Comment identifier un carcinome ?

Le carcinome est un type de cancer qui se développe à partir des cellules épithéliales, celles qui recouvrent la peau et les organes internes. Il représente la forme de cancer la plus fréquente, pouvant toucher la peau, les poumons, le foie, les reins ou encore la prostate. Identifier un carcinome à un stade précoce est crucial pour améliorer le pronostic et permettre une prise en charge rapide. Mais comment reconnaître les premiers signes ? Quels sont les examens à effectuer ? Cet article vous guide pour mieux comprendre et détecter les signes d’alerte.

Qu’est-ce qu’un carcinome ?

Une tumeur d’origine épithéliale

Le carcinome se développe à partir des cellules épithéliales qui forment les tissus de revêtement du corps. Il peut être superficiel ou s’infiltrer dans les couches plus profondes des organes, avec des risques de métastases s’il n’est pas traité à temps.

Les principaux types de carcinomes

Parmi les formes les plus courantes, on distingue le carcinome basocellulaire et le carcinome spinocellulaire pour la peau, le carcinome bronchique pour les poumons, le carcinome hépatocellulaire pour le foie, ou encore l’adénocarcinome dans les glandes comme la prostate ou les seins.

Cancer cutané : quels sont les signes ?

Quels sont les signes cutanés d’un carcinome ?

Une lésion qui ne cicatrise pas

Le carcinome basocellulaire, le plus fréquent, se manifeste souvent par une petite lésion ou une plaie qui ne guérit pas. Elle peut saigner, suinter ou former une croûte persistante.

Une plaque ou un nodule suspect

Un carcinome peut aussi apparaître sous forme de plaque rouge, légèrement squameuse, ou d’un petit nodule ferme. Il peut grossir lentement mais de façon continue, souvent sans douleur initiale.

10 symptômes du cancer de la peau

Les symptômes selon les organes touchés

Carcinome bronchique : toux persistante et essoufflement

Un cancer des bronches peut se manifester par une toux chronique, une douleur thoracique, un essoufflement progressif ou des expectorations avec du sang. Ces signes doivent alerter, surtout chez les fumeurs ou ex-fumeurs.

Carcinome hépatique : douleurs et fatigue inexpliquées

Le carcinome du foie peut rester silencieux longtemps. Il peut se manifester par une douleur à droite sous les côtes, une fatigue persistante, une perte d’appétit ou un ictère (jaunissement de la peau).

Carcinome rénal ou prostatique : symptômes urinaires

Dans le cas d’un carcinome des reins ou de la prostate, des signes comme du sang dans les urines, des douleurs lombaires ou des troubles urinaires fréquents doivent amener à consulter.

Cancer de la peau : quels sont les premiers symptômes ?

Comment confirmer le diagnostic d’un carcinome ?

L’examen clinique et les imageries

Le médecin commence par un examen visuel et tactile, en fonction des symptômes. Des examens d’imagerie comme l’échographie, le scanner ou l’IRM permettent de repérer une masse suspecte et d’évaluer son étendue.

La biopsie : l’analyse indispensable

Le diagnostic de certitude repose sur la biopsie, c’est-à-dire le prélèvement d’un échantillon de tissu suspect, qui est ensuite analysé au microscope pour confirmer la présence de cellules cancéreuses.

Quand faut-il consulter ?

En présence de signes persistants ou inexpliqués

Tout symptôme inhabituel qui persiste plus de deux à trois semaines, surtout s’il s’aggrave ou revient régulièrement, doit être signalé à un professionnel de santé. Une prise en charge rapide permet d’intervenir avant que le cancer ne se propage.

En cas de terrain à risque

Les personnes ayant des antécédents familiaux de cancer, une exposition prolongée au soleil, au tabac ou à certaines substances toxiques, doivent être particulièrement vigilantes et consulter régulièrement.

Identifier un carcinome à un stade précoce est essentiel pour optimiser les chances de guérison. Une lésion cutanée suspecte, des troubles persistants ou des douleurs inexpliquées doivent conduire à une consultation. Grâce à l’examen clinique, à l’imagerie et à la biopsie, un diagnostic peut être posé rapidement. En cas de doute, il vaut toujours mieux consulter que d’attendre.