Je suis égocentrique : comment changer ?
Par Ameline Lieb
Publié le

Sommaire
Reconnaître que l’on a des comportements égocentriques est déjà un premier pas important vers le changement. L’égocentrisme se traduit par une tendance à ramener les conversations à soi, à accorder une place prépondérante à ses propres besoins et à manquer d’écoute envers les autres. Bien qu’il soit souvent mal perçu, ce trait de personnalité n’est pas figé. Il peut être le résultat d’une éducation, d’une insécurité ou d’une habitude inconsciente.
Comprendre l’origine de son égocentrisme
Un mécanisme de protection
L’égocentrisme peut parfois être une façon inconsciente de se protéger. Mettre l’accent sur soi-même permet d’éviter de se confronter à ses failles ou de contrôler l’environnement.
Un manque d’habitude à l’écoute
Parfois, l’environnement familial ou éducatif n’a pas encouragé l’écoute ou l’empathie. On n’a tout simplement pas appris à se tourner vers les autres de manière naturelle.
Des besoins non comblés
Une personne égocentrique peut être en quête de reconnaissance ou de valorisation, ce qui la pousse à rechercher sans cesse l’attention.
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Développer l’écoute active
Se concentrer pleinement sur l’autre
Lors d’une conversation, l’effort de se concentrer sur ce que l’autre exprime, sans interrompre ni ramener le sujet à soi, est un excellent exercice. Il s’agit de se rendre disponible, d’écouter avec curiosité et sans jugement.
Poser des questions ouvertes
S’intéresser sincèrement aux expériences et aux opinions des autres en posant des questions favorise une interaction plus équilibrée et enrichissante.
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Travailler son empathie
Se mettre à la place de l’autre
L’empathie consiste à imaginer ce que l’autre ressent. Se demander : "Comment cette situation pourrait-elle être vécue de son point de vue ?" aide à sortir d’une vision centrée sur soi.
Accueillir les émotions d’autrui
Reconnaître les émotions des autres, les valider sans minimiser ni détourner la conversation vers soi, permet de renforcer les liens et de gagner en sensibilité relationnelle.
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Apprendre à partager l’espace relationnel
Laisser de la place aux autres
Dans les échanges de groupe ou en duo, apprendre à modérer le temps de parole et à inviter les autres à s’exprimer contribue à des interactions plus harmonieuses.
Valoriser les réussites et les qualités des autres
Reconnaître et souligner ce que les autres apportent ou réussissent aide à sortir de la focalisation sur soi-même et à nourrir des relations plus équilibrées.
Cultiver l’humilité
Accepter de ne pas être au centre
Apprendre à se réjouir pour les autres et à accepter de ne pas toujours occuper le devant de la scène est un signe de maturité émotionnelle.
Se rappeler que chacun a sa richesse
Adopter une posture d’ouverture et de curiosité vis-à-vis des autres permet de mieux percevoir la richesse des expériences humaines et de relativiser sa propre importance.
Changer un comportement égocentrique demande du temps, de la patience et de la bienveillance envers soi-même. Ce n’est pas une question de se juger durement, mais de progresser pas à pas vers une façon d’être plus ouverte, plus empathique et plus équilibrée. En développant l’écoute, l’empathie et l’humilité, il est tout à fait possible de transformer ses relations et de cultiver des échanges plus authentiques et plus riches.
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