Est-ce que les cerises sont bonnes pour les reins ?
Par Béatrice Langevin
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Avec leur couleur vive et leur saveur sucrée-acidulée, les cerises sont parmi les fruits les plus appréciés du printemps et du début de l’été. Mais au-delà du plaisir gustatif, elles renferment de nombreuses propriétés nutritionnelles qui suscitent l’intérêt des professionnels de santé. Riches en antioxydants, en vitamines et en eau, les cerises sont-elles bénéfiques pour les reins ? Peuvent-elles contribuer à préserver leur bon fonctionnement ou prévenir certains troubles rénaux ?
Une bonne hydratation pour soutenir les reins
Un fruit gorgé d’eau
Les cerises sont composées à près de 80 % d’eau. Cette teneur élevée contribue à l’hydratation de l’organisme, un facteur clé pour favoriser le bon fonctionnement des reins. Une bonne hydratation permet de diluer les urines, de faciliter l’élimination des toxines et de prévenir la formation de calculs rénaux.
Un soutien naturel à l’élimination
En stimulant la diurèse, c’est-à-dire la production d’urine, les cerises peuvent aider à drainer les reins en douceur. Elles ne remplacent pas l’eau, mais complètent une hydratation adéquate dans le cadre d’une alimentation équilibrée.
La cerise : quels sont les bienfaits de ce fruit ?
Des antioxydants pour protéger les tissus rénaux
La richesse en anthocyanes
Les cerises, en particulier les variétés rouges foncées, sont riches en anthocyanes, des pigments antioxydants qui protègent les cellules contre le stress oxydatif. Ce stress est impliqué dans de nombreuses pathologies chroniques, y compris les atteintes rénales liées au vieillissement ou aux maladies métaboliques.
Une action anti-inflammatoire reconnue
Certaines études ont montré que les cerises, notamment les cerises acidulées (griottes), ont un effet anti-inflammatoire qui pourrait contribuer à réduire les marqueurs de l’inflammation systémique, bénéfique notamment chez les personnes souffrant de troubles rénaux ou de douleurs articulaires associées.
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Un atout contre l’acide urique
Réduction de l’hyperuricémie
La consommation régulière de cerises a été associée à une diminution du taux d’acide urique dans le sang. Un excès d’acide urique peut entraîner des cristaux dans les articulations (goutte) mais aussi favoriser la formation de calculs rénaux. En réduisant ce taux, les cerises peuvent jouer un rôle préventif intéressant.
Une aide naturelle en complément d’un suivi médical
Bien sûr, les cerises ne remplacent pas un traitement médical, mais elles peuvent être intégrées dans un régime alimentaire adapté aux personnes sujettes à l’hyperuricémie ou aux antécédents de calculs d’acide urique.
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À consommer avec modération en cas d’insuffisance rénale
Attention au potassium
Les cerises contiennent une quantité modérée de potassium. En cas d’insuffisance rénale avancée, où l’excès de potassium doit être strictement contrôlé, leur consommation doit être discutée avec un professionnel de santé.
Adapter la quantité selon le contexte
Pour une personne en bonne santé ou atteinte de troubles rénaux légers, les cerises peuvent être consommées sans souci. Mais pour ceux dont les reins ne filtrent plus correctement, la prudence est de mise, même avec des aliments naturels.
Les cerises sont globalement bénéfiques pour les reins, grâce à leur teneur en eau, leur richesse en antioxydants et leur effet potentiel sur l’acide urique. Elles peuvent être intégrées avec plaisir et confiance dans une alimentation variée, tant qu’aucune contre-indication médicale ne s’y oppose. Comme toujours, l’équilibre, la diversité et l’écoute de ses besoins sont les meilleurs guides pour préserver ses reins et sa santé globale.
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