Le cheddar est-il calorique ?

Fromage emblématique des pays anglo-saxons, le cheddar s’est imposé dans nos cuisines grâce à son goût franc et sa grande polyvalence. On le retrouve dans les burgers, les gratins, les sandwichs ou encore les plats réconfortants. Mais derrière son succès se cache une question fréquente : le cheddar est-il calorique ? Et surtout, peut-on en consommer sans culpabiliser ?

Une valeur calorique élevée, mais pas exceptionnelle

Le cheddar fait partie des fromages à pâte pressée non cuite. À ce titre, il est effectivement relativement calorique. En moyenne, il apporte :

• Environ 400 kcal pour 100 g

• Près de 33 g de lipides

• Environ 25 g de protéines

• Très peu de glucides

Ces chiffres placent le cheddar dans la catégorie des fromages riches, mais il n’est pas plus calorique que d’autres fromages comme le comté, l’emmental ou le parmesan. Sa densité énergétique s’explique principalement par sa teneur élevée en matières grasses, concentrées lors de la fabrication.

Pourquoi le cheddar est-il si nourrissant ?

Le cheddar est fabriqué à partir de lait de vache entier, auquel on retire une grande partie de l’eau pendant l’affinage. Résultat : les nutriments, notamment les graisses et les protéines, sont hautement concentrés.

Cette richesse explique pourquoi une petite portion suffit souvent à apporter de la satiété. Contrairement à certains aliments ultra-transformés, le cheddar est un produit simple, peu sucré, et naturellement rassasiant.

Le cheddar fait-il grossir ?

Comme tout aliment calorique, le cheddar peut contribuer à une prise de poids s’il est consommé en excès. Toutefois, ce n’est pas le fromage en lui-même qui fait grossir, mais la quantité totale de calories consommées dans la journée.

Consommé raisonnablement, le cheddar peut tout à fait s’intégrer dans une alimentation équilibrée. Une portion recommandée se situe autour de 30 g, soit environ 120 kcal. À cette dose, il apporte :

• Des protéines de qualité

• Du calcium

• Des vitamines liposolubles (A, D, K)

• Un bon pouvoir rassasiant

Quels sont les bénéfices nutritionnels du cheddar ?

Malgré sa réputation de fromage “riche”, le cheddar présente plusieurs atouts :

Une excellente source de protéines

Les protéines du cheddar contribuent au maintien de la masse musculaire et à la sensation de satiété, ce qui peut être intéressant dans le cadre d’un contrôle du poids.

Un apport important en calcium

Indispensable à la santé des os et des dents, le calcium est particulièrement bien assimilé lorsqu’il provient des produits laitiers.

Peu de lactose

Grâce à l’affinage, le cheddar contient très peu de lactose, ce qui le rend mieux toléré par certaines personnes sensibles.

Cheddar : bienfaits, valeurs nutritionnelles et recettes

Cheddar et alimentation équilibrée : comment le consommer ?

Pour profiter du cheddar sans excès, quelques règles simples peuvent faire la différence :

• Respecter les portions : inutile de surcharger les plats

• L’associer à des aliments riches en fibres (légumes, pain complet)

• Privilégier une consommation occasionnelle plutôt que quotidienne

• Choisir un cheddar de qualité, au goût prononcé, qui permet d’en utiliser moins

Il est également préférable d’éviter les versions ultra-transformées (tranches industrielles), souvent plus salées et moins intéressantes sur le plan nutritionnel.

Le cheddar est-il compatible avec un régime ?

Oui, à condition d’adapter les quantités. Dans un régime hypocalorique ou de perte de poids, le cheddar peut être consommé ponctuellement, en remplacement d’un autre fromage ou d’une source de lipides.

Dans les régimes pauvres en glucides, il est même souvent apprécié pour sa faible teneur en sucres et sa richesse en graisses et protéines.

Le cheddar : bienfaits, calories et utilisation en cuisine

En résumé

Le cheddar est effectivement un fromage calorique, mais il n’est ni un ennemi de la santé ni un aliment à bannir. Riche, rassasiant et nutritif, il peut parfaitement trouver sa place dans une alimentation équilibrée lorsqu’il est consommé avec modération. Comme souvent en nutrition, ce n’est pas l’aliment qui pose problème, mais l’excès.