Ces yaourts “sains” qui cachent du sucre : les 3 pièges à éviter (et que choisir à la place)
Par Léa Garneau
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On part souvent du bon sentiment : finir un repas avec un yaourt, c’est “sain”, non ? Pourtant, derrière cette habitude bien ancrée se glissent parfois des pièges gustatifs — des yaourts qui contiennent autant de sucre (voire plus) qu’un soda, et pas mal d’additifs. Le Dr Jimmy Mohamed nous alerte : voici les trois yaourts à proscrire… et les alternatives à adopter sans culpabilité.
Pourquoi cette “pause yaourt” peut virer au piège
On associe le yaourt à quelque chose de bon pour la santé : le calcium, les probiotiques, la douceur après un repas. Pourtant, certains yaourts transformés jouent sur le marketing : “lait nutritif”, “bio”, “sans sucres ajoutés”, “saveur naturelle”… Ces mentions rassurent, mais ne garantissent pas une recette légère.
Le Dr Jimmy Mohamed rappelle un fait troublant : certains yaourts à boire — présentés comme des desserts sains — affichent une teneur en sucre pour 100 ml équivalente à celle d’un soda, soit environ 10 g. En clair : “c’est du lait + du sucre”, sans qu’on le remarque au premier coup d’œil.
Les 3 yaourts qu’il vaut mieux éviter
1. Les yaourts à boire sucrés
L’un des grands trompe‑œil du rayon frais. Sous couvert de légèreté et de praticité, ces boissons lactées renferment parfois une quantité de sucre comparable à celle d’une boisson sucrée classique. Le marketing promet calcium, bienfaits naturels… mais on retrouve surtout le goût sucré.
2. Les mousses liégeoises (et desserts lactés à composition longue)
Le Dr Mohamed a analysé leur liste d’ingrédients : une vingtaine d’éléments, dont des épaississants, arômes, stabilisants, et notamment les carraghénanes — additifs controversés pointés du doigt pour des effets potentiels sur la digestion ou le métabolisme. Trop de sophistication chimique pour ce que l’on croit être “juste un dessert”.
3. Les crèmes-desserts chocolatées
Ces petits pots, souvent vendus comme “plaisirs coupables”, dépassent fréquemment 20 g de sucre par pot — l’équivalent de trois morceaux de sucre ou plus. Et leur composition ? Une quinzaine d’ingrédients ou davantage, ce qui les classe sans conteste dans la catégorie des produits ultra-transformés.
Alternatives idéales selon le Dr Mohamed (et selon nous aussi)
Tout n’est pas à jeter dans le rayon laitier ! Le secret, c’est de privilégier la simplicité.
Yaourt grec nature : peu sucré, riche en protéines, texture dense et rassurante.
Skyr : ce yaourt islandais est célèbre pour sa composition sobre et son profil nutritionnel équilibré (faible en sucre, bon apport en protéines).
Petit-suisse nature : souvent un des meilleurs compromis prix / qualité. Composition minimaliste, faible en sucre, gras modéré. Le Dr propose d’y ajouter un peu de miel ou une touche de confiture si l’envie de douceur se fait sentir.
Ces yaourts “qui n’en font pas trop” sont beaucoup plus sûrs qu’un pot à la composition longue, bourré d’additifs et cachant des quantités élevées de sucre.
Conseils pratiques pour shopper malin
Lisez la liste d’ingrédients
Si elle compte plus de 5 à 7 éléments, soyez vigilante. Plus c’est simple, mieux c’est.Regardez la teneur en sucres “totaux” (et non seulement les “sucres ajoutés”)
Comparez les quantités : un yaourt à 12 g / 100 g de sucre peut être aussi “sucré” qu’un dessert classique.Évitez les labels qui rassurent mais masquent
“Bio”, “apport en calcium”, “sans colorant”… tous ne gignent pas pour garantir la qualité globale du produit.Complétez vous-même, si nécessaire
Un peu de fruits frais, une touche de miel ou de purée de fruit maison : vous contrôlez la quantité de sucre et évitez les additifs.
Reprenez le contrôle de vos yaourts
Ceux qu’on croyait “bons” peuvent parfois être les plus sournois : derrière leurs promesses se cachent des quantités importantes de sucre et d’additifs. Le Dr Jimmy Mohamed nous incite à regarder de plus près, à demander la simplicité dans nos assiettes.
Changeons le réflexe : consommons des produits peu transformés, des recettes simples, avec des ingrédients qu’on reconnaît. Nos papilles (et notre santé) s’en porteront mieux.
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