Je n’arrivais plus à maigrir, jusqu’à ce rendez-vous chez l’endocrinologue
Par Catherine Duchamps
Publié le

Sommaire
- Quand le corps résiste malgré tous les efforts
- Pourquoi consulter un endocrinologue ?
- Une écoute différente, un regard médical
- Le diagnostic : un dérèglement invisible
- Un traitement, mais surtout une approche adaptée
- Des résultats progressifs, mais durables
- Ce que j’ai appris (et que j’aurais aimé savoir plus tôt)
- Et maintenant ?
J’avais tout essayé. Des régimes, des coachs, des challenges détox, du sport trois fois par semaine, du jeûne intermittent… et pourtant, la balance refusait de bouger. Pire : au moindre écart, les kilos revenaient. Ce n’était pas qu’une histoire d’esthétique. Je ne me reconnaissais plus. Fatiguée, gonflée, irritable… J’avais la sensation que quelque chose clochait, mais je ne savais plus quoi faire. Jusqu’au jour où j’ai pris rendez-vous chez un endocrinologue. Et tout a changé.
Quand le corps résiste malgré tous les efforts
Je faisais attention à tout. Je notais mes repas, je buvais de l’eau, je dormais correctement. Et pourtant, mon poids ne bougeait pas. Il m’arrivait même de prendre du poids alors que je mangeais moins qu’avant. Frustrant ? Épuisant, surtout.
Autour de moi, on me disait :
– « Tu dois faire une erreur quelque part. »
– « Peut-être que ton métabolisme s’est habitué. »
– « Tu dois bouger plus. »
J’avais envie de hurler : Je le fais déjà !
Jusqu’à ce qu’une amie me dise :
« Et si tu allais voir un endocrinologue ? Ce n’est peut-être pas juste une question de régime. »
Pourquoi consulter un endocrinologue ?
L’endocrinologie, c’est la spécialité qui s’occupe des hormones et du métabolisme. En clair : c’est ce qui régule le fonctionnement de notre corps, la façon dont on stocke ou brûle l’énergie, comment on digère, comment on dort, comment on réagit au stress…
Un déséquilibre hormonal peut freiner, voire bloquer la perte de poids, malgré une hygiène de vie irréprochable.
Je ne savais pas si c’était mon cas, mais je me suis dit : Je n’ai rien à perdre. Sauf peut-être du poids…
Une écoute différente, un regard médical
Le jour du rendez-vous, j’ai été surprise. Pas de jugement, pas de “il faut juste manger moins”. Juste des questions précises et bienveillantes :
Depuis quand ce blocage ?
Quel est mon cycle hormonal ?
Mon sommeil ? Ma fatigue ?
Mon stress ? Mes habitudes ?
Antécédents familiaux ?
L’endocrinologue a pris le temps de m’écouter dans ma globalité. Elle m’a expliqué que plusieurs causes pouvaient perturber le poids :
une hypothyroïdie légère (thyroïde qui fonctionne au ralenti)
un déséquilibre de la leptine (hormone de la satiété)
une résistance à l’insuline (pré-diabète, métabolisme ralenti)
un syndrome des ovaires polykystiques (SOPK)
un excès de cortisol dû au stress
Elle m’a prescrit un bilan sanguin complet pour voir plus clair.
Le diagnostic : un dérèglement invisible
Une semaine plus tard, les résultats sont tombés :
J’avais une hypothyroïdie subclinique. Pas assez marquée pour être alarmante, mais suffisante pour ralentir mon métabolisme, perturber mon sommeil et augmenter la rétention d’eau. Mon insuline était aussi un peu trop élevée, signe d’un début de résistance.
Traduction ?
« Votre corps est en mode survie. Il stocke au lieu de brûler, et vous ne pouvez pas compenser ça avec des efforts seuls. »
Soulagement. Non, je n’étais pas folle. Oui, quelque chose clochait.
Un traitement, mais surtout une approche adaptée
Pas de solution miracle, mais un plan d’action concret :
Traitement léger pour la thyroïde, afin de relancer son activité.
Réajustement de mon alimentation : pas de privation, mais un travail sur les index glycémiques, les bons gras, et un meilleur équilibre des repas.
Activité physique adaptée, pour ne pas épuiser un corps déjà en résistance.
Gestion du stress et du sommeil : priorité absolue.
L’objectif ? Remettre mon corps en confiance. Ne plus le forcer, mais l’aider.
Des résultats progressifs, mais durables
Le changement n’a pas été immédiat. Mais au bout de 3 semaines, j’ai senti :
un meilleur sommeil,
moins de gonflements,
une digestion plus facile,
et surtout… les premiers grammes perdus, sans frustration.
Au bout de 2 mois, j’avais perdu 4 kilos. Mais surtout, j’avais retrouvé l’énergie, la clarté mentale, et la conviction que mon corps travaillait enfin avec moi, pas contre moi.
Ce que j’ai appris (et que j’aurais aimé savoir plus tôt)
Maigrir, ce n’est pas que “manger moins et bouger plus”. C’est aussi comprendre comment fonctionne notre corps.
Si vous avez tout essayé, si vous sentez un blocage, consultez. Le regard d’un spécialiste peut vous ouvrir des portes inattendues.
Ne vous culpabilisez pas. Le poids est multifactoriel. Et parfois, ce n’est pas une question de volonté, mais d’équilibre hormonal.
L’écoute de soi est essentielle. Vous ressentez que quelque chose ne va pas ? Faites-vous confiance.
La perte de poids durable vient d’une approche globale : alimentation, hormones, stress, émotions, sommeil.
Et maintenant ?
Aujourd’hui, je continue d’être suivie. Je mange avec plaisir, je bouge avec douceur, je ne cherche plus la perfection. Et je continue de perdre du poids, sans pression, sans lutte permanente. Ce rendez-vous chez l’endocrinologue a été un tournant. Une prise de conscience. Le début d’un vrai changement.
Et vous ? Si vous avez l’impression de tourner en rond malgré vos efforts, si votre corps semble freiner sans raison... Et si c’était le moment de chercher un peu plus loin ? Parfois, il suffit d’un rendez-vous pour reprendre enfin le contrôle. Pourquoi pas vous ?
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