Peut-on consommer de l'ibuprofène pendant sa grossesse ?
Par Claire Delmas
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Pendant la grossesse, le choix des médicaments doit être fait avec une grande précaution. Certaines molécules sont sans danger, tandis que d’autres peuvent présenter des risques pour la mère ou le fœtus. L’ibuprofène, un anti-inflammatoire couramment utilisé contre la douleur et la fièvre, soulève souvent des interrogations. Peut-on l’utiliser sans danger pendant la grossesse ?
Qu’est-ce que l’ibuprofène ?
Un anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS)
L’ibuprofène appartient à la famille des AINS. Il est utilisé pour soulager les douleurs légères à modérées (maux de tête, douleurs musculaires, règles douloureuses), réduire la fièvre et traiter certaines inflammations.
Une molécule efficace mais à surveiller
Si l’ibuprofène est largement prescrit en dehors de la grossesse, son utilisation chez la femme enceinte est beaucoup plus encadrée, car il peut avoir des effets indésirables sur le développement du bébé.
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Les risques liés à l’ibuprofène pendant la grossesse
Pendant le premier trimestre
La prise d’ibuprofène en début de grossesse pourrait être associée à un risque accru de fausse couche ou de malformations, même si les données restent discutées.
À partir du deuxième trimestre
L’utilisation devient de plus en plus risquée, car elle peut perturber le développement des reins et du cœur du fœtus.
À partir du 6e mois
L’ibuprofène est formellement contre-indiqué. Il peut provoquer une fermeture prématurée du canal artériel du fœtus (un vaisseau essentiel à la circulation sanguine avant la naissance), entraînant de graves complications cardiovasculaires et respiratoires.
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Quand l’ibuprofène peut-il être prescrit malgré tout ?
Des situations exceptionnelles
Dans certains cas précis et sous stricte surveillance médicale, un médecin peut juger utile de prescrire de l’ibuprofène à une femme enceinte. Toutefois, ces situations restent rares.
L’importance du suivi médical
La décision doit toujours être prise par un professionnel de santé, qui évalue le rapport bénéfices/risques pour la mère et l’enfant.
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Quelles alternatives pour soulager la douleur et la fièvre ?
Le paracétamol, premier choix
Le paracétamol est généralement recommandé comme antalgique et antipyrétique pendant la grossesse. Il est considéré comme sûr, à condition de respecter les doses prescrites.
Les solutions non médicamenteuses
Repos, hydratation, massages doux ou application de chaleur peuvent parfois aider à soulager certains maux sans recourir aux médicaments.
La consommation d’ibuprofène pendant la grossesse est déconseillée, en particulier à partir du deuxième trimestre, et formellement interdite après le 6e mois. Seul un médecin peut décider d’un traitement exceptionnel, en évaluant les risques et bénéfices. Pour les douleurs et la fièvre, le paracétamol reste l’option la plus sûre. En cas de doute, il est toujours préférable de demander conseil à un professionnel de santé avant de prendre un médicament.
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