Glaces industrielles : les 4 pires à éviter selon 60 Millions de consommateurs (et les meilleures alternatives pour se régaler sainement)

Elles sont le symbole de l’été, synonymes de fraîcheur et de plaisir gourmand. Mais derrière leur apparente légèreté, les glaces industrielles cachent souvent un concentré de sucre, de graisses et d’additifs. Dans une enquête récente, 60 Millions de consommateurs s’est penché sur une trentaine de références de glaces et de sorbets vendues en supermarché. Résultat : certaines marques très populaires affichent des compositions qui laissent franchement à désirer.

Entre calories cachées, excès d’additifs et faible teneur en fruits, tous les produits glacés ne se valent pas.
Découvrons ensemble les glaces à éviter… et surtout, comment faire les bons choix pour concilier plaisir et équilibre cet été.

Glaces, crèmes glacées, sorbets : quelles différences ?

Avant de juger leur qualité nutritionnelle, il est important de comprendre la différence entre les trois grandes familles de produits glacés.

Les crèmes glacées

Elles sont réalisées à partir d’un mélange de lait, de crème, de sucre et parfois d’œufs.
Elles doivent contenir au moins 5 % de matières grasses laitières.
Ce sont les plus riches et les plus onctueuses… mais aussi les plus caloriques.
Selon le nutritionniste Raphaël Gruman, « certaines variétés dépassent les 250 kcal pour une simple portion ».
Les versions aux éclats de cookies, aux noix de pécan ou avec un coulis de caramel sont les plus à éviter.

Les glaces « classiques »

Elles contiennent également du lait, du sucre et des arômes, mais souvent aussi des graisses végétales (palme, coco, colza), moins nobles que la crème laitière.
Elles sont souvent enrichies en stabilisants et émulsifiants pour conserver une texture crémeuse.
Les bâtonnets glacés type Magnum sont particulièrement denses : un seul bâtonnet peut atteindre 260 kcal, soit l’équivalent d’un petit repas léger.

Les sorbets

Les plus vertueux du rayon !
Ils ne contiennent ni crème ni lait, mais un mélange de fruits, d’eau et de sucre.
Selon la réglementation (DGCCRF), un vrai sorbet doit contenir au moins 25 % de fruits (et jusqu’à 45 % pour les agrumes).
Leur seul bémol ? Leur taux de sucre souvent élevé, même sans matière grasse.

L’enquête de 60 Millions de consommateurs : des résultats peu rassurants

Pour cette étude, l’association a testé une trentaine de glaces et de sorbets, sur trois parfums phares : vanille, chocolat et framboise.
Les chercheurs ont analysé leur composition, la liste d’ingrédients, la qualité nutritionnelle et la proportion d’additifs.

Les conclusions sont claires :

• Trop de sucre et de graisses saturées dans les crèmes glacées.

• Trop d’additifs dans de nombreuses recettes industrielles.

• Des étiquetages trompeurs sur la teneur réelle en fruits ou en crème.

L’association souligne qu’on retrouve parfois jusqu’à 30 % d’additifs dans certaines glaces au chocolat.
Gommes (guar, caroube), carraghénanes et gélifiants sont ajoutés pour améliorer la texture et la conservation, au détriment de la naturalité.

Les 4 glaces les moins recommandées selon 60 Millions de consommateurs

1. Crème glacée Vanille Bourbon – La Laitière (Nestlé)

Avec une image “authentique” et une communication autour du goût du terroir, cette glace semble artisanale.
Mais selon les tests, elle contient beaucoup de sucre, de graisses saturées et plusieurs additifs texturants.
Résultat : un dessert bien plus calorique qu’il n’y paraît, avec une composition loin de la simplicité affichée.

2. Crème glacée Chocolat noir – Carrefour

Cette référence contient près d’une vingtaine d’ingrédients, dont plusieurs épaississants et stabilisants.
Malgré un positionnement “intense” et “gourmet”, elle affiche une faible teneur en cacao pur et une grande proportion de graisses ajoutées.
Verdict : un produit trop transformé et déséquilibré pour être consommé régulièrement.

