Comment repérer un mauvais psy ?
Par Claire Delmas
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Consulter un psychologue ou un psychothérapeute peut être une étape importante dans un parcours de mieux-être. Pourtant, comme dans toute profession, la qualité des praticiens peut varier. Un bon psy offre un cadre sécurisant, respectueux et bienveillant. À l’inverse, un mauvais professionnel peut freiner vos progrès, voire nuire à votre équilibre émotionnel. Savoir identifier les signes d’un mauvais accompagnement est essentiel pour protéger sa santé mentale et trouver le soutien adapté.
Les comportements non professionnels
Un manque d’écoute active
Un psy qui interrompt fréquemment, ne retient pas les éléments importants ou minimise vos propos ne crée pas l’espace nécessaire à votre expression.
Des jugements ou critiques
La thérapie doit rester un espace sans jugement. Des remarques culpabilisantes ou condescendantes sont des signaux d’alerte.
Comment bien choisir son psychologue ?
Le non-respect de l’éthique
Confidentialité bafouée
Tout ce qui est dit en séance doit rester confidentiel. Partager vos propos avec d’autres sans votre accord est contraire à la déontologie.
Mélange des rôles
Un psy qui cherche à devenir votre ami, vous sollicite en dehors des séances pour des raisons personnelles ou entretient une relation ambiguë dépasse les limites professionnelles.
Comment bien choisir son coach de vie ?
Un manque de compétence ou de formation
Absence de qualification claire
Un bon psy doit pouvoir justifier de son diplôme, de sa spécialité et de son enregistrement auprès des organismes compétents.
Refus de se former ou d’actualiser ses connaissances
La psychologie évolue constamment. Un professionnel qui ne se tient pas informé des avancées peut proposer des méthodes dépassées.
Comment bien choisir son psychiatre ?
Des méthodes inadaptées ou rigides
Imposer une approche unique
Chaque patient est différent. Un psy qui refuse d’adapter sa méthode à vos besoins peut limiter l’efficacité du travail thérapeutique.
Absence d’objectifs clairs
Un suivi efficace s’appuie sur des objectifs définis ensemble et régulièrement réévalués.
Un inconfort persistant en séance
Sentiment de malaise
Si, après plusieurs séances, vous vous sentez constamment mal à l’aise ou incompris, il est important de se questionner sur la pertinence de poursuivre.
Progrès inexistants ou régressions
Même si le chemin thérapeutique peut être long, une absence totale d’amélioration sur la durée doit amener à reconsidérer le suivi.
Un mauvais psy n’est pas forcément une personne mal intentionnée, mais un professionnel qui ne correspond pas à vos besoins ou ne respecte pas les bonnes pratiques. L’important est de rester à l’écoute de vos sensations, de poser des questions et, si nécessaire, de changer de thérapeute. Une bonne alliance thérapeutique repose sur la confiance, le respect et l’adaptation à votre parcours.
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