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Une récente étude prouve une nouvelle fois que l’alimentation végane est bien moins polluante qu’un régime carné. D’après les recherches des scientifiques, elle émet 75% de gaz à effet de serre en moins qu’une alimentation avec de la viande.
Les bienfaits du régime végétalien sur la planète ont déjà fait l’objet de nombreux travaux. Le dernier en date ? Une étude publiée dans la revue Nature Food en juillet dernier. D’après les recherches d’une équipe de chercheurs de l’université d’Oxford menées auprès de 55 000 Britanniques, manger végan réduit les émissions de gaz à effet de serre de 75% par rapport au régime carné. Pour arriver à ces conclusions, les scientifiques ont analysé les données provenant de 38 000 fermes de 119 pays différents.
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Les bienfaits du régime végétal pour la planète
Outre les gaz à effets de serre, l’étude s’est également intéressée à d’autres effets néfastes de notre alimentation sur la planète, en mesurant leurs impacts sur l’utilisation des sols et de l’eau, la pollution des eaux ou encore la perte de biodiversité. Résultat, comparés à l’alimentation carnée, le régime végétal permet de réduire l’utilisation des terres de 75%, de l’eau de 54% et diminue le déclin de la biodiversité de 66%. Bien que le véganisme soit plus respectueux de l’environnement, réduire sa consommation de viande présente déjà des effets bénéfiques sur la planète. En effet, les chercheurs ont observé des différences d’au moins 30% entre les faibles et les gros consommateurs de viande sur l’ensemble de ces paramètres environnementaux.
Un changement d’alimentation pour répondre à la lutte climatique ?
“Malgré les variations substantielles dues au lieu et au mode de production des aliments, la relation entre l’impact environnemental et la consommation d’aliments d’origine animale est évidente et devrait inciter à réduire cette dernière”, estiment les chercheurs. Cette nouvelle étude rappelle donc combien une alimentation plus végétale et moins carnée pourrait répondre aux enjeux climatiques. Une donnée à laquelle les politiques semblent rester hermétiques, comme le regrette l’Association végétarienne de France. “Si on avait une vraie volonté des pouvoirs publics d’amorcer cette bifurcation vers la réduction de la production et de la consommation de viande, il y aurait beaucoup de leviers disponibles. Mais on se heurte à des politiques gouvernementales qui vont à l’encontre de cette évolution de bon sens”, déplore Elodie Vieille Blanchard, la présidente de l’asso, à la rédaction de Reporterre.
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