doux, sans sulfates agressifs.

• Éviter les brushings trop chauds et les coiffures trop serrées.

Optez pour des compléments alimentaires ciblés

Des cures de levure de bière, de kératine ou de collagène marin peuvent aider à renforcer la fibre capillaire.

Quand consulter un spécialiste ?

Si la chute est persistante, massive ou accompagnée d’autres symptômes, un dermatologue ou un trichologue pourra prescrire :

• Une prise de sang (pour détecter d’éventuelles carences ou déséquilibres hormonaux).

• Des traitements adaptés : lotions, compléments, voire thérapies plus spécifiques.

Ce qu’il faut retenir

• En automne, perdre plus de cheveux est normal et temporaire : c’est un cycle naturel.

• Pas d’inquiétude si la chute dure quelques semaines et reste diffuse.

• En revanche, si la perte se prolonge, devient massive ou localisée, il est conseillé de consulter.

• Une bonne alimentation, des soins adaptés et une hygiène de vie équilibrée sont vos meilleurs alliés pour retrouver une chevelure en pleine santé.

👉 En résumé : l’automne n’est pas une fatalité pour vos cheveux. Surveillez, prenez-en soin et consultez si nécessaire, mais gardez en tête que la plupart du temps, ils repoussent plus forts et plus beaux.