Jacob Elordi : 9 kilos perdus en 6 semaines pour incarner l’horreur de la guerre
Par Ameline Lieb
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Pour incarner la dureté des camps de prisonniers dans la série Narrow Road, diffusée sur Canal+, Jacob Elordi a dû passer par une transformation physique spectaculaire. En seulement six semaines, l’acteur a perdu 9 kg pour se fondre dans la silhouette d’un homme affamé et brisé par la guerre. Retour sur ce changement radical, ses méthodes, et ce qu’il faut retenir — tant pour l’écran que pour nos corps.
Un scénario exigeant a dicté le physique
Dans Narrow Road, Jacob Elordi incarne Dorrigo Evans, chirurgien de guerre australien capturé par les Japonais en 1943, qui doit faire la traversée de la jungle dans des conditions extrêmes pour construire une voie ferrée mythique entre la Thaïlande et la Birmanie. Pour incarner la souffrance, la faim, l’épuisement et la fragilité physique qu’impose cette histoire tragique, les comédiens — dont Elordi — ont adhéré à une démarche drastique : affiner leur corps pour rendre visible la famine, la maladie, la perte de poids.
Les scènes de camps, de privation ou de torture exigent que les silhouettes paraissent “vraies”, pas hollywoodiennes. C’est dans cette quête d’authenticité que le régime drastique de Jacob trouve tout son sens — un corps qu’on voit maigri, creusé, éprouvé.
Comment il a procédé : régime + entraînement
Pour obtenir cette métamorphose rapide, Elordi a suivi un protocole rigoureux appliqué à toute l’équipe. Voici les grandes lignes (reconstituées à partir de ses déclarations publiques et de témoignages autour du tournage) :
Réduction calorique sévère : il a drastiquement diminué ses apports énergétiques pour nuire à la réserve corporelle.
Alimentation ultra simple : des repas concentrés, pauvre en graisses et sucres, avec des portions modestes.
Activité physique modérée mais régulière : des séances de cardio léger, de la marche, des déplacements “naturels” sur le plateau pour brûler des calories sans surmener le corps.
Repos et récupération méticuleusement suivis : pour éviter les effets délétères d’un déficit extrême.
Camaraderie et discipline de groupe : l’équipe s’est soutenue réciproquement, ce qui a participé à la motivation collective sur le plateau.
Jacob a même qualifié l’expérience de “profondément apaisante” en partie grâce à la solidarité du groupe sur ce défi extrême.
Les risques à connaître (et qu’on ne voit pas à l’écran)
Cette transformation spectaculaire n’est pas sans dangers. Voici les écueils possibles d’un régime aussi extrême :
Carences nutritionnelles : en vitamines, minéraux, acides gras essentiels si l’apport est mal calculé.
Perte de masse musculaire : le corps puise dans les protéines musculaires quand les apports sont trop faibles.
Fatigue, troubles hormonaux, baisse de la performance immunitaire : le corps sous stress réagit parfois avec des déséquilibres internes.
Effet yo-yo : une perte rapide peut favoriser une reprise rapide après la fin du régime si les habitudes ne changent pas.
Impact psychologique : restriction, suivi strict, comportement alimentaire modifié peuvent peser mentalement.
C’est pourquoi ce type de régime doit être encadré par des professionnels (nutritionniste, coach, médecin) — surtout dans un contexte artistique où l’apparence physique est employée comme outil narratif.
Ce qu’on peut tirer pour soi — avec prudence
Si tu t’inspires de ce type de transformation, voici quelques principes à retenir pour ne pas tomber dans l’excès :
Le rythme modéré compte plus que la vitesse : perdre progressivement est plus sûr et durable.
Équilibrer le déficit calorique avec une nutrition de qualité (protéines, fibres, micronutriments).
Mettre en place une activité physique régulière mais adaptée : cardio, renforcement musculaire, sans excès.
Assurer un bon sommeil et une gestion du stress : deux piliers souvent négligés mais essentiels pour la récupération.
Ne pas chercher l’impossible : une perte de 9 kg en 6 semaines est un défi extrême — ne pas en faire la norme pour tout le monde.
Jacob Elordi a prouvé à l’écran ce que beaucoup redoutent : les limites d’un corps soumis à la famine pour les besoins d’une fiction. Sa transformation spectaculaire, travaillée dans l’ombre d’un régime strict et d’un engagement collectif, sert avant tout une narration visuelle forte. Mais au-delà du spectaculaire, elle invite à la prudence : toute recherche extrême de perte de poids mérite un accompagnement expert. En matière de santé, la mesure, le respect du corps et la patience restent les meilleurs conseils.
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