1. Insecticides domestiques (sprays, gels, pièges)
Plusieurs insecticides anti-cafards, anti-fourmis, anti-punaises ou anti-insectes volants destinés aux habitations peuvent inclure l’acétamipride sous des marques comme Assail, Pristine, Supreme ou Mosipilan. Ces produits sont vendus en spray, gel ou poudre et s’utilisent autour des points d’entrée ou des problèmes localisés.
2. Produits pour plantes d’intérieur et ornementales
Des solutions anti-insectes pour plantes — floraisons, arrosages ou pulvérisations — contiennent parfois l’acétamipride, sous des noms tels que Chipco, Rescate ou Tristar. Ils visent à protéger vos plantes contre les pucerons, les aleurodes ou les cochenilles.
3. Traitement du bois et matériaux de construction
Moins visible, l’acétamipride est parfois ajouté dans des produits de protection du bois (parquets, charpentes, mobilier extérieur) contre les insectes xylophages. Ces traitements sont moins répandus mais à surveiller.
4. Produits agricoles disponibles chez les agriculteurs
Avec la réautorisation par la loi Duplomb, des produits à base d’acétamipride sont de nouveau utilisés pour la protection des cultures de betteraves sucrières, de kiwis, de noisettes ou d’arbres fruitiers. C’est notamment le cas de formules homologuées spécifiquement pour une utilisation sur plante.
5. Pesticides professionnels pour jardins et espaces verts
Certains produits professionnels (non destinés aux surfaces alimentaires) utilisés par des paysagistes ou maraîchers incluent l’acétamipride, notamment encore autorisé dans les espaces extérieurs non-éloignés des cultures ciblées.
Vérifiez systématiquement les étiquettes des produits insecticides pour la mention « acétamipride ».
Préférez des traitements ciblés et localisés, évitez les pulvérisations larges dans la maison.
Pour les plantes ou le bois : optez pour des alternatives naturelles ou biologiques.
En agriculture, surveillez les alternatives non-chimiques disponibles, même si l’acétamipride est de nouveau autorisé.
En résumé
L’acétamipride revient en force dans l’environnement, et peut aujourd’hui être présent dans :
certains produits anti-insectes vendus en grandes surfaces,
des solutions jardin/plantes d’intérieur,
des traitements professionnels pour le bois,
et des produits agricoles autorisés en vertu de la loi Duplomb.
Si vous souhaitez réduire votre exposition, privilégiez des alternatives simples et sûres, comme les insecticides biologiques, les pièges naturels ou les traitements mécaniques. Et pour les jardiniers ou agriculteurs, soyez attentifs aux autres options existantes, sans recourir systématiquement à ces néonicotinoïdes réintroduits.