Comment choisir ses bonbons au supermarché ?

Une envie de bonbons ? Une fête à organiser, un anniversaire, un goûter ou tout simplement une petite douceur pour se faire plaisir ? On a tous, un jour ou l’autre, craqué devant le rayon coloré et alléchant des bonbons au supermarché. Mais face à tant de choix, comment s’y retrouver ? Quels sont les meilleurs réflexes à adopter pour se faire plaisir sans tomber dans l’excès ni les ingrédients douteux ?

Non, tous les bonbons ne se valent pas. Mais bonne nouvelle : il est tout à fait possible de consommer intelligemment ces petites douceurs, en gardant à l’esprit quelques critères simples. Allez, on vous explique tout pour faire le bon choix — en toute gourmandise.

1. Lire la liste des ingrédients (même pour des bonbons)

C’est le premier réflexe à adopter. Un bonbon, même petit, peut contenir une longue liste d’additifs, colorants, gélifiants et autres ingrédients ultra-transformés. Plus la liste est longue et incompréhensible, plus il est probable que le produit soit industriellement complexe.

À privilégier :

• Des listes courtes, avec des ingrédients simples.

• Des arômes naturels plutôt qu’artificiels.

• Des bonbons sans huile de palme, sans colorants azoïques, sans dioxyde de titane (interdit dans l'UE mais encore présent dans certains produits importés).

👉 L’idée n’est pas d’être parfait, mais conscient de ce qu’on consomme.

2. Prêter attention au sucre (et pas seulement)

Les bonbons, par définition, contiennent du sucre. Mais tous n’en contiennent pas autant, ni sous les mêmes formes.

Ce qu’il faut savoir :

• Les bonbons gélifiés ou acidulés sont souvent plus sucrés que les réglisses ou les dragées.

• Certains bonbons affichent des édulcorants à la place du sucre. Résultat : moins de calories, mais plus de risques digestifs si on en abuse (effet laxatif).

• Le sirop de glucose-fructose est souvent un indice de produit très transformé. Préférez les produits à base de sucre classique ou de sirop de maïs sans excès.

👉 Conseil : comparez les étiquettes. À poids égal, certains bonbons contiennent 30 % de sucre de plus que d’autres.

3. Repérer les additifs à éviter

Colorants chimiques, agents de texture, conservateurs : certains bonbons en regorgent. Et tous ne sont pas anodins.

À limiter :

• E102, E110, E122, E124 : colorants synthétiques parfois associés à des effets indésirables (hyperactivité, allergies).

• E171 : dioxyde de titane (normalement interdit mais vérifiez tout de même).

• Les arômes artificiels (préférez les extraits naturels).

👉 Astuce : les bonbons aux couleurs très vives sont souvent ceux qui contiennent le plus de colorants.

4. Choisir des alternatives plus naturelles

On trouve aujourd’hui dans les rayons des bonbons :

• Bio

• Végétariens (sans gélatine animale)

• Sans sucre ou avec sucre de fruits

• Avec arômes naturels et sans colorants

Certaines marques se démarquent en proposant des recettes plus simples, plus transparentes, parfois avec des emballages recyclables ou sans plastique.

À tester :

• Les bonbons bio aux fruits.

• Les gommes de fruits à base de purée et de pectine.

• Les pastilles mentholées sans sucres artificiels.

👉 C’est souvent plus cher, mais aussi plus rassasiant et plus qualitatif.

5. Adapter le choix selon l’occasion

Les bonbons pour un goûter d’enfants, un apéro entre amis ou une envie perso devant une série… ce n’est pas la même chose !

Quelques repères :

• Pour les enfants : évitez les bonbons très durs, acides ou ultra-sucrés. Préférez les bonbons moelleux, petits, et simples.

• Pour les fêtes : privilégiez les grands formats à partager (mais pas à engloutir !).

• Pour une envie perso : mieux vaut acheter un petit sachet que de vous retrouver avec un kilo de tentations dans le placard.

👉 On pense plaisir, partage, mais aussi gestion des quantités !

6. Attention aux bonbons dits “sans sucre”

Ils peuvent être trompeurs : sans sucre ajouté ne veut pas dire sans calories, ni sans impact sur la glycémie. Et ils contiennent souvent :

• Des polyols (sorbitol, xylitol, maltitol) qui peuvent provoquer des troubles digestifs.

• Des arômes très puissants qui entretiennent l’envie de sucré.

👉 À réserver en cas de régime spécifique ou d’interdiction médicale, mais pas comme prétexte pour en manger deux fois plus.

7. Acheter malin : éviter les formats trop grands

C’est tout simple : plus on en a, plus on en mange. Les sachets XXL, les pots à partager, les tubes distributeurs… sont pratiques pour les fêtes, mais incitent à la surconsommation en dehors.

Préférez :

• Les sachets individuels ou petits formats.

• Les lots à répartir dans des boîtes ou des bocaux à part.

• Les bonbons que vous aimez vraiment (évitez le “mélange de tout” dont vous ne mangerez que la moitié).

👉 Cela évite le gaspillage, la surdose… et la frustration.

8. En faire un plaisir… pas une habitude

Les bonbons, ce n’est pas un aliment du quotidien. C’est une gourmandise, un plaisir ponctuel. En faire un rituel permanent risque d’atténuer le plaisir et d’augmenter les risques (caries, fringales sucrées, dépendance au goût sucré…).

Notre approche :

• Pas d’interdit, mais un cadre.

• Pas de bonbons “à la fin de chaque repas”, mais “de temps en temps, avec plaisir”.

• On les savoure, on les partage… et on les oublie jusqu’à la prochaine occasion.

👉 Ce n’est pas une récompense, mais un moment à apprécier.

Choisir ses bonbons au supermarché, ce n’est pas juste une question de goût ou de couleur. C’est un acte de consommation comme un autre. En étant attentif à la composition, à la qualité des ingrédients et aux quantités achetées, on peut tout à fait se faire plaisir de manière consciente.

Oui aux bonbons, mais mieux choisis, mieux dosés, mieux dégustés !

Et vous, c’est quoi votre bonbon préféré ? Pourquoi ne pas prendre deux minutes lors de vos prochaines courses pour lire les étiquettes… et peut-être découvrir une alternative plus saine, mais tout aussi gourmande ?