3. Sorbet Framboise – La Marque Repère (E.Leclerc)

Sur le papier, un sorbet semble être un choix sain.
Mais cette version contient peu de fruits (moins de 25 %) et une longue liste d’additifs texturants.
60 Millions de consommateurs déplore aussi une quantité de sucre élevée, équivalente à 5 morceaux par portion.

4. Sorbet Framboise – Monoprix

Même constat : malgré un positionnement “haut de gamme”, ce sorbet contient près de vingt ingrédients, dont des arômes artificiels et plusieurs gommes.
Résultat : un produit ultra-transformé qui perd tout le bénéfice santé associé aux fruits.

Les pièges cachés des glaces industrielles

1. Des additifs omniprésents

Carraghénanes, gomme guar, gomme xanthane, farine de caroube… ces agents de texture sont utilisés pour rendre les glaces plus lisses et stables.
S’ils ne sont pas dangereux en soi, leur accumulation dans l’alimentation ultra-transformée favorise l’inflammation de bas grade et peut perturber le microbiote intestinal.

2. Un taux de sucre explosif

Une seule portion de crème glacée peut contenir jusqu’à 25 g de sucre, soit plus de la moitié de l’apport quotidien recommandé par l’OMS.
Même les sorbets “aux fruits” ne sont pas épargnés, puisque leur base sucrée remplace la crème mais reste très riche en saccharose.

3. Des matières grasses saturées

Issues souvent de la crème ou d’huiles hydrogénées, ces graisses accentuent le risque cardiovasculaire lorsqu’elles sont consommées en excès.
Les crèmes glacées premium, très riches en crème et en beurre, sont les plus concernées.

Quelles glaces choisir pour se faire plaisir sans excès ?

Les bons réflexes au supermarché

• Lisez la liste d’ingrédients : plus elle est courte, mieux c’est !

• Vérifiez la proportion de fruits pour les sorbets (au moins 25 %).

• Évitez les mentions floues du type “arômes” ou “graisses végétales non précisées”.

• Limitez les coulis, nappages et inclusions (cookies, caramel, noix caramélisées) qui explosent les calories.

Les meilleures options

• Les sorbets artisanaux à base de vrais fruits.

• Les glaces maison avec du yaourt, du miel et des fruits frais.

• Les glaces végétales (au lait d’amande ou de coco), à condition de choisir celles sans additifs ajoutés.

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Glace et équilibre : comment concilier plaisir et santé

Manger une glace de temps en temps ne fait pas de mal, à condition de garder le bon sens et la modération.
Quelques repères utiles :

• Une portion = 100 ml à 120 ml (soit 2 boules ou 1 bâtonnet).

• Privilégiez une glace après un repas plutôt qu’en collation : cela limite le pic glycémique.

• Compensez par un dîner plus léger et riche en légumes ou protéines maigres.

Enfin, profitez de ce moment sans culpabilité : le plaisir reste un élément essentiel d’une alimentation équilibrée.

En résumé

✔ Les pires glaces selon 60 Millions de consommateurs sont celles de La Laitière, Carrefour, Monoprix et Marque Repère, trop riches en sucres, graisses et additifs.
✔ Les crèmes glacées sont les plus caloriques, tandis que les sorbets naturels restent les plus légers.
✔ Pour bien choisir, fiez-vous à la simplicité de la composition et à la proportion de fruits.
✔ Les glaces maison ou artisanales sont les meilleures alternatives pour allier fraîcheur et naturalité.

Fair le bon choix côté glaces !

Sous leurs airs rafraîchissants, certaines glaces industrielles dissimulent une avalanche d’additifs et de sucres.
Mais pas question de bannir ces plaisirs d’été : il suffit de mieux choisir et consommer avec modération.

En privilégiant les glaces aux ingrédients simples, riches en vrais fruits, ou les versions faites maison, on retrouve le vrai goût de la gourmandise — celui qui fait du bien sans faire de tort à la santé.

Parce qu’au fond, le secret d’un été équilibré tient en une phrase : moins d’additifs, plus d’authenticité, et une bonne dose de plaisir !