Pizza ou pinsa : que choisir quand on surveille sa ligne ?
Par Thomas Sanchez
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Quand on fait attention à sa ligne, on pense souvent qu’il faut renoncer aux plaisirs simples. Pourtant, se faire plaisir en mangeant une pizza n’est pas incompatible avec une alimentation équilibrée. Et si vous avez entendu parler de la pinsa, vous vous demandez peut-être si elle représente une meilleure alternative. Moins connue, mais de plus en plus présente dans les pizzerias ou les rayons frais, la pinsa intrigue. Alors, que vaut-elle vraiment face à la traditionnelle pizza ? Voici comment faire le bon choix sans sacrifier ni le goût, ni votre objectif.
La pâte : le cœur de la différence
La grande différence entre pizza et pinsa réside dans leur pâte. La pâte à pizza classique est composée de farine de blé, d’eau, de levure et de sel. Elle est souvent plus dense et moins hydratée. La pâte à pinsa, elle, associe plusieurs farines (blé, riz, soja) et contient plus d’eau. Résultat : une texture plus légère, plus alvéolée, et une croûte croustillante à l’extérieur, moelleuse à l’intérieur. Sa fermentation longue (souvent plus de 72 heures) la rend aussi plus digeste. Pour votre ligne, cela peut faire la différence. Une pâte mieux digérée, moins lourde, et souvent un peu moins calorique à quantité égale, c’est déjà un bon point.
Les calories : tout dépend de la garniture
Beaucoup pensent que la pinsa est automatiquement plus légère que la pizza. Ce n’est pas toujours vrai. La pâte de la pinsa peut être un peu moins calorique, mais la différence reste modeste si les garnitures sont identiques. Ce qui change vraiment la donne, c’est ce que vous mettez dessus. Une pizza garnie de crème, de fromage en excès, de charcuterie grasse peut vite exploser les compteurs, qu’elle soit sur base de pizza ou de pinsa. À l’inverse, une préparation plus simple, avec des légumes grillés, de la sauce tomate maison, un peu de mozzarella et des herbes fraîches, reste raisonnable. L’important, c’est donc de regarder l’ensemble : pâte + garniture + portion.
La digestion : un critère souvent négligé
Quand on surveille sa ligne, on pense aux calories. Mais la digestion compte aussi. Une pâte mal levée, trop compacte, ou une garniture trop grasse, ralentit la digestion, donne une sensation de lourdeur et peut même provoquer des fringales plus tard. La pinsa, avec sa pâte plus hydratée et mieux fermentée, est généralement plus légère à digérer. Elle ne provoque pas ce fameux coup de pompe post-repas. Vous vous sentez plus léger, plus énergique, et vous avez moins tendance à compenser par un dessert ou un grignotage dans la soirée.
Les bons réflexes pour ne pas plomber son repas
Que vous choisissiez pizza ou pinsa, certains réflexes font toute la différence. D’abord, la portion : une pizza entière, c’est souvent trop. Une moitié ou deux tiers avec une belle salade en accompagnement, c’est parfait. Ensuite, la garniture : privilégiez les légumes, la sauce tomate plutôt que la crème, le jambon plutôt que le salami, la mozzarella plutôt qu’un mélange de fromages riches. Ajoutez des herbes fraîches pour la saveur sans calories. Enfin, évitez de cumuler : si vous prenez une pizza ou une pinsa, inutile d’y ajouter une entrée, du pain ou un dessert lourd. Laissez votre plat principal être la star du repas.
À la maison : maîtrisez les ingrédients
Si vous préparez votre pizza ou pinsa maison, vous avez tous les atouts en main. Vous pouvez choisir une farine semi-complète, une base tomate maison, un fromage allégé, des légumes de saison. Vous pouvez même essayer une pâte à pinsa maison, en mélangeant les farines et en laissant reposer la pâte plusieurs heures. C’est simple, économique et vous contrôlez tout. C’est aussi l’occasion de varier les plaisirs, d’impliquer toute la famille, et de découvrir qu’un repas plaisir peut aussi être un repas sain.
Et côté restaurant ou livraison ?
Au restaurant, vous pouvez tout à fait commander une pizza ou une pinsa sans culpabilité. L’astuce : demander une pâte fine, choisir des garnitures simples, partager votre plat ou emporter une partie si vous ne terminez pas. Posez des questions : certains établissements proposent aujourd’hui des pâtes plus légères, des options végétariennes ou moins grasses. En livraison, regardez les options proposées : certaines enseignes offrent des versions “légères” ou “vitalité”. Et rappelez-vous : même si l’offre semble riche, vous avez le choix de ce que vous mettez dans votre assiette.
Pizza ou pinsa : verdict ?
La pinsa a des arguments en sa faveur : pâte plus digeste, fermentation longue, texture plus légère. Mais ce n’est pas une baguette magique. Si elle est surchargée de fromage ou de charcuterie, elle reste une bombe calorique. La pizza, bien choisie, peut être tout à fait compatible avec une alimentation équilibrée. Ce n’est donc pas un combat entre deux produits, mais une question de qualité globale. Ce que vous mettez dessus, la quantité que vous mangez, la façon dont vous l’accompagnez : tout cela compte.
Pizza ou pinsa, le vrai choix intelligent, c’est celui qui vous fait plaisir sans vous alourdir. Une pâte fine, une garniture équilibrée, une portion maîtrisée, et voilà un repas tout à fait compatible avec votre objectif ligne. Ne tombez pas dans le piège des étiquettes : ce n’est pas parce que c’est une “pinsa” que c’est automatiquement mieux. Mais c’est une belle alternative pour varier, alléger, et découvrir de nouvelles textures. Alors, ce soir, pourquoi ne pas tester une pinsa maison aux légumes grillés, ou une pizza fine au jambon et roquette ? Votre ligne, vos papilles et votre moral vous diront merci.
